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Jean-Jacques Goldman : Un musicien né
([Publication inconnue], 1981)

Jean-Jacques Goldman : Un musicien né
[Publication inconnue], 1981
Retranscription d’Isabelle Delpech

Après huit ans de piano et de violon – le piano par plaisir et le violon pour le plaisir de ses parents - Jean-Jacques Goldman découvre à l’âge de seize ans le vieux blues, cette musique qui vous prend aux tripes. Après cette révélation, Jean-Jacques court acheter sa première guitare. Dans sa chambre, il apprend à jouer ses morceaux préférés. Puis vient l’époque des groupes amateurs, et tout en continuant de brillantes études, Jean-Jacques joue le samedi soir avec ses copains dans les petites boîtes à la mode. La semaine, il fréquente HEC de Lille d’où il ressort avec un beau diplôme mais se refuse catégoriquement à faire carrière derrière un bureau.

Délaissant la province, Jean-Jacques revient dans la capitale (il y est né en 1951) et crée "Taï Phong", un groupe qui s’installe très vite en radio. Sa productivité : en cinq ans, trois albums de qualité dont un super tube (Sister Jane). Jean-Jacques est le chanteur- guitariste du groupe. Il veut évoluer, chanter en français. Les autres ne suivront pas. Ils se séparent. A nouveau seul, il travaille d’arrache-pied à la composition de chansons et en juillet 1981, Jean- Jacques sort son premier album en tant que soliste. Des chansons qui sont un compromis entre la variété française et le rock et qui donnent un résultat assez agréable. "Il suffira d’un signe" se détache très nettement et mériterait que les radios tendent l’oreille.


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