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JJG à travers ses disques préférés
(OK Magazine 1985)

JJG à travers ses disques préférés
OK Magazine 1985
V. Dokan

Les grandes personnalités Bob Dylan est pour moi l'un des seuls mythes vivants. Je l'ai vu à l'Olympia en 1965 et c'était le premier concert auquel j'assistais. Je m'en souviens parfaitement. Il avait un grand drapeau américain tendu derrière lui. La première partie était acoustique et après l'entracte, il revenait entouré de musiciens fabuleux. Je l'ai revu récemment et j'ai été autant épaté que la première fois. J'adore son solo dans « We are the world ».

Aretha Franklin. C'est en entendant ses disques que j'ai décidé d'arrêter le violon et la musique classique. Je me suis acheté une guitare. C'est grâce à elle que j'ai découvert la musique noire

Elton John. J'étais en vacances en Yougoslavie en 1971. Je faisais du camping de pays en pays et je me rendais en Grèce, quand j'ai entendu un mec qui jouait du blues dans la tente d'à côté. Avec ma guitare, sans le voir, j'ai joué avec lui un bon moment. Et puis, on s'est retrouvé dehors en éclatant de rire. Du coup on est devenu copains et je suis parti avec lui dans son pays, la Suède. C'est lui qui le premier, m'a fait connaître Elton John, alors complètement inconnu en France. Depuis, j'ai pratiquement acheté tous ses albums.

Les groupes de hard-rock Foreigner est l'un de mes groupes préférés du moment. J'ai été très fier quand j'ai appris qu'ils avaient engagé ceux qui faisaient les chœurs de ma chanson « Américain ». Peut-être que, grâce à ça, je pourrais aller les voir répéter si un jour nos chemins se croisent.

AC / DC. J'aime bien le hard-rock, vraiment hard.

Deep Purple. C'est sûrement le groupe dont j'ai le plus joué le répertoire quand je faisais des bals et des boîtes. C'est sur leur musique que j'ai appris à jouer en groupe quand je ne chantais pas encore.

Les meilleurs guitaristes Jimi Hendrix. Je l'ai entendu la première fois quand j'étais à Londres dans une famille. Je devais avoir 13 ou 14 ans. Et tous les soirs, j'allais dans un pub où il y avait un juke-box et 20 fois de suite, je réécoutais son disque, l'oreille collée à l'appareil. J'adore son modernisme et son originalité selon moi jamais égalés. Mon grand regret : ne jamais l'avoir vu sur scène.

Johnny Winter est peut-être le guitariste qui m'a le plus influencé. Je passais ses disques à toute petite vitesse pour apprendre à reproduire ses accords et sa façon de jouer. Très maigre, très blond (il est albinos), habillé tout en noir, son look n'a rien à envier à celui de Boy George.

Les derniers albums que j'aime Yes. Ça c'est mon côté un peu babacool. On les a beaucoup écoutés du temps où je chantais avec Taï Phong et depuis, je suis leur évolution, et elle m'a séduit.

Lionel Richie. J'ai été ravi de savoir qu'il avait été l'artiste le plus récompensé aux Etats-Unis. Cet album est superbe, chaque chanson est un tube.

Chris Rea. Un copain m'avait enregistré une cassette de lui et j'ai passé toutes mes vacances à écouter ça. Je suis allé le voir quand il est passé à l'Olympia. Honnêtement, le concert dans sa tonalité m'a déçu mais il m'a donné une minute d'émotion qui a failli me faire mourir ! Pour ça, j'irai toujours l'applaudir. J'aimerais chanter comme lui.

Les grands groupes Chicago. Parti aux Etats-Unis en 1973, je les ai suivis dans tous les USA où ils faisaient une tournée sans jamais réussir à les voir sur scène car chacun de leur concert était « sold out ». Finalement, je les ai vus à Paris en rentrant. Ils jouaient encore avec leur ancien guitariste qui s'est tué en jouant à la roulette russe.

Les Doobie Brothers. Toujours en 1973, je vivais dans un campus à Houston chez un copain quand j'ai entendu « Without you » qui passait dans la chambre à côté. Je suis allé frapper à la porte et la soirée s'est terminée par un bœuf avec l'étudiant qui les écoutait. Je suis rentré en France avec trois de leurs disques sous le bras.

Le Spencer Davis group. J'adore le chanteur, Steve Winwood.

Les Français Daniel Seff. J'ai écouté son album « Dépôt de bilan » par hasard et depuis je ne m'en lasse pas. Il n'y a pas un seul mauvais titre dessus. Je déplore seulement qu'il fasse partie de peu de discothèques.

Léo Ferré. Je l'ai vu pour la première fois à Lille. Il était accompagné par le groupe Zoo et, honnêtement, c'était eux qui m'avaient attiré à ce concert. Mais je suis resté pour voir Ferré car il m'a sidéré. C'est en le voyant que je me suis dit qu'il y avait des choses à faire en français. Avant, je croyais que la qualité était réservée aux groupes anglo-saxon.

Michel Berger. Je pense qu'on ne se rendra jamais assez compte de ce qu'il a changé dans la musique. A mon avis, il a révolutionné la musique française. Il a montré une voie entre la tradition des textes et la musique actuelle. « Seras-tu là » est peut-être la chanson que j'aurais aimé écrire. D'ailleurs, il n'est pas dit que je ne la chanterai pas un jour sur scène.


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