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Jean-Jacques Goldman : En passant
(Le Monde, 11 octobre 1997)

Jean-Jacques Goldman : En passant
Le Monde, 11 octobre 1997
Véronique Mortaigne
Retranscription de Stéphane Zibi

"Au creux de nos mères qu'il fait bon mûrir" : JJG ne dédaigne pas croquer la vie en raccourci. On nait, on aime, on souffre on se croise (Tout était dit, rencontre furtive, blues de bonne facture), on est, on n'est plus (Quand tu danses, classique). Lui Goldman, est un chanteur humain, avec ses faiblesses (Nos Mains, racoleur ; Natacha, cliché - les balalaikas, le froid, les violons - joliment mis en mélodie) et ses forces (Les Murailles, surprenant de modernité moyenâgeuse, Sache que je, ou l'art savant de l'habillage techno). Album de la confession pudique, En Passant est fabriqué selon les recettes habituelles de Goldman, qui avec, Michel Berger, est un des compositeurs de tubes les plus aguerris du marché français. Sache que je, dont l'atmosphère musicale a été imaginée, comme le reste de l'album, par Erick Benzi, ingénieur du son et complice de l'oeuvre à part entière, fonctionne tout aussi bien que "Si maman si". C'est une excellente chanson, à réécouter souvent, marque-page de l'année du discret retour de la gauche au pouvoir et des raves autorisées, qui mérite de porter l'album au premier rang du top des albums pour longtemps. Et comme l'écrit l'auteur (On ira) : "On échappe à rien pas même à ses fuites".


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