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Jean-Jacques Goldman
([Journal genevois], 5 mars 1984)

Jean-Jacques Goldman
[Journal genevois], 5 mars 1984
Pascal Schouwey
Retranscription de Séverine Gauthier

Jean-Jacques Goldman est numéro un de tous les hit parades depuis plusieurs mois. Vous ne pouvez pas ne pas l'avoir vu ou entendu. Il a officié au début des années 79 [sic] avec le groupe Taï Phong dont le "Sister Jane" avait déjà été un tube. Aujourd'hui, Jean-Jacques Goldman fait une brillante carrière en solo et, en ce début d'année 84, il entreprend sa première grand tournée. Il était, hier soir, à Lausanne. Il sera, demain soir, au Grand-Casino de Genève.

Pour cette tournée de 70 dates, Jean-Jacques Goldman a recruté des musiciens de premier ordre. Notamment un ancien de Taï Phong et un ancien de Marquis de Sade, Philippe Herrint, saxophoniste. Pour se préparer, la bande a Goldman a déjà fait une petite tournée de 20 dates en novembre, pour prendre contact avec le public.

Pascal Schouwey : Comment passe-t-on de Taï Phong à une carrière solo ?

Jean-Jacques Goldman : Après notre troisième album, des dissensions sont apparues au sein du groupe. Au même moment d'ailleurs qu'elles sont apparues dans les groupes que nous copiions un peu à l'époque, comme Yes, Supertramp ou Genesis qui eux, ont continué dans un cheminement musical plus immédiat, plus proche de la musique de hit parade. Moi, je n'étais pas contre, mais les autres voulaient rester purs et durs. Alors nous nous sommes séparés et c'est là que j'ai commencé à écrire des textes en français. Ça faisait quinze ans que j'étais dans un groupe et je voulais voir ce que c'était d'évoluer tout seul. Peut-être que je reviendrai à la formule de groupe plus tard, car c'est une formule très très enrichissante.

Pascal Schouwey : Pourquoi avoir intitulé votre nouvel album "Positif" ?

Jean-Jacques Goldman : Sur les trois albums que j'ai faits, j'ai émis un titre qui était un mot qui me venait à l'esprit en voyant l'album terminé, un mot qui pouvait résumer ce qui se dégageait de chaque album. Les deux titres avaient été refusés par les services marketing de CBS, étant trop autodénigrants.

Le premier devait s'appeler "Démodé", un mot qui caractérisait bien le son de l'album au moment où ça passait, en 1981. Le deuxième je voulais l'appeler "Minoritaire", c'est l'un des thèmes qui revenait dans beaucoup de chansons.

Le troisième c'est "Positif", parce que je le sens gai et optimiste malgré les constats pas toujours drôles sur lesquels il s'appuie.

Pascal Schouwey : John Helliwell, saxophoniste de Supertramp qui joue sur votre album, c'est un peu un vieux rêve, non ?

Jean-Jacques Goldman : Exactement, je profite honteusement des privilèges que m'accorde le fait de vendre des disques. Sur le deuxième, je m'étais offert Nono, le guitariste de Trust. Il est bien évident que si je n'avais pas de succès, Helliwell ne serait pas venu jouer sur mon album. Il faut être réaliste.

C'est le seul privilège que revendique Jean-Jacques Goldman qui va jusqu'au bout de ses rêves. Notre privilège est de l'accueillir en Suisse romande.


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