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Concert privé Jean-Jacques Goldman
(Chérie FM, 10 septembre 1999)

Concert privé Jean-Jacques Goldman
Chérie FM, 10 septembre 1999
Jean-Marc Morandini Retranscription d'Olivier Ambrosi et Monique Hudlot

Chérie FM live. Jean-Jacques Morandini reçoit Jean-Jacques Goldman.

Jean-Marc Morandini : Bonsoir et merci d'être avec nous ce soir. Je suis très heureux de vous retrouver après ces vacances, qui, je l'espère, ont été bonnes pour vous. Régulièrement, tout au long de cette année, nous allons nous retrouver pour des émissions exceptionnelles, des concerts privés avec les plus grands artistes du moment français et étrangers. Pour commencer, eh bien, c'est quasiment le numéro 1 français que nous retrouvons. C'est Jean-Jacques Goldman qui nous fait l'honneur d'être avec nous ce soir. Bonsoir, Jean-Jacques.

Jean-Jacques Goldman : Bonsoir.

Jean-Marc Morandini : Alors, tout de suite, on commence en musique. Jean-Jacques est à la guitare. C'est un concert privé. Je choisis donc la première chanson. On pourrait commencer peut-être avec "Filles faciles". Jean-Jacques Goldman.

Jean-Jacques Goldman : J'ai mis mes lunettes. J'ai amené mes textes parce que je ne me souviens jamais des textes. Donc…

Jean-Marc Morandini : Donc, Jean-Jacques pioche dans ses textes.

Jean-Jacques Goldman : Je pioche… Je pioche…

Jean-Marc Morandini : [rires] Ah, c'est du live, c'est clair. On vous l'a dit. C'est un concert live, c'est une interview live.

Jean-Jacques Goldman : Vous vous rappelez sur quel album c'était ? Ah oui, "Gris clair et gris foncé".

Jean-Marc Morandini : [rires] C'est quelle page ?

Jean-Jacques Goldman : "Filles faciles". Parce qu'en général, les gens connaissent les textes mieux que moi, alors j'ai l'air vraiment bête.

Jean-Marc Morandini : Donc, Jean-Jacques Goldman pour vous ce soir sur Chérie FM live, en direct, avec sa guitare, ses textes.

[Filles faciles]

Jean-Marc Morandini : Une question qu'on a dû vous poser mille cinq cents fois, et encore sans doute plus. Où est-ce que vous trouvez l'inspiration pour tous vos textes, pour vos chansons? Parce que vous écrivez beaucoup quand même. Vous êtes très productif.

Jean-Jacques Goldman : Pas tant que cela. Pas tant que cela.

Jean-Marc Morandini : Entre ce que vous écrivez pour vous, plus pour les autres.

Jean-Jacques Goldman : Oui mais comme je fais un album tous les quatre ans, cela doit faire moins d'une chanson par mois. J'avais calculé parce que c'est pas vraiment des cadences infernales.

Jean-Marc Morandini : Vous dites que vous avez toujours des idées pour…

Jean-Jacques Goldman : Non, non. J'en ai pas toujours. Cela vient… Justement là, par exemple, j'ai fait un an et demi de tournée. J'ai eu zéro idée. Parce que la tournée n'est pas propice à ça. Donc, il faut s'arrêter, il faut lire, il faut regarder un peu autour de soi, il faut écouter de la musique, il faut regarder la télé, il faut lire le journal et là, cela revient… parfois.

Jean-Marc Morandini : Pour qui vous aimeriez écrire par exemple et cela n'a pas été fait aujourd'hui?

Jean-Jacques Goldman : Bien là, j'ai pas d'envie particulière. J'avais vraiment une envie particulière pour Céline et là je lui ai demandé.

Jean-Marc Morandini : C'est vous qui avez demandé en fait.

Jean-Jacques Goldman : Oui, oui. Pour Céline, c'est moi qui ai demandé.

Jean-Marc Morandini : Qu'est-ce que vous pensez de son succès qui est planétaire? Est-ce que, quelque part, c'est quelque chose qui vous fait envie? Vous l'enviez ou vous vous dites "Oh la la, la pauvre, quelle pression elle a sur la tête"?

Jean-Jacques Goldman : Moi, je l'envie, elle, parce qu'elle a toujours souhaité ça et puis elle y arrive. Enfin c'est pas que je l'envie. Je suis vraiment content pour elle. Moi, j'ai jamais vraiment rêvé à ça.

Jean-Marc Morandini : Parce qu'on a l'impression que vous êtes un peu à l'opposé de ça. Vous auriez pu arriver ici avec une limousine et six gardes du corps. Vous arrivez toujours simplement. Donc, on se dit presque que si vous aviez ce succès planétaire, ce serait presque un handicap pour vous. De ne plus pouvoir sortir dans la rue, ne plus pouvoir vous balader.

Jean-Jacques Goldman : Oui, déjà, moi je trouve, il y a un énorme problème, c'est le fait d'être obligé de faire des stades, par exemple. Elle est condamnée aux stades. Sinon elle fait des tournées qui durent 10 ans. Elle va jouer à Melbourne, elle va jouer à Vienne, elle va jouer à Milan. Soit elle ne fait que des petites salles mais elle laisse 200 000 personnes par ville. C'est un problème.

Jean-Marc Morandini : Vous étiez au Stade de France. Vous êtes monté sur scène avec elle. Vous avez ressenti quoi en montant ainsi au Stade de France?

Jean-Jacques Goldman : C'est juste un mauvais moment à passer, quoi.

Jean-Marc Morandini : Ensuite, je vous ai vu. Vous êtes allé dans le public et vous avez regardé cela vraiment en spectateur.

Jean-Jacques Goldman : Oui.

Jean-Marc Morandini : Vous aviez quel regard ? Un regard de spectateur, de professionnel sur sa prestation, d'ami ? C'était quoi votre…

Jean-Jacques Goldman : De spectateur qui la connaît. Mais je regardais, j'écoutais. J'ai écouté les arrangements. Moi, je découvrais un peu ce spectacle aussi. D'abord un spectateur. Mois j'adore aller au concert. Je vais voir tous les concerts. Donc celui-là en particulier. [Céline Dion : S'il suffisait d'aimer]

Jean-Marc Morandini : Si vous venez de nous rejoindre, nous sommes toujours sur Chérie FM en compagnie de Jean-Jacques Goldman pour le premier concert privé de la saison sur Chérie FM. Je vous propose de continuer en musique, tout simplement. Jean-Jacques a repris sa guitare en main et c'est 'Tout était dit' en live ce soir pour vous...

[Tout était dit]

Jean-Marc Morandini : Jean-Jacques, on parlait des années 80, on parlait de cette époque. Est-ce que vous pensez que votre public vieillit avec vous, que c'est un public fidèle qui vous suit ? Par rapport à la perception que vous avez dans les concerts.

Jean-Jacques Goldman : Ben on a eu une perception un peu fausse dans les concerts, parce qu'on est en face des gens qui sont debout. Et incontestablement les gens qui sont debout sont plutôt jeunes. Donc il semble qu'il y ait encore des jeunes, mais je pense que l'essentiel sont des gens du début qui sont restés fidèles... et qui vont s'asseoir.

Jean-Marc Morandini : Est-ce que vous pensez... [rires]

Jean-Jacques Goldman : Mais enfin je peux pas leur en vouloir parce que moi je m'assieds aussi donc, sur scène.

Jean-Marc Morandini : [rires] Donc faut mettre plus de sièges dans les salles de vos concerts.

Jean-Jacques Goldman : Mais c'est ce qu'on fait ! Non, non, c'est ce qu'on fait.

Jean-Marc Morandini : C'est vrai ?

Jean-Jacques Goldman : Très, très sincèrement, oui. Je fais plus maintenant des salles... Il y a une époque on faisait des espèces de halls où il y avait 10 000 places debout. Maintenant c'est impensable.

Jean-Marc Morandini : Pourquoi vous pensez que vous êtes moins en phase alors, j'ai envie de dire, avec ce jeune public ? C'est vrai que moi, je me souviens quand j'avais 15 / 16 ans, on me demandait : 'tes chansons c'est quoi ?' ; moi c'était plutôt 'Goldman'. Mais aujourd'hui on me dit... aux jeunes, quand on leur dit : 'vos chansons c'est quoi ?' ; ben c'est plutôt du rap, de la dance. C'est un problème de rythme musical simplement, ou un problème de texte aussi ?

Jean-Jacques Goldman : Oh c'est un...

Jean-Marc Morandini : De génération ?

Jean-Jacques Goldman : Je crois que c'est un problème de génération. Enfin c'est normal. Je pense que les petites soeurs ou les petits frères ne mettent pas dans leur chambre le poster du grand frère ou de la grande soeur.

Jean-Marc Morandini : Oui.

Jean-Jacques Goldman : Ça c'est clair... Ou alors il faut qu'on meurt et donc là il peut y avoir quelques posters de... On voit des posters de Marylin Monroe ou alors des posters de Jimi Hendricks qui reviennent un peu. Voilà.

Jean-Marc Morandini : Vous pensez quoi vous du rap, de la techno ? Vous écoutez ça des fois ?

Jean-Jacques Goldman : Franchement, j'écoute un peu contraint et forcé à la radio... Franchement, le rap... Bon, on m'a dit que c'est le retour de la chanson à textes...

Jean-Marc Morandini : Mmmmh ? Pour ceux qui écoutent derrière le poste, je dois dire que Jean-Jacques sourit à ce moment là, quand même. [rires] Vous trouvez pas, c'est vrai, qu'il y a un peu plus de texte quand même que dans une chanson de boys band quoi, dans une chanson de rap, a priori ?... Un peu plus ?

Jean-Jacques Goldman : Malheureusement il y en a plus, oui...

Jean-Marc Morandini : [rires] Bon, alors éloignons-nous peut-être un peu du rap pour retrouver celui qui était en concert live sur Chérie FM, comme vous Jean-Jacques ; c'était juste avant l'été. Voici Francis Cabrel et 'le reste du temps'...

[Francis Cabrel : Le reste du temps]

Jean-Marc Morandini : Jean-Jacques Goldman, toujours en concret privé ce soir sur Chérie FM et une question tout de suite dans le public. Et là ce soir, qui veut poser une question à Jean-Jacques ? Mademoiselle, oui peut-être...

Marianne : Oui bonjour Jean-Jacques. Marianne.

Jean-Jacques Goldman : Bonjour.

Marianne : Moi je voudrais savoir pourquoi la chanson 'En passant' a été supprimée au long de la tournée, parce que c'est quand même le titre de l'album, c'est encore le titre du live, et c'est un leitmotiv quoi, sur cette tournée. Donc pourquoi ça a été supprimé ?

Jean-Jacques Goldman : Et en plus c'est le nom de la tournée, en plus...

Marianne : Et en plus, oui. Et moi j'avais que cette chanson là dans la tête quand je suis sortie.

Jean-Marc Morandini : C'est tout ? [rires] C'est tout ?

Marianne : Non, mais elle était placée à un endroit qui faisait que c'était un apaisement d'un coup, quoi.

Jean-Jacques Goldman : Mmmmh.

Marianne : Et bon, pourquoi ?

Jean-Jacques Goldman : Et bien on l'a jouée cette chanson, on l'a jouée, je sais pas, une vingtaine de fois, et on n'a jamais trouvé sa place dans le concert. La première tournée, on a fait, je sais pas, 5 ou 6 concerts à la Réunion, peut-être même plus. Ensuite on a commencé par l'ouest ; on la jouait. Et chaque fois on la changeait de place. Alors je l'ai mise en fin de première partie. Je l'ai mise en début de deuxième partie. Je l'ai mise en fin de... en fin-fin, etc... Et chaque fois elle posait un problème. C'est une chanson un peu spéciale, et on n'a pas trouvé sa place. Elle posait un problème dans l'équilibre, je peux pas vous expliquer pourquoi... Un concert ça a un équilibre qui est extrêmement, extrêmement fragile sur l'enchaînement des chansons. Et celle-ci on trouvait pas sa place ; elle tuait un peu les chansons qui venaient après. Donc finalement moi j'ai décidé de l'enlever, voilà... On l'a beaucoup tentée.

Jean-Marc Morandini : Alors vous aimeriez écouter quoi comme chanson ?

Marianne : Moi, ce serait surtout pour ma maman qui est derrière, et elle adore 'Lisa' comme chanson. Est-ce que ce serait possible ?

Jean-Jacques Goldman : Ah, 'Lisa'... Je l'ai pas ! Oh le piège...

Jean-Marc Morandini : [rires] Bon, on en trouve une autre ?

Marianne : C'est un Do au départ comme accord.

Jean-Marc Morandini : [rires] Merci !

Jean-Jacques Goldman : Attends, je fais 'na na na' alors...

Marianne : Ah ben non ! Avec les paroles !

Jean-Jacques Goldman : Je les ai pas. Je me souviens pas.

Marianne : Vous voulez que je vous les souffle ?

Jean-Jacques Goldman : C'est quoi le premier...

Marianne : 'Verts et bruns à la fois'.

Jean-Jacques Goldman : Comment ?

Marianne : 'Verts et bruns à la fois'.

Jean-Jacques Goldman [chante] : Verts et bruns à la fois... après je me rappelle plus...

[Marianne chante avec lui : Lisa]

Jean-Marc Morandini : [rires] Vous êtes en tournée bientôt, mademoiselle ?

Marianne : Comment ?

Jean-Jacques Goldman : Ah, non. C'est vrai.

Jean-Marc Morandini : Bon une autre, allez une autre.

Marianne : Euh, une autre...

Jean-Marc Morandini : Oui, mais pas un piège !

Marianne : 'Le coureur' pour la rythmique.

Jean-Jacques Goldman : Ah oui. Ça je la connais !

Jean-Marc Morandini : Ah ! [rires] Ben voilà.

Jean-Jacques Goldman [chante] : Je courais sur le sable abrité... [il s'arrête] Non ! Je courais sur la plage ! C'est parce que je reviens de vacances...

[Le coureur]

Jean-Marc Morandini : Merci beaucoup Jean-Jacques. On vous retrouve dans un instant. Tout de suite quelqu'un pour qui vous avez écrit, oui, oui, c'est Johnny Hallyday sur Chérie FM avec un extrait de son tout dernier album...

[Johnny Hallyday : Un jour viendra] [Pubs]

Jean-Marc Morandini : Retour dans les studios de Chérie FM avec Jean-Jacques Goldman toujours. Notre invité, ce soir, à la guitare, pour vous, en concert privé. Voici donc 'Ton autre chemin'. C'est l'extrait de l'album 'Positif' de Jean-Jacques. Jean-Jacques Goldman à la guitare...

[Ton autre chemin]

Jean-Marc Morandini : Et bien Jean-Jacques ne lâchez pas la guitare. Il y a sur votre album live 'Pas toi' en rap. On peut s'en faire un petit bout là, juste pour le plaisir ?

[Il joue en fait la version reggae : Pas toi]

Jean-Marc Morandini : J'ai lu dans une interview que vous n'arriviez jamais à dire 'je t'aime'. C'est vrai ça ?

Jean-Jacques Goldman : J'ai du mal...

Jean-Marc Morandini : Non, mais c'est vrai que l'amour c'est quand même très important dans votre répertoire, dans ce que vous écrivez.

Jean-Jacques Goldman : Oui, mais il y en a tellement qui le disent et qui ne le vivent pas.

Jean-Marc Morandini : Mmmmh.

Jean-Jacques Goldman : Il peut y en avoir qui le vivent et qui ne le disent pas.

Jean-Marc Morandini : Il y a même des chansons qui s'appellent comme ça. 'Je t'aime'...

Jean-Jacques Goldman : Ouais.

Jean-Marc Morandini : C'est clair.

Jean-Marc Morandini : Et bien Jean-Jacques je vous propose tout de suite d'écouter une nouveauté Chérie FM. C'est Véronique Sanson qui rend hommage à Michel Berger. Ecoutez, c'est superbe. C'est 'Le paradis blanc'

[Véronique Samson : Le paradis blanc]

Jean-Marc Morandini : Je parlais tout à l'heure de votre dernier album, qui est un album live qui vient de sortir. L'extrait qu'on entend beaucoup actuellement sur Chérie FM c'est 'Nos mains'.

Jean-Jacques Goldman : Oui.

Jean-Marc Morandini : On peut en faire une petite version acoustique, peut-être ?

Jean-Jacques Goldman : Oui...

[Nos mains]

Jean-Marc Morandini : Je voudrais deux réactions sur deux 'on dit'. Alors on dit qu'il y a un 'style Goldman'. Ça fait quoi pour vous le 'style Goldman' ?

Jean-Jacques Goldman : Le 'style Goldman' c'est les gens qui sont sympas. Ils disent : 'ouais, il y a un style Goldman'. Et les gens qui sont pas sympas, il disent : 'ouais, il fait tout le temps la même chose'.

Jean-Marc Morandini : [rires] Et comment vous le définiriez ce style en fait ? C'est quoi le 'style Goldman' ?

Jean-Jacques Goldman : Oh, tout le monde a des tics, un peu, musicaux. Je sais pas, le style... Moi je sais d'où ça vient, quoi... J'ai beaucoup écouté de musique anglaise des années 70, enfin 60 / 70... Et puis après j'ai essayé de mettre des mots français là-dessus, voilà.

Jean-Marc Morandini : On dit aussi que vous êtes un garçon gentil.

Jean-Jacques Goldman : Ouais, ouais, ouais... Je suis plutôt gentil, ouais. C'est vrai.

Jean-Marc Morandini : [rires] Et un garçon gentil ça peut survivre dans l'univers du show bizz ?

Jean-Jacques Goldman : Ben faut être capable d'être extrêmement méchant... ce que je suis capable d'être aussi.

Jean-Marc Morandini : Ah, aussi quand même.

Jean-Jacques Goldman : Ouais. Enfin, a priori je suis gentil, mais assez teigneux, si on le souhaite, quoi.

Jean-Marc Morandini : Oui.

Jean-Jacques Goldman : Je suis disponible...

Jean-Marc Morandini : [rires] Bon, on se fait une chanson encore ? En entier cette fois. Si vous voulez bien...

Jean-Jacques Goldman : Euh, oui...

Jean-Marc Morandini : Celle que vous voulez. Je vous laisse choisir. Comme ça vous me direz pas 'j'ai pas les textes' ou 'c'est compliqué à jouer'.

Jean-Jacques Goldman : 'Comme toi' ...

Jean-Marc Morandini : Ah oui, c'est bien ça ! Oui, c'est une bonne idée.

Jean-Jacques Goldman : Le problème c'est que c'est extrêmement haut. C'était à une époque où j'avais pas mué encore... Et alors maintenant je rame...

[Comme toi]

Jean-Marc Morandini : Merci beaucoup Jean-Jacques. Vous restez avec nous. On se retrouve juste après la pub...

[Pubs]

Jean-Marc Morandini : Le temps passe vite. Il est bientôt 20 heures. On approche donc tout tranquillement de la fin de ce Chérie FM live avec Jean-Jacques Goldman, Chérie FM live exceptionnel puisque Jean-Jacques nous fait le plaisir d'être en concert privé pour nous, pour vous les auditeurs de Chérie FM. Alors tout de suite, et bien, place à la musique. Seul à la guitare, voici Jean-Jacques Goldman et 'Puisque tu pars'...

[Puisque tu pars]

Jean-Marc Morandini : Allez, dernière question donc, qui est une question traditionnelle dans cette émission. En fait c'est : est-ce que vous avez encore des rêves, et si oui lesquels ? ... Quand on a le succès que vous avez, à quoi on rêve ?

Jean-Jacques Goldman : J'ai pas du tout de rêve professionnel.

Jean-Marc Morandini : Ah bon.

Jean-Jacques Goldman : Non... Euh, sur le plan privé j'ai 2 / 3 ...

Jean-Marc Morandini : [rires] Professionnellement, non. Pas de...

Jean-Jacques Goldman : Non, non.

Jean-Marc Morandini : Ben on va pas rentrer sur le plan privé, donc.

Jean-Jacques Goldman : Voilà.

Jean-Marc Morandini : Donc voilà. Merci beaucoup Jean-Jacques d'avoir été avec nous ce soir pour cette rentrée sur Chérie FM. On se quitte avec une chanson. Ce que vous voulez... Comme ça, pour nous quitter...

Jean-Jacques Goldman : Moi je sais pas, moi... Allez-y...

[Propositions dans le public]

Jean-Jacques Goldman : Comment ? 'Ne lui dis pas' ? ... 'On ira' ? ...

Jean-Marc Morandini : 'On ira', ah ?

Jean-Jacques Goldman : 'Bonne idée' ? ... Je sais pas. Je peux faire les trois.

Jean-Marc Morandini : Et ben allons-y ! On fait les trois. Voilà. Tant pis, je vois l'avais dit : on débordera.

Jean-Jacques Goldman : Je vais faire un petit bout des...

Jean-Marc Morandini : ... Un petit bout des trois. Merci Jean-Jacques.

[On ira] [Bonne idée]

Jean-Marc Morandini : C'était Jean-Jacques Goldman ce soir sur Chérie FM. Merci beaucoup Jean-Jacques d'avoir été notre invité et puis surtout de nous avoir livré ce concert privé pour les auditeurs de Chérie FM. Je sais que c'est rare et que vous venez assez rarement dans les radios. Donc merci de nous avoir fait cet honneur.


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