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Céline Dion : Aussi bon que "D'eux", la surprise en moins
(Le Soleil, 8 septembre 1998)

Céline Dion : Aussi bon que "D'eux", la surprise en moins
Le Soleil, 8 septembre 1998
Michèle Laferrière
Retranscription de Monique Hudlot

En 1995, "D'eux" avait soufflé ses fans et ses détracteurs. Jean- Jacques Goldman nous avait révélé l'âme de Céline Dion qui ne s'était plus sentie obligée de défoncer des barrières de décibels pour se faire entendre. L'émotion était là, sur papier, dans les mots et la musique de Goldman, biographe avant l'heure de la star québécoise. Guidée par cet alter ego de génie, Céline Dion avait véhiculé cette charge émotive par sa voix transfigurée. "D'eux" s'est écoulé à plus de six millions et demi d'exemplaires dans la francophonie.

Goldman et Dion se sont remis ensemble au travail. "S'il suffisait d'aimer", le résultat de leur seconde collaboration, sort en magasins aujourd'hui. Ça va marcher fort, évidemment, peut-être plus qu'avec "D'eux", pas parce que c'est meilleur, mais parce que Céline Dion a maintenant la notoriété d'une Barbra Streisand. "S'il suffisait d'aimer" est de la même eau que son frère, mais il ne nous étonne plus. C'est là son défaut. Son seul. S'appuyant sur son talent de mélodiste ainsi que sur sa facilité d'aligner des mots simples et de superposer des phrases collées sur le réel, Goldman s'est en effet référé à une recette drôlement efficace. Après une première écoute un peu distraite, ses airs s'incrustent dans la tête et provoquent l'envie d'y revenir.

Plusieurs des chansons de cet album méritent un cinq sur cinq. "Je crois toi", la première, pour la guitare, le violoncelle et la poignante mélodie ; "On ne change pas", pour le portrait juste et intime que Goldman dresse de sa chanteuse ; "En attendant ses pas", pour le rythme et une espèce de joie très peu habituelle venant de Céline Dion. L'écriture raffinée de Jean-Jacques Goldman se situe à des années-lumière de celle de Diane Warren et de ses collègues américains, maîtres ès fast-food de la chanson d'amour quétaine.

Évidemment, Céline Dion s'échauffe parfois plus que nécessaire, en tendant vers les plus inaccessibles octaves. Mais la dominante de "S'il suffisait d'aimer" réside encore dans la retenue de sa voix.

Erick Benzi signe deux chansons ainsi que les arrangements. Goldman, lui, s'est installé aux commandes de la réalisation. Il a mis des choeurs (dirigés par Yvan Cassar), une chorale gospel, un orchestre classique, un peu de rock, un rythme blues. Mais la facture est pop, définitivement pop. Les deux chansons que Céline a interprétées à Boston, "Terre", puissante et up tempo, et "S'il suffisait d'aimer" , très douce, ont reçu un ardent accueil. À quand une date pour un spectacle à Québec et un énième triomphe ?


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