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Goldman est de retour
(Nord Eclair )

Goldman est de retour
Nord Eclair
16 mai 1998 Auteur : S.B.

[annonce en première page] Goldman est de retour

[photo légendée] (Le sourire de Goldman et une folle ambiance au Zénith)

[commentaires] Ils étaient 6 000, des fans de tous âges, pour voir ce grand garçon qui envoie ses notes d'amitié du cote du cœur. Et quand la musique est bonne, ça donne un beau retour comme hier soir sur la scène du Zénith à Lille. Jean-Jacques fera de nouvelles haltes dans notre région en octobre (c'est déjà plein) et en novembre.

[article] [titre] Goldman, plus près de nous...

[sous-titre] Revenu de Là-bas, Goldman fait un beau retour en force sur une scène aux élans d'amitié et de fidélité. Six mille personnes hier soir au Zénith de Lille.

[première photo avec le titre suivant] Un garçon simple pour un retour de délire : 6 000 fans venus hier rendre hommage à celui qui traverse les âges et les scènes comme il lui plaît.

Cette fois-ci, c'est une ambiance d'amitié masculine, qui tranche nettement avec les chœurs de l'armée rouge...

[seconde photo avec le titre suivant] Il leur a dit merci de n'avoir pas changé. Les six mille en question le lui ont bien rendu.

[article] Un garçon discret mais qui sait déplacer 6 000 fans de tous âges. Un homme en toute simplicité, mais avec canon de vraie neige plastique et faux éclairs du Nord, une batterie de lumières et une cavalerie d'images vidéo. Jean-Jacques Goldman est de retour, pareil à ce qu'on en dit dans les journaux : jean noir et œil charbon, tee-shirt gris et sourire limpide, sans fausse note, pour faire honneur à ce qu'il s'est choisi pour valeur : un peu de modestie, beaucoup d'amitié, des mots simples qui ne grappillent jamais trop loin du cœur... Il est revenu, sans armée rouge mais avec Michael Jones, sans Carole Fredericks mais avec quelques vieux succès, sans idée vraiment précise de ce qu'il allait cette fois-ci pouvoir offrir a son public dans cette tournée qui l'emporte pour plusieurs mois. Alors, c'est Goldman un peu plus nu qui s'est montré hier : un gentil homme que l'on écrirait volontiers en un seul mot.

Ce qu'on a follement aimé : le sourire de Goldman quand il laisse son public chanter. Et même s'il fait écrire les paroles sur écrans géants des fois qu'on en ait oublié les plus jolis mots, la petite valse de ce dialogue en va-et-vient chahuteur et chaleureux avait de quoi entraîner les plus statiques. Et puis le solo de Goldman au violon, comme devant le jury d'une première année de conservatoire, crispé sur l'instrument, sublime de ne pas vouloir mal faire.

Ce qu'on a follement aimé : Le public, bigarre, colore, enthousiaste, pères venus accompagner leurs fistons, maman venue seule pour échanger un brin de bonheur contre une soirée foot, jeunes filles avec quelques rides et la nostalgie de leurs années bac, couples d'amoureux pour se déclarer la flamme avant qu'elle ne vacille... Trois heures durant, ceux-là n'ont pas démérité, offrant a Jean-Jacques Goldman la vue imprenable d'une foule totalement dévolue et si joliment fidèle.

Ce qu'on a bien aimé : le clin d'œil de Jean-Jacques Goldman à son répertoire. Du premier album au plus récent, des titres moins connus et d'autres inoubliés, un montage vidéo des photos de Jones et Goldman pour remplacer Brett Sinclair et Dany Wilde et retracer l'histoire d'une amitié depuis le petit groupe Tai Phong jusqu'en... 2040, tous deux rendus vieillards par la magie de la technique vidéo, chantant encore devant un tout petit parterre de mamies enivrées. Et puis encore un début de concert comme une fin de soirée en taverne : sans femme et avec beaucoup de complicité, une table entre mecs où la bière sert de caresse.

Ce qu'on a aimé tout court : des morceaux qui se chantent comme dans les disques, pour pouvoir les suivre et s'en rendre fiers : « Elle a fait un bébé toute seule », « Là-bas », « Quand la musique est bonne »... Et l'amusante digression sur un de ses morceaux en version jazz, hard-rock, reggae, rap, tango... Imaginez tout ça sur "quoi que je fasse, où que je sois, rien ne t'efface, je pense à toi".

Ce qu'on a moins aimé : une première partie un brin fastidieuse et facile ; on a inventé la mise en jambes interactive, pour 20 minutes : une camera qui se promène dans le public, choisit ses cibles et les rebalance sur écrans géants avec en incrustation les invitations au bisou-bisou, prouve-que-tu-l'aimes, peut mieux faire... Le tout en rythme techno pour être de son temps. Au delà des 5 minutes, ça lasse.


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