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Goldman prophète en son pays
(La Provence, 25 avril 2002)

Goldman prophète en son pays
La Provence, 25 avril 2002
Christel Trinquier
Retranscription de Laurent Pagès

Ecrans géants et avancée scénique, danseurs en costumes (le Ballet de Lublin) et savants jeux de lumières : hier à Marseille, Goldman aura mis en œuvre des moyens impressionnants. Paradoxe : jamais le Dôme n’aura connu ambiance aussi conviviale et configuration aussi intimiste. Formidable osmose entre un Goldman ayant adopté Marseille comme Marseille l’a définitivement adopté.

Plus qu’un simple concert, Goldman a offert hier soir à sa ville adoptive mille et une raisons de consommer l’adoption. Chronique d’un consentement follement mutuel.

Il le dit et on le croit sur parole : Parisien à Paname, il n’avait jusqu’alors jamais éprouvé ce sentiment singulier qui fait que jouer ici et maintenant procure ce petit supplément d’émotion qui fait toute la différence. "Pour la première fois de ma vie, je vais jouer "à domicile" comme on dit. Ma famille, mes amis seront là et j’en suis infiniment ému". Emu, Goldman l’était hier sous la coupole comme l’était le public marseillais. Un public "qui a toujours été au rendez-vous" ainsi que le souligne le chanteur qui au détour d’une dizaine de dates sur les scènes de La Réunion affiche cette semaine deux Dôme à guichets fermés. Lequel Dôme, transfiguré pour l’occasion d’avancée de scène XXL en écrans géants et de jeux de lumières ouvragés en mécanique scénique complexe, devait étrangement tirer des moyens colossaux mis en œuvre son caractère tout à la fois convivial et intimiste. Intimité d’un chanteur "marchant seul" à la rencontre de la salle et jouant les répétiteurs medley. Intimité du chant aigrelet d’un pipeau flirtant avec un violon pour entraîner la foule dans une folle farandole, une gigue aux échos celtique ou une bourrée ébouriffante. Paradoxale intimité d’une configuration à géométrie variable propice à toutes les audaces - confère une magistrale clôture dont nous ne vous dirons rien afin de préserver intacte la surprise des spectateurs du concert de ce soir - et à toutes les communions. Du grand spectacle comme on en a rarement l’heur d’en voir s’agissant de "show à la française". Ecrin choisi d’une prestation via laquelle Goldman, entouré d’un quintet de musiciens hors pair et des danseurs du Ballet de Lublin, aura apposé hier soir le dernier sceau à ses noces phocéennes avec une Marseille follement consentante.

[Légende photo] : Titres d’hier et chansons (pour les pieds) d’aujourd’hui, Goldman n’a eu hier que l’immense succès qu’il méritait.


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