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Le club des cinq de JJG
(C'est grâce à eux si la musique est bonne)

Le club des cinq de JJG
C'est grâce à eux si la musique est bonne
Le Journal de l'Île de la Réunion, le 27 mars 1998 Marine

Ils seront encore tous là ce soir et demain pour assurer comme prévu la fin de la tournée sous les étoiles de Saint-Gilles aux côtés de Jean-Jacques Goldman. Michael, Claude, Christophe, Jacky et l'autre Christophe... les premiers de ses fans, ceux sur qui il peut compter pour faire son show n'importe où, en toute sérénité. Who's who d'un club musical particulièrement convivial et étroitement lié à la Réunion.

Michaël Jones "Je finirai ma vie ici !"

Honneur aux anciens. Même s'il n'est pas l'aîné Michaël est le plus vieux complice en musique de JJG. Il a 46 ans, mesure 1,80 m, pèse 75 kilos et arbore aujourd'hui par coquetterie une batterie de chapeaux sur scène comme dans la vie. L'histoire ne vous dira pas pourquoi, on a promis de rester coit. Mister Jones est né au Pays de Galles où il a fait ses premières armes à la guitare "dans des petits groupes sans importance". C'est en tout cas ce qu'il dit après des années de succès partagés en d'autres compagnies. Dans les années 70 il a fait partie de certain "Week-end Millionnaire" avant de rallier "Taï-Phong" où il a retrouvé Jean-Jacques pour ne plus le quitter professionnellement, sauf pour exercer ses talents dans sa propre formation qui a produit l'an dernier un album intitulé "A consommer sans modération". "Du blues en français", précise le guitariste fétiche de JJG qui vit en France depuis un bout de temps. il habite à Lyon et soit dit en passant est divorcé et papa de trois filles (20, 17 et 3 ans). Ses passions ("autres que féminines et musicales") sont plutôt sportives : "Je suis pilote d'avion depuis huit ans, je joue au golf, au squash, je fais du tir au pistolet (un anti-stress idéal), et je ne vais pas tarder à me mettre à la voile". Pas de grand changement depuis son dernier passage à la Réunion si ce n'est qu'il porte des lunettes, ce qui n'a rien de bien étonnant pour un quadra avancé "Oui, seulement ça m'a pris du jour au lendemain, j'y voyais flou, ce qui était plutôt impressionnant mais on a découvert que j'étais myope, tout simplement." Cette nouvelle tournée s'avère plus cool pour Michaël qui n'est pas à l'affiche comme c'était le cas pour Frédericks-Goldman-Jones : " Donc pas d'interviews, de promo, d'émissions de télé... je suis simplement un musicien et ça me fait des vacances le reste du temps. Ce qui me plaît c'est que les 2/3 du spectacle sont des interprétations acoustiques et ce qui m'amuse c'est de jouer pour les besoins du spectacle de tout un tas d'instruments nouveaux, bouzouki, banjo, guitare à douze cordes... juste pour le fun !" Ça tombe bien car Michaël Jones se déclare justement plus qu'heureux de revenir dans cette île. "D'ailleurs je reviens tout le temps, j'étais là en novembre, je suis revenu en janvier, me revoilà et je crois bien qu'un jour je finirai ma vie ici, du côté de Saint-Leu. La Pointe des Châteaux, ça me plairait bien !".

Claude Lepéron L'esprit de famille

C'est presque l'aîné, l'un des plus fidèles aussi, vu qu'il travaille avec JJG depuis quatorze années et qu'il l'a toujours accompagné ici. Claude, le Nantais a 50 ans tout rond, il mesure 1,74 m et pèse 73 kilos. La musique, il est tombé dedans avec Voulzy quand ils étaient petits, ou presque. C'était en 1963 à Nogent et leur groupe avait pour nom les "Pierrafeux", comme le dessin animé de l'époque. Guitare basse en bandoulière, Claude a ensuite joué les G.O. au Club Med en 67, accompli son service militaire et enchaîné les orchestres de bal pendant une dizaine d'années jusqu'à ce que Voulzy l'appelle pour sa "Rock Collection" et que dans la foulée il embraye sur les tournées d'Alain Souchon qu'il a accompagné jusqu'en 84. "Là, j'ai rejoint Jean-Jacques et j'y suis encore", constate Claude, heureux de son sort. En marge du plan Goldman, il travaille avec Michaël et a monté son groupe à Nantes avec un copain américain, le Tree-O. "J'ai toujours pensé "groupe" et je n'ai jamais imaginé de faire de la musique autrement", déclare ce père de famille de trois enfants (Charles, Jocelyn et Pauline) dont la maman, Suzy, est réunionnaise. Ce qui le lie lui aussi tout particulièrement, on l'aura compris, à cette île de rêve. La nouvelle tournée n'est pour lui, ni tout à fait la même ni tout à fait une autre: "Quand j'ai découvert l'album, j'étais vraiment surpris, parce qu'il y a tellement d'intimité dedans par rapport aux précédents que j'ai eu peur que ce ne soit pas évident de faire passer tout ça devant un public. Mais finalement, c'est possible. On inaugure en même temps une nouvelle formule technique avec les "ears monitors", ces espèces d'oreillettes qui nous donnent directement les retour de scène. Ça déboussole un peu au début, et puis on s'y fait et on est contents", déclare Claude Lepéron ravi de la vie qu'il mène au sein de cette "grande famille" comme il dit avant de conclure: "J'ai pas envie que ça s'arrête !".

Christophe Nègre "Mes meilleurs potes vivent à la Réunion"

Ça c'est le Christophe qui ne manque pas d'air et qui en joue à bout de souffle (contrairement à l'autre qui le brasse et le pourfend de ses bras puissants pour mener les concerts à la baguette). Aux côtés de l'homme en or, il joue en quelque sorte les types en cuivre, ce qui n'a rien de péjoratif vu que Christophe Nègre sort des sons de pur vermeille de ses instruments. Les saxos en tous genres et les flûtes aussi. Il a 37 ans et vient de Paris. 1,73 m pour 68 kilos et papa d'un super Pablito de 2 ans. On l'a découvert avec JJG en 91 mais il est revenu entre-temps avec Philippe Laville. Son genre ? Eclectique. "J'ai commencé par le classique en étudiant le saxophone dans la même classe qu'un copain que vous connaissez bien à la Réunion puisqu'il s'agit de Luc Joly. On a eu le même prof qui apparemment était un bon, vu ce qu'on est devenus !" s'esclaffe Christopher qui a ensuite fait ses classes aux Etats-Unis, à la Berkeley School, référence s'il en est. "Et après, je me suis efforcé de faire le plus de choses possible : du rythm'n blues avec les Temptations et les Four Tops, notamment, du jazz en quartette, du classique aussi, genre messes contemporaines, de la variété avec un maximum de musique antillaise, et puis des télés en pagaille avec Nagui, Drucker, et cie. Et aussi la "Légende de Jimmy", de Michel Berger, à Mogador... avant de retrouver Jean-Jacques en 91 et de venir à la Réunion pour la tournée. Après j'ai accompagné d'autres chanteurs mais j'ai également travaillé sur les albums que fait JJG , notamment sur celui de Céline Dion. On a été content de moi, alors me revoilà ! J'adore ce concert j'aime beaucoup l'unplugged et je suis servi. Je trouve que l'acoustique rajoute beaucoup d'émotion et de par ma formation, je suis client.

D'ailleurs je multiplie les instruments, trois sax, des flûtes irelandaise, traversière, un mélodica, etc. je prends le boulot d'un tas de gens, quoi ! "constate, enchanté, le copain de Luc Joly et aussi de Didier Makaga, qu'on a vu ici pour la première fois sur les concerts de Lavilliers, il y a une quinzaine d'années et qui est revenu s'installer à la Réunion. "Un pays où j'adore jouer", commente Christophe Nègre. Le public est génial et on est tout de suite récompensés !

Jacky Mascarel "La musique avec JJG, c'est l'affaire de ma vie !"

Il s'appelle Jean-Jacques lui aussi et ce n'est pas là le seul point commun avec le chanteur qu'il escorte maintenant depuis onze ans. Comme lui il a commencé sa carrière dans les églises, en chantant non pas du gospel mais des chants religieux ou régionaux, à Villeneuve-sur-Lot, avant de se mettre au piano à 11 ans. C'est lui le doyen de l'équipe Goldman, aujourd'hui. Un quinqua à peine dépassé et papa déjà depuis pas mal d'années. Le sieur Mascarel culmine à 1,65 m pour 58 kilos tout musclés et adore chanter, et pas seulement façon Gardel, de sa voix de velours. Il a eu ses années rock et l'arrivée des Beatles l'a même détourné de son clavier pour épouser la guitare et lui faire voir du pays jusqu'à Bordeaux avec ses premiers groupes baptisés "Point zéro" (et des cuvées de chansons version Blood sweat and tears) ou encore "Stradivarius" ( style Crosby Still and Nash avec barbe et cheveux longs). Le temps de la vache enragée qui l'a finalement incité à se remettre au clavier et à monter pour rire le groupe des "Frères Pointés" (clin d'il aux Pointers sisters) à Nantes. C'est là que Voulzy l'a trouvé, lui aussi en 79 et l'a embarqué à l'Olympia pour la première partie de Souchon. C'est comme ça aussi qu'il a rencontré Claude Lepéron. deux ans avec Voulzy-Souchon, puis galas avec Lenormand, Nicoletta, Lahaye, etc. Suivis d'un retour au bal du côté de Paname avant que JJG n'auditionne pour sa deuxième tournée, qui passait par l'Afrique et bien sûr l'océan Indien en 87. Il a fait l'affaire et n'a plus quitté l'équipe Goldman : " C'est pour moi un grand plaisir que d'être là. J'aime la scène et avec Jean-Jacques on a connu toutes ces années des choses qu'on n'aurait jamais soupçonnées et surtout jamais vécues sans lui. En fait l'accompagner, c'est vraiment l'affaire de ma vie", conclut Jacky.

Christophe Deschamps "Jean-Jacques? J'irai jusqu'au bout avec lui !".

Il est excellent, l'un des meilleurs Français du moment depuis déjà un bout de temps et il vient de Rouen. C'est en tout cas par là qu'il est né il y a quarante ans et qu'il s'est imaginé, sans jamais en douter qu'il serait batteur quand il serait grand. A 10 ans il s'y est mis, à la batterie, et il en a joué, le plus possible, pour faire danser les gens, tout en fréquentant le conservatoire pour faire ses gammes. Et puis il a monté des groupes sans réelle renommée avant de gagner la capitale où la première célébrité de son press-book avait pour nom Bill Deraeme, chanteur de blues. C'était juste avant qu'Eddy Mitchell lui fasse signe pour son Olympia de 80, ce qui lui a mis le pied à l'étrier des grandes tournées aussi bien que des studios, deux milieux où il s'est rapidement taillé une réputation. "Jean-Jacques m'a appelé pour l'album de "Quand la musique est bonne" et puis j'ai eu envie d'aller aux Etats-Unis et en 82 j'ai posé mes caisses à Los Angeles, avec détour par le Percussion institute of technology (PIT), pour voir. Deux ans après je rentrais en France où je me trouve plus heureux qu'en Amérique, et là j'ai enchaîné les tournées avec Véronique Sanson et Alain Souchon , qui m'ont amené ici la première fois, Jean-Michel Jarre, Laurent Voulzy, France Gall... et Pascal Obispo avec qui j'ai travaillé sur tous les fronts l'année dernière".

En 92 Christophe Deschamps a sorti un album solo "Connivence" et un titre de référence "Idole, idole". "Mais le second n'a pas abouti, c'est un album fantôme, qui m'a un peu dissuadé de m'y remettre tout de suite. J'ai de toute façon trop de boulot". Cette nouvelle tournée, plus tour de chant que concert rock lui offre un nouveau challenge : "Il faut que je me cale dans ce registre plus intimiste, sans trop me défouler tout en gardant mon esprit et mon identité de batteur". Pari réussi, à notre humble avis. Il n'y a pas de doute JJG génère l'harmonie autour de lui. "Nous nous connaissons tous bien , ce qui est un énorme avantage et un gain de temps", précise Christophe Deschamps qui ajoute : "En tout cas j'irai jusqu'au bout avec lui, parce qu'il n'y a pas que la musique, ce qui est rare dans ce métier".

Marine


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