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L'invité mystère
(RTL, 14 janvier 2002)

L'invité mystère
RTL, 14 janvier 2002
Laurent Boyer
Retranscription de Pascal Bouyssou

Laurent Boyer : (...) Et sur les dix qui ont déjà identifié des noms, qui ont déjà gagné des montres, pour 450 euros, la première à s'y coller est Mademoiselle Caroline. Caroline, re-bonjour...

Caroline : Re-bonjour. Laurent Boyer : Qu'est-ce que vous aviez trouvé comme nom, Caroline ? Caroline : "Jane". Laurent Boyer : "Jane" ! Oui, d'accord ! Intéressant, vous aviez ouvert la case "Jane"... Caroline, dix secondes pour me dire qui est cet invité mystère qui est avec nous ? Caroline : Je propose Jean-Jacques Goldman. Laurent Boyer : Invité mystère, vous êtes... Jean-Jacques Goldman : Jean-Jacques Goldman. Ça tombe bien, hein ?!? Laurent Boyer [hilare] : Non, mais tu imagines que tu me dises Raymond Devos ? Caroline : J'ai pensé dire Nana Mouskouri mais ça serait abuser... [rires] Laurent Boyer : C'est le violon, c'est les lunettes, c'est quoi, Nana Mouskouri ? Caroline : Non, comme ça ! Laurent Boyer : C'est pas parce qu'il fait "Chansons pour les pieds" que c'est un chanteur comme ça... Non mais enfin... Qu'est-ce qui vous a fait penser à Jean-Jacques Goldman dans tous les éléments qu'on a donnés ? Caroline : Ça a commencé par "Pologne". Laurent Boyer : Ah ! Vous saviez ça, vous ? Caroline. : Oui... Laurent Boyer : Mais vous saviez pourquoi nous avions mis "Pologne" ? Caroline : Son père et sa mère sont d'origine polonaise. Laurent Boyer : Jean-Jacques ? Jean-Jacques Goldman : Que mon père oui... Laurent Boyer : Que papa ! Papa était né à Lublin, c'est ça ? Quant à maman elle est d'Allemagne de l'Est, non ? Jean-Jacques Goldman : Non, non, elle est née à Munich. Laurent Boyer : Oui, d'ailleurs, à ce moment-là on disait d'Allemagne tout simplement puisqu'il n'y avait pas eu la répartition est-ouest avant la première guerre, puisqu'on se situe à cette époque-là. C'est Ruth Ambrunn ? C'est ça ? Jean-Jacques Goldman : Oui, c'est ça...

Laurent Boyer : Et papa, c'est Alter Goldman. Jean-Jacques Goldman : Oui. Laurent Boyer : Voilà bien joué, donc "Pologne". Alors vous êtes maligne car cet élément est tombé très tôt. Saviez-vous pourquoi on a mis "balance" ? Caroline : Oui parce que Jean-Jacques Goldman est né le 11 octobre. [Jean-Jacques Goldman et Laurent Boyer sifflent d'admiration] Jean-Jacques Goldman : Elle est très forte. Laurent Boyer : Vous voulez que je vous dise un truc, c'est que, vous voyez, c'est là où vous me stupéfiez, Caroline, parce que c'est un truc que je ne savais pas, moi... Je savais que c'était octobre mais de là à dire 11 ... Vous voyez ? Bon 1931, je savais... Oh l'autre, il se marre pas une seconde quand j'ai dit ça... Jean-Jacques Goldman : Non !! Mais je me demande si c'est pas Caroline ma fille parce que là ce serait normal qu'elle soit au courant. Caroline : Non, non, mon père est aussi né en 51 mais je sais que ce n'est pas vous... Laurent Boyer : Ah ! D'accord... Tu imagines ta fille qui appelle et ça serait un gros gag... Jean-Jacques Goldman : Tu peux m'envoyer une photo de ta maman s'il te plait ? Laurent Boyer : Dites ? Vous êtes vachement bien renseignée, Caroline, sur la vie de Goldman... Franchement... "Violon", vous savez pourquoi on a mis "violon" alors ? Caroline : Oui... Jean-Jacques Goldman : Oui, parce qu'il déteste le violon... Caroline : Voilà !! Laurent Boyer : Non, parce qu'il a commencé par ça, non ? On le voit d'ailleurs jouer quelques fois avec ses gants de boxe, où il fait un essai pour voir s'il a toujours de la dextérité. Le doigté... Vous savez ? Bon, on n'en parlera pas plus longtemps, va !! Parce qu'il a l'air déçu lui-même de la façon dont il joue... Tu joues toujours du violon, Jean-Jacques, ou pas ? Jean-Jacques Goldman : Non, mais j'y retravaille depuis deux mois, voilà ! Laurent Boyer : Bonne nouvelle !! Jean-Jacques Goldman : Parce qu'il y a des parties très difficiles à faire sur la prochaine tournée et que je ne peux pas les faire quinze jours avant. Je fais donc la petite demi-heure tous les jours. Laurent Boyer : C'est bien ça ! Comme quoi on dit souvent et on voit en ce moment les artistes travaillent tout le temps... Surtout d'un instrument, on ne peut pas se permettre de s'arrêter ou de se dire "Voilà ! Moi je joue du violon, bah, dans dix ans je reprends le violon même si j'ai arrêté dix ans". Jean-Jacques Goldman : Pour le violon, ce n'est pas possible. Pour les autres instruments, oui, c'est acquis, disons qu'on peut revenir à un niveau convenable au piano... Enfin, je ne parle pas pour du très très haut niveau... Mais on peut revenir à un niveau à peu près convenable au piano, à la guitare... Au violon, ce n'est pas possible parce qu'il n'y a pas de touche, donc on doit avoir une relation vraiment intime avec l'instrument et on ne peut l'avoir qu'avec le temps. Laurent Boyer : Et tu travailles tout les jours en ce moment ? Une heure par jour ? Une demi-heure ? Jean-Jacques Goldman : Une demi-heure par jour, oui... Laurent Boyer : Ça, ça laisse prévoir des choses sympas pour la tournée... Vous savez pourquoi on a mis "Rouge", Caroline ? Caroline : L'album "Rouge". Laurent Boyer : Voilà, c'était l'album de 93, l'album "Rouge". Egalement, là aussi, souvenez-vous, une pochette... Enfin, on n'appelle pas ça une pochette ? Un coffret de cd en métal à l'époque... En métal gravé, sculpté... Bon, Caroline : "Carole", vous savez pourquoi ?

Caroline : Carole Fredericks...

Laurent Boyer : Bravo ! "Sister" ? Caroline : Sister Jane.

Laurent Boyer : "Sister Jane" qui a été les débuts de Jean-Jacques Goldman en 1975 avec le groupe Taï Phong, donc "Sister" et "Jane", c'était évident. "Jones"... Pourquoi "Jones" ?

Caroline : Michael Jones.

Laurent Boyer : Le Gallois, l'ami qui a toujours été là sur les trios et qui est toujours là d'ailleurs. Il fait partie de la bande. D'ailleurs, je réponds pour toi Jean-Jacques, si tu connais le mec dont on parle, tu peux corriger, tu vois !

Jean-Jacques Goldman : Je l'ai vu il y a trois jours, on répétait encore ensemble et je le revois demain.

Laurent Boyer : Ça, c'est le copain de toujours... "Restos du Coeur" ?

Caroline : Je crois que Jean-Jacques Goldman est Président d'honneur des Restos du Coeur, non ?

Laurent Boyer : En tout cas, il s'en occupe activement pour monter l'émission de télé et faire la tournée.

Jean-Jacques Goldman : Je suis bénévole, en fait !

Laurent Boyer : Et d'ailleurs, les Restos du Coeur sont très prochainement. Jean-Jacques, parlons-en brièvement, je crois que vous tournez sous peu... Non, vous êtes à Marseille en concert, c'est ça ?

Jean-Jacques Goldman : Oui, tout à fait !

Laurent Boyer : Tu peux donner les dates ?

Jean-Jacques Goldman : 18, 20, 21.

Laurent Boyer : 18, 20, 21 au Dôme de Marseille pour les amis du sud mais c'est...

Jean-Jacques Goldman : Ne venez pas, c'est plein ! On n'a pas peur des mots !

Laurent Boyer [rire] : Ah ! Bon bien voilà ! Salut Jean-Jacques, merci d'être venu, bonne journée... Le truc bon : "Ne venez pas c'est complet"... En tous les cas, vous le verrez à la télévision parce que vous vous doutez bien que c'est filmé, ça passera sur TF1 plus tard, on vous tiendra informés du passage des Restos du Coeur avec 40 artistes sur scène cette année encore.

Jean-Jacques Goldman : A peu près, oui !

Laurent Boyer : Donc c'est toujours des surprises, des tas de gens... Il y a les habitués et puis à chaque fois des découvertes. Et des jeunes qui font partie de l'actualité... J'ai bien résumé là, ça va ?

Jean-Jacques Goldman : Parfait !

Laurent Boyer : Caroline, vous habitez quelle région ?

Caroline : Rouen en Normandie.

Jean-Jacques Goldman : Là où il y a le nouveau Zénith.

Caroline : Oui, où vous passerez au mois de mai, d'ailleurs ! Je vais chercher les places tout à l'heure.

Jean-Jacques Goldman : Il est bien le Zénith ?

Caroline : Je ne sais pas, je n'y suis pas encore allée.

Laurent Boyer : Mais, il doit être bien, les Zéniths sont bien en principe. Celui de Caen est parfait...

Jean-Jacques Goldman : Ils ont réussi à en rater quelques-uns dans certaines villes, quand même !

Laurent Boyer : Bon d'accord ! A bon entendeur...

Jean-Jacques Goldman : Mais en général, ils sont bien.

[...]

Laurent Boyer : Avec Jean-Jacques Goldman qui est notre invité, ce qui a fait que Caroline a gagné 450 euros tout à l'heure. Jean-Jacques, cette tournée commence quand pour "Chansons pour les pieds"... Ce nouvel album, tu vas évidemment le défendre sur scène mais à partir de quand ?

Jean-Jacques Goldman : A partir d'avril.

Laurent Boyer : Tournée dans toute la France, je présume...

Jean-Jacques Goldman : Je commence un peu avant sur l'île de la Réunion.

Laurent Boyer : Comme d'hab' ! Ami réunionnais, si tu nous écoutes, tu peux toi aussi aller voir Jean-Jacques Goldman. Les questions, vous êtes nombreux à nous en poser sur Jean-Jacques. Comme charité bien ordonnée commence par soi-même : une question de Anne-France pour Laurent : "Elles étaient bonnes les pâtes faites à la maison par Jean- Jacques Goldman ?". Ça, c'est un extrait du Fréquenstar de Goldman qui est passé il y a à peu près un mois. Je vous confirme qu'il sait faire les pâtes, vous l'avez vu sur l'album puisque Zep a fait les dessins qui vont bien. Il sait faire les pâtes, il a un petit truc à lui, il met une petite goutte d'huile dans l'eau...

Jean-Jacques Goldman : Oui ! Alors là ! Franchement, ce n'est pas un truc à moi. Il y a à peu près 99% des gens qui font des pâtes qui font ça. Tu fais donc partie des 1%...

Laurent Boyer : Elles étaient bonnes ses pâtes, il se débrouille en pâtes... En pâtes, il est bon. Le genre de questions qui tombent : "Ça fait quoi d'être le sauveur des chanteurs de la chanson française en détresse ?"

Jean-Jacques Goldman : Qu'est-ce que je peux répondre à cette question ? D'abord, ils ne sont pas en détresse et puis, de plus, j'ai l'impression de sauver personne.

Laurent Boyer : Mais c'est vrai que de temps en temps, tu as quand même mis dans le mille en écrivant des chansons sous des pseudos ou sous ton propre nom. C'est vrai que ça va plutôt bien, non ?

Jean-Jacques Goldman : On parle plus des choses qui réussissent que des choses qui échouent, par définition.

Laurent Boyer : Est-ce que tu sais pourquoi des fois ça ne va pas ? Je me rappelle d'un album pour un artiste, bon on va le citer, c'était Marc Lavoine. A une époque, tu as fais des titres pour Marc Lavoine sous le nom de O. Menor – homme en or, c'est un pseudo – qui n'ont pas forcément fait un carton. Quelle est ta réaction à ça après ou pendant ?

Jean-Jacques Goldman : Moi, je trouve ça normal qu'un titre ne marche pas. C'est très difficile qu'une chanson fasse son chemin comme ça parmi les succès. Donc, à la limite, je suis plutôt étonné du pourcentage qui fonctionne, plutôt que bon, de temps en temps... Tu sais, une chanson, c'est une adéquation entre un texte, entre une musique, entre une voix et aussi une image... Enfin, tu vois, on ne contrôle vraiment pas tout. Et ensuite, il y a une espèce de magie, heureusement incontrôlable, qui fait que tout à coup, une chanson est dans l'air du temps et que les gens vont se l'approprier ou non. Donc on ne fait que des propositions et voilà ! De temps en temps, elles sont reçues parce que tout fonctionne à ce moment-là, et l'image, et le texte, et la musique, et que ça marche avec les radios à ce moment- là, voilà ! Mais qu'on ne contrôle pas très bien !

Laurent Boyer : "Pourquoi vous n'avez pas de site officiel ?", nous demande justement quelqu'un qui surfe beaucoup sur le net, Marianne.

Jean-Jacques Goldman : Oui, je pense que c'est surtout parce que je ne suis pas du tout familiarisé avec... Je n'ai pas été initié à ça, au départ... Je ne suis toujours pas branché sur internet, je n'ai toujours pas d'adresse, enfin c'est trop nouveau pour moi, même si ça peut faire sourire beaucoup de gens. Mais je pense qu'on va essayer de faire un site officiel au sein de Sony, ne serait-ce que pour donner des informations pour faire taire les rumeurs, tout ce qui circule... Pour qu'il y ait une banque de données de base sur les dates, sur les endroits, sur les tournées... Où les autres sites pourront se référer.

Laurent Boyer : En revanche, tu dis que tu n'es pas très branché sur internet, mais tu composes aussi à l'aide d'un ordinateur. Tu as un Atari qui vient en soutien. Donc, tu sais manipuler l'informatique ?

Jean-Jacques Goldman : Oui, oui, j'ai appris pour des choses très simples. Je sais aussi me servir d'un minitel maintenant que cela existe depuis peu... Je sais programmer mon magnétoscope... J'apprends vraiment !

Laurent Boyer : Maintenant qu'il y a le DVD...

Jean-Jacques Goldman : Je prends le minimum obligatoire et j'y arrive mais je ne fais pas plus...

Laurent Boyer : Alors en parlant de DVD, Mike nous demande : le DVD "Chronique d'un album" va-t-il sortir dans le commerce ?

Jean-Jacques Goldman : Alors, aucune idée. A mon avis, non puisque c'était un peu comme ça... Donc, a priori non ! J'ai pas trop d'idée là-dessus.

Laurent Boyer : Ça serait une bonne surprise en tout cas parce qu'il y a des éléments du tournage, du disque "Chansons pour les pieds" de Jean-Jacques et il est possible, qui sait, qu'à la suite du DVD du concert... Quand tu arriveras à te servir d'un DVD !

Jean-Jacques Goldman : Non, non, mais moi je sais ce qui s'est passé, donc ce n'est pas grave si je ne le vois pas...

Laurent Boyer : "Pourquoi tu fais la tête sur le billet du concert ? Tu n'es pas heureux de repartir en tournée ?" C'est Guillaume qui nous demande ça. Il a dû acheter ses billets.

Jean-Jacques Goldman : Oui ! C'est-à-dire que c'est un billet où l'on voit surtout mes pieds. Donc, je n'ai pas trop regardé ma tête à ce moment-là... Mais bon, je suis très content de repartir en concert.

Laurent Boyer : Qu'est-ce qui va s'y passer justement sur scène, où l'on va te retrouver Jean-Jacques ? Forcément des surprises, j'imagine comme la fois dernière et comme les fois précédentes ? En revanche, qu'est-ce que tu peux nous livrer quant on a un album concept comme "Chansons pour les pieds" avec des gens en musico représentés. Il y a une fanfare sur l'album, une gigue, une tarentelle... Ça veut dire qu'il y a une instrumentation assez eclectique et vaste, comment peut- on imaginer ça sur une scène ?

Jean-Jacques Goldman : Ça va être assez simple, il y aura les mêmes musiciens que la dernière fois ! Là, j'ai commencé à te dire que je retravaillais le violon mais je n'insiste pas dessus car ça pourrait faire fuir les gens qui vont venir ! Mais, ça sera assez simple, comme d'habitude.

Laurent Boyer : Avec la question qu'on me pose : "Qui fera la première partie cette fois-ci ?"

Jean-Jacques Goldman : Bien ! Ecoute ! On a une nouvelle idée... Voilà.

Laurent Boyer : Aussi brillante que la fois dernière ?

Jean-Jacques Goldman : Aussi brillante que la fois dernière ? Je n'en sais rien, mais on va tenter une nouvelle idée un peu cinglée, voilà.

Laurent Boyer : Parce que la fois dernière, c'était déjà bien cinglé...

Jean-Jacques Goldman : C'était déjà bien cinglé, eh bien là, ça sera dans le même esprit mais on ne sait jamais si ça fonctionne, ces choses-là, tu vois ? Parce que ça part sur n'importe quoi. Donc, là on est parti sur une autre idée de fou et si ça ne fonctionne pas, on laissera tomber et on fera... Je ne sais pas quoi !

Laurent Boyer : J'explique... La fois dernière, il y avait une caméra sur scène, vous rentriez dans la salle, on attendait la première partie et il y avait un cadreur et une caméra qui filmait le public et il y avait évidemment quelqu'un qui se permettait de faire des petites bulles et quand il surprenait un couple dans le public, il lui disait : "Embrasse-la !". Le tout était retransmis sur un grand écran. La première partie, c'est le public qui la faisait lui-même et le public s'auto-chauffait et ça c'est une première. Je n'avais jamais vu ça, et ça a marché remarquablement bien. C'était une grande idée, ça !

Jean-Jacques Goldman : Oui, oui...

Laurent Boyer : C'est à dire que l'artiste, vous ne savez pas qui sait, l'artiste : c'est vous.

Jean-Jacques Goldman : Quand on a commencé les premiers essais, enfin les premières fois à la Réunion, on ne savait pas du tout ce que ça allait donner. D'ailleurs, cela n'a pas donné grand chose mais là, on s'est rendu compte de ce qui fallait faire pour faire réagir les gens... Comment s'adresser à eux. C'est vraiment une modification de chaque jour.

Laurent Boyer : Justement, Jean-Jacques Goldman "Chansons pour les pieds", le dernier album qui pèse à peu près 500 grammes parce que l'ensemble est une boîte émaillée, c'est toujours dans l'idée... C'est toi qui a fait la conceptualisation ?

Jean-Jacques Goldman : Pas du tout.

Laurent Boyer : Enfin, il y a Zep déjà et puis il y a une idée et voilà !

Jean-Jacques Goldman : Il se trouve que j'ai un ami et collaborateur qui s'appelle Alexis Grosbois, qui est tout à fait branché sur tout ce qui est visuel, tout ces objets, sur tout ce qui est dessin, photo, et qui est une espèce d'usine à idées, très agréable, parce que ça permet d'avancer.

Laurent Boyer : Voilà, Jean-Jacques Goldman avec "Chansons pour les pieds" qui était avec nous jusqu'à 16h30. Voici l'extrait "Ensemble" avec le flûtiau...

[Ensemble]


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