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Fredericks-Goldman-Jones
(Télérama, 13 mars 1991)

Fredericks-Goldman-Jones
Télérama, 13 mars 1991
Article d'Anne-Marie Paquotte Mise en page de Stéphanie Morel, merci à Christophe Barizien

Carol Fredericks, choriste américaine, Jean-Jacques Goldman, chanteur français, Michael Jones, guitariste gallois. Trois sensibilités, trois identités, la musique à la croisée de trois vies.

Trois amis de longtemps font un album ensemble où apparaissent et s'ordonnent leurs échanges, artistiques et affectifs : passion commune et rieuse du rock ("Un, deux, trois") ; évocation moqueuse des désirs contradictoires ("Vivre cent vies") ; amour, ce qu'il promet de douceur ("La nuit") [sic], ce que l'on croit savoir de lui ("C'est pas d'l'amour"), ses apparentes trahisons ("Je l'aime aussi") et sa solitude nue ("Chanson d'amour.. !"), rendez-vous manqués avec soi, avec l'autre ("À nos actes manqués", "Peurs") ; frontières érigées en certitudes ("Né en 17 à Leidenstadt"). Et l'absence, la tenace, sombre et lumineuse trace de l'absence ("Tu manques")...

Chantée par Goldman, elle est, à mon goût, la plus belle de l'album, avec "Né en 17 à Leidenstadt", où les trois interprètes de l'auteur Goldman s'interrogent : "Si j'avais été allemand ?" "Si j'étais née blanche et riche à Johannesburg ?" Le propos est servi par une écriture simple et contenue.

Musicalement, on notera l'importance des programmations, jamais refroidissantes, jamais envahissantes (dues à Erik Zenzi) [sic] ; les beaux chœurs d'"A nos actes manqués" ; la respiration de la guitare acoustique de Gildas Arzel ("C'est pas d'l'amour")... Certains arrangements paraissent plus convenus ("Vivre cent vies", "Je l'aime aussi", "Chanson d'amour.. !").

L'essentiel pour nous, c'est la connivence, l'accord, l'émotion surgie et partagée. "Y'a des qualités de silence"...


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