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Jean-Jacques Goldman doit son diamant au curé de Montrouge
(Publication inconnue, 1983)

Jean-Jacques Goldman doit son diamant au curé de Montrouge
Publication inconnue, 1983
Journaliste inconnu
Retranscription de Séverine Gauthier

Jean-Jacques Goldman s'est vu remettre " le diamant de la chanson française", mais il n'a pas pour autant la grosse tête. Et s'il est tenté de l'avoir, ses deux enfants se chargeraient rapidement de lui rendre l'esprit clair : le lendemain de la fête, ils avaient cassé le trophée en jouant ! "Mais je suis très fier de cette récompense. D'autant plus que la compagnie était bonne : Balavoine, Chagrin d'Amour… Le succès, c'est quelque chose qu'on espère toujours. Ce moment-là, on l'a vécu mille fois dans sa tête, mais c'est aussi bien de le vivre en vrai !" Le succès, en ce moment, s'attache au pas de Jean-Jacques Goldman qui, après avoir triomphé, l'hiver dernier, avec "Il suffira d'un signe", réitère son exploit avec un somptueux album : "Quand la musique est bonne". Et le voilà qui réalise ses rêves d'adolescent épris de blues. Il ne regrette pas d'avoir, pour la chanson, abandonné le violon classique : "Je savais que c'était ça que je voulais faire". C'est ainsi que, comme d'autres amorcent une collection philatélique, il s'est mis à jouer au sein de petits groupes. "Le curé de la paroisse Saint-Joseph de Montrouge a financé notre premier disque. On faisait un tabac dans l'église. En pleine crise de la foi, nous étions les seuls à attirer du monde. Ce qui est un comble quand on s'appelle Goldman !" Pour faire plaisir à ses parents, il fait quand même H.E.C. à Lille, mais le succès du groupe Tai Phong, auquel il participe ("Sister Jane"), remise aux oubliettes ses bonnes intentions. Et, quand le groupe se dissout, Jean-Jacques Goldman continue sa route en solitaire… avec succès. "Je suis un mauvais exemple de la mythologie des chanteurs qui rament pendant 10 ans avant de réussir…", dit-il en rêvant à son troisième album et à la scène qui s'ensuivra sûrement. Et de sortir le petit carnet noir sur lequel il note, d'une écriture en pattes de mouche, les idées qui lui passent par la tête. "C'est confortable de savoir qu'il n'y a que moi qui puisse me relire", précise-t-il avec un sourire énigmatique et désarmant.

Jean-Jacques Goldman a toutes les raisons d'être content de ce disque-là : "Quand la musique est bonne" vient de lui valoir le diamant de la chanson française !


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