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Zénith, Paris - 15 janvier 1999

Récit par Flavien L. :

Ça y est, je l'ai fait ! Certains trouvent ça normal, d'autres me prennent pour un dingue, d'autres ne disent rien mais n'en pensent pas moins. Parmi vous certains diront que je suis moins pire qu'eux, mais peu importe. On dit souvent "jamais deux sans trois", et là encore c'est vérifié. J'ai assisté à mon troisième concert de la tournée En Passant...

Pour ceux qui pensent que je suis fou, j'ai un alibi : J'ai vu le quatrième concert de la tournée à Caen le 21 avril 98, puis j'y suis retourné au mois de mai à Paris, et aujourd'hui. Ça fait assez espace dans le temps. Donc on va dire que j'y suis allé non pas pour me détendre parce que j'avais eu une semaine chargée, et pour voir un spectacle que j'avais déjà vu deux fois, mais pour faire une étude comparative tout à fait sérieuse avec les concerts précédents... ;-)

Ce soir, donc, première chose qui change : je m'amène sans billet (je rassure les avares qui pensent que j'ai dépensé 3 x 195 F tout de suite : A Caen c'était un cadeau, à Paris c'était de ma poche, et ce soir c'était mon Noël.). Je me pointe au Zénith vers 17 h. Je m'installe confortablement (comprendre : Assis par terre en plein vent), avec mon bouquin juste devant les caisses. Je suis bientôt nez à nez avec une Labasienne : Joanna ! :-) Chouette, je ne suis plus tout seul !

On attend, les portes finissent par s'ouvrir, et moi par passer à la caisse (c'est économique d'acheter sa place au dernier moment : On ne paie pas les frais de réservation, donc c'est 185F :-) soit 28,20 euros ), puis on rentre dans le Zénith. Pas de chance, ils ont tardé à ouvrir les caisses, beaucoup de monde est déjà installé dans la fosse. On se trouve quand même deux places vers la gauche au second rang dans les gradins, c'est déjà ça !

Je papotte avec ma voisine, et on se met a parler du fait que mardi avec la tempête de neige ils ont commencé en retard, mais que certains ont pu rentrer mercredi avec leurs tickets de mardi... ;-)))) Et puis tout à coup, la voisine de ma voisine me regarde et me dit : "Tu serais pas sur la liste Là-Bas, toi ?" "Euh... Si ! :) " Et voilà, j'étais sans le savoir à un mètre d'Anne Lambert !!! :-)

Donc ça faisait trois Labasiens sur le même rang : Joanna, Anne et moi ! :-)

Le concert commence : Jean-Jacques est particulièrement en forme ce soir. Je sais, c'est pas objectif de dire des trucs comme ça, mais bon... Tout souriant, presque gêné de tant d'applaudissements : Le Jean-Jacques tel qu'on l'aime : naturel ! :-) Que dire des chansons qui n'a pas déjà été dit, sauf que les transitions sont maintenant beaucoup mieux travaillées et rôdées qu'au mois d'avril. Du grand art. Le violon de Jean-Jacques n'a pas pris une ride, la batterie de Christophe encore moins (avec toute l'eau qu'ils lui balancent dessus, c'est pas étonnant ! ), la mise en scène pour l'orage est particulièrement impressionnante (je l'avais toujours vécue de la fosse, où collés les uns contre les autres on n'avait pas trop peur, mais là, des gradins c'est autre chose!!! 8-[] ), bref, que de la routine. Sauf que... ... ... ...

C'était la dernière à Paris, alors on a eu un "bonus" !

:-))))))))))))))))))))))))))))

Ils sont montés sur la scène : la scène a été envahie!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Pas par le public bien évidemment (quand même, on a beau s'égosiller comme des cons à essayer de chanter plus fort que la musique, on sait quand même se tenir), mais par tous les techniciens : 50 sur scène à taper dans les mains et les tambourins pour accompagner Jean-Jacques lancé dans un solo guitare qui n'en finissait plus. Il avait l'air tout surpris et à la fois très heureux de les voir tous avec lui sur scène.

Ensuite ils ont chanté Il y a... Jean-Jacques à la guitare, ChristopheS, Jacky et Michael au chant. Le "bonus track" du jour ! Puis ce fut "Famille"... Et on n'a pas eu "Pour que vous m'aimiez encore". On a bien tenté pendant 15 minutes de le rappeler avec des "on va rester là", mais peine perdue, il était déjà parti ; et nous, encore sous le choc d'une nouvelle soirée sous le charme.

Flavien LEBARBÉ

16 janvier 1999
Tous droits réservés


Récit par Corinne Russier :

Beaucoup de récits ont été faits sur cette Tournée, on va donc s'en tenir aux différences !

Jean-Jacques était en forme ce soir : souriant, blagueur, cocasse, ému (semble-t-il) à la fin.

Il a fait beaucoup de coquilles ou de jeux verbaux : par exemple, sur Elle a fait un bébé toute seule, il a innové par "son signe physiologique" (!!!) au lieu de "son signe astrologique", dans Le rapt, il a essayé de placer dans "houx, hiboux, genoux…".

Beaucoup de "jets" aussi : jet de T-Shirt dans la salle pour Michael, jets de serviette et eau (!!!) on moment des salutations de JJG aux musiciens.

Difficile, par contre, d'obtenir le silence parfois : sur l'intervention de Christophe Nègre dans Ne lui dis pas, JJG essayait bien de faire non avec la tête, mais sans succès : l'exaltation était trop forte ! Sur l'intro du Coureur (revue, d'ailleurs, avec ajouts de percu… délicieux!), Michael tapait ses oreilles avec ses doigts en mimant "écoutez", mais sans grand effet sur le public !

Ce que j'ai trouvé surprenant (et c'est aussi le cas des gens à qui j'ai parlé ensuite) c'est la chanson Quand tu danses. Tout seul, tout mince, dans cette lumière un peu grisâtre et ces paroles qui font si mal…. On a trouvé ça gênant, comme si on était un peu voyeur d'une souffrance, ça a jeté un froid, en plus il était suffisamment ému, pour, à la fin ne presque pas chanter, le son sortait en vibrant, mais pas en chantant….

C'était la dernière à Paris, il fallait fêter ça : la fosse y a mis du sien en gonflant pleins de ballons en couleur au moment de Il suffira d'un signe (moi, j'étais sous les ballons, mais ça devait être chouette vu de loin). Ça tombait bien : tous les techniciens ont rejoint JJG sur scène avec des percussions, tout ça était en phase. Parmi les ballons, il y avait un saxo gonflable que les musiciens ont attrapé à la fin !

La fin a été déconcertante, pour ceux qui n'en étaient pas à leur premier concert : d'abord Famille, je ne sais pas si c'était prévu, en tout cas, dans la fosse on hurlait tellement fort Famille, qu'on a eu l'impression que JJG cédait à la demande… Ça fait plaisir !

Et puis Il y a : l'avait-il déjà chanté sur cette tournée? Je ne pense pas, c'est donc un vrai bonus !

Par contre, pas de Pour que tu m'aimes encore !

Les remerciements finaux ont été différents de ceux que j'avais vus (sincères, peut-être donc ?) : il a dit que le mieux était de ne rien dire, que c'était trop fort, qu'on garderait les mots pour exprimer des choses moins fortes…

La coupe de monde était présente : pendant le concert (comme depuis l'été dernier, sauf que là, JJG gonflait le torse) mais aussi à la fin, quand la lumière s'est allumée et on a hurlé "on va rester là" à la place de "on est les champions".

Ensuite, après le concert, quelques uns ont retrouvé Gilbert Namiand pour donner leur impression. Personnellement, j'étais plutôt spectatrice, puisque je n'avais pas téléphoné avant, et donc je n'avais pas de questions auxquelles répondre. C'était à la fois très intéressant (questions bien choisies et variées, des gens qui avaient des choses à dire…) mais frustrant : les questions étaient posées à une personne alors que chacune aurait pu donner lieu à un débat, sans parler des réponses parfois étonnantes !

Ensuite, ils nous ont laissé parlé entre nous, comme si on était seuls, et c'est incroyable, mais on a oublié très facilement la caméra et on est parti dans tous les sens ! Je ne pense pas qu'ils vont en retirer grand chose, d'ailleurs.

Puis, ils nous ont filmés en train de sortir de la salle, pour le final !

Résultat en mai, me semble-t-il, à la sortie de la cassette !

Nous avons quitté Gilbert Namiand pour nous réunir dans un café, poursuivre les discussions ! Moment fort et touchant. Le comble : on s'est rendu compte au bout de 5 minutes qu'un dessin de JJG était accroché au mur ! Symbolique, non ? On a fait la fermeture du café, mais on se reverra…. Promis juré !

Quelle soirée ! JJG s'approche de ses vacances et nous, nos rêves nous permettront de patienter jusqu'au live, pas beaucoup plus loin ! Cet après-concert a permis une fin plus douce à ce concert haut en émotions, mais la réalité est difficile à réintégrer ! J'aurais pu passer la nuit à discuter avec ses gens. Je crois qu'apprécier Goldman n'est pas un hasard : c'est une certaine catégorie de gens, avec une certaine sensibilité, un certain "intellect", un "dedans" particulier qui adhère à JJG. Chaque rencontre faite avec un fan de JJG m'a conforté dans ce sens, ça donne le vertige, non ? Et c'est tellement rassurant aussi : on est moins seuls !

Corinne RUSSIER

17 janvier 1999
Tous droits réservés


Récit par Vélina :

Pour compléter ce qu'a dit Corinne j'ajouterais deux ou trois petites choses.

J'ai senti JJG ému dès le début du concert car dans On ira il avait déjà la gorge serrée et du mal à monter dans les aigus.

C'est vrai que JJG a fait plusieurs petits jeux de mots : certains étaient là pour nous faire rire et d'autres pour nous donner des sensations fortes comme dans Famille où il a dit : "vous êtes de ma famille".

Par contre Corinne nous parle de Quand tu danses et là je ne suis pas d'accord car moi j'ai adoré cette chanson et cette émotion et je trouve même que cette chanson est indispensable à ce concert parce que là JJG nous dit des choses qu'il ne dira jamais autrement que par une chanson.

La fin du concert a effectivement été époustouflante, il faut dire que depuis le début de la tournée on (dans la fosse) lui réclame Famille donc il se devait de la chanter et puis Il y a magnifique.

Effectivement soirée très sympa autant pour le concert (que personnellement je ne pourrai jamais oublier et qui a été très certainement le meilleur dans le sens émotionnel) que pour l'après-concert.

D'abord quand on a retrouvé Gilbert Namiand (qui d'ailleurs est très sympa) et puis après notre petite réunion au café car quel plaisir que de ne parler que de JJG et de partager nos opinions. Mais maintenant la vie continue et c'est dur mais il y aura une prochaine fois c'est promis.

Pour finir :

Vélina

17 janvier 1999
Tous droits réservés


Récit par Chrystèle :

Quelques remarques complémentaires:

Chrystèle

17 janvier 1999
Tous droits réservés

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