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Goldman et les choristes : ¨Un moment magique¨
(Midi Libre Alès-Cévennes, dimanche 6 août 2000)

Goldman et les choristes : ¨Un moment magique¨
Midi Libre Alès-Cévennes, dimanche 6 août 2000
Guy Privat
Retranscription de Laure Emilie Rey

Heureux, c’est sans retenue qu’il est allé à la rencontre des chanteurs

Hier à 16 h 20, le stade Pierre Pibarot est en effervescence. Jean- Jacques Goldman est annoncé d’une minute à l’autre.

Sur scène, les mille choristes honorent leur dernière répétition avant le spectacle du soir. On sent la tension monter. Comme à leur habitude, dans la dernière ligne droite, les chefs de chœur Jacky et Marco se lâchent, histoire de détendre l’atmosphère devenue pesante sous un ciel de plus en plus gris.

Soudain pénètre sur la pelouse une nuée de caméramen. Lorsqu’ils ont la bonne idée de s’écarter, le miracle. Jean-Jacques est là en chair et en os aux côtés d’un Michel Schwingrouber, heureux et comblé. Blouson de cuir et jean noirs, baskets et cheveux au vent, l’artiste avance timidement vers la scène, presque gêné.

Personne ne songe à l’aborder. Chacun distille cet instant magique. Une centaine de privilégiés occupent les chaises des premiers rangs sans se douter qu’ils vont assister au spectacle avant le spectacle.

Une fois sur scène, Goldman salue spontanément les huit musiciens et fait un signe de la main aux différents pupitres. Le contact est pris et ne cessera de se nouer tout au long de l’heure de répétition qui se terminera en véritable bain de foule.

Alors que tombent quelques gouttes, Rosario Pulcini donne le top départ du premier morceau que Goldman partagera le soir même avec le chœur. Lorsque la voix de Damien Blanchot du groupe Émotion entonne ¨J’ai peur de rien¨ [sic] sous le regard médusé de l’artiste, l’instant est particulièrement fort. Et lorsque le morceau s’arrête sous les applaudissements du public, Goldman se gratte la tête comme pour montrer son étonnement. Il en sera ainsi pendant près d’une heure. Dans ¨Rouge¨ et ¨Puisque tu pars¨, Jean-Jacques chante en duo avec Damien, Cynthia et Aurélia, la fille de Jacky Locks [un des chefs de chœur], qui ont l’impression de rêver. On pressent alors que la soirée sera grandiose. Entre chaque morceau, Goldman interpelle les chefs de chœur sur une portée musicale ou un détail technique. Quelque peu intimidé au départ, le chanteur au physique de grand adolescent est maintenant plus à l’aise. Les choristes en profitent pour quitter leur pupitre et venir le photographier au plus près.

Amusé, il saisit l’appareil d’une jeune choriste et appuie lui-même sur le déclencheur, son visage collé contre celui de la jeune fille. Frissons sur les gradins.

Michel Schwingrouber a alors l’idée d’organiser une séance de photos dans les pupitres, au cœur des choristes. Jean-Jacques Goldman se lance sans retenue dans l’aventure. Lui, plutôt timide et réservé, serre des mains et embrasse une foule de visages. La balance terminée, avant de disparaître, Goldman dit aux choristes : ¨Je crois que je ne vais pas venir ce soir. Le grand moment annoncé, je viens de le vivre maintenant !¨

Quelques minutes plus tard, l’artiste confiera dans la voiture qui le conduit à la Médiathèque où l’attend une flopée de journalistes : ¨Quoiqu’on vive dans notre métier, entendre, un jour, ses chansons chantées par mille voix, c’est une impression qui est absolument unique. Un peu dubitatif, il est vrai au départ, je ne regrette pas de m’être laissé entraîner dans cette aventure. Aujourd’hui, je ne vois pas comment on peut passer à côté de cet instant magique !¨


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