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Ce que le blues a fait de moi

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Auteur : Jean-Jacques Goldman
Compositeur : Jean-Jacques Goldman
Editée par : JRG

Version originale
Année : 2003
Interprétée par : Maurane
Distribuée par : Polydor / Universal

 

Reprises Où trouver ce titre Retour au menu

Année Interprète Support Référence Pochette
2003 Maurane CD Quand l'humain danse Polydor 076 100-2
2003 Maurane CD Quand l'humain danse (digipack) Polydor 076 101-2
2004 Maurane CD L'heureux tour ???

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Année Titre Langue Interprète Auteur de l'adaptation Pochette
1990 Pacific Palisades anglais Ray Charles Michael Jones

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Les chansons sont souvent plus belles... Paroles Retour au menu

Des amants, de l'argent
Des regards, va savoir
Ce qui l'a poussée par la fenêtre un soir

Deux enfants, pas les pires
Du bon temps, des saphirs
Mais y'a toujours une place pour le désespoir

Infime ou géant
Riche ou mécréant
Le blues est une ombre
Il confond le noir et le blanc

Et quand il te prend
Qu'il coule en ton sang
Tu peux t'agiter, te débattre
De tous ces diables qui t'embarquent
Regarde bien ce que le blues a fait de moi

C'est un vide, un acide
Il est là bien, en toi
T'as beau raisonner mais rien n'y fera

Les amis, le soleil
Les folies, la bouteille
Ca peut soulager, mais ça guérit pas

Y'a plus de printemps
D'après ni d'avant
Sous tes pieds la terre se transforme
En sables mouvants

Et quand il te prend
Qu'il coule en ton sang
Tu peux t'agiter, te débattre
De tous ces diables qui t'embarquent
Regarde bien ce que le blues a fait de moi

Les chansons sont souvent plus belles que ceux qui les chantent Les chansons sont souvent plus belles... Retour au menu

Maurane : Jean-Jacques commence à te faire un truc "cracra boudin", dépouillé. La maquette, c'était vraiment avec les moyens du bord. C'était Jean-Jacques avec un petit clavier comme ça, un petit micro comme ça. Ils ont utilisé du matériel comme ça. [elle éclate de rire] Tu as vraiment l'impression que c'est le concierge du coin, qui fait une maquette pour un disque. Et je pense que le concierge du coin fait des maquettes mieux ! Je me souviendrai toujours du premier jour où l'on s'est rencontrés. On était vraiment très jeunes tous les deux. Je devais avoir une vingtaine d'années. Je le trouvais mignon, alors je me demande si je ne l'ai pas un peu dragouillé à l'époque. [elle rit] C'était du genre, "tu as de beaux yeux". Lui regardait un peu plus bas et me disait, "toi aussi tu as de beaux yeux". C'est parti sur l'humour. On s'est parlé de travailler ensemble, mais on s'est parloté de ça. Je ne sais pas si c'était de la pudeur, mais en tout cas, de la mienne, ça l'était.

Jean-Jacques Goldman : Elle a une exigence sur le plan de l'écriture, qui a un rapport avec la musique classique, avec cette éducation. Elle est très exigeante sur le plan de la prononciation, sur le plan des mots employés. Elle est très sensible à ça. En général, je préfère les chansons aux interprètes, mais dans le cas de Maurane, j'ai toujours été plus touché par l'interprète que par les chansons elles-mêmes. Il y a plein de chansons que j'aime bien, mais je ne peux pas en citer une qui m'ait bouleversé. Elle a des graves qui sont vraiment uniques. Elle a une façon moderne de chanter. Tout est naturel. Elle vibre parfois, mais la plupart du temps, sa voix est sans vibrato.

Maurane : C'est très bizarre ce qu'il m'a écrit, parce que c'était l'état dans lequel je rêvais d'être depuis bien longtemps. ["Des millions de fois"], c'est vraiment une chanson de jubilation, d'épanouissement. C'est précisément ce que je vis en ce moment.

Jean-Jacques Goldman : Elle découvre ça, mais elle ne se rend pas compte que nous, quand on la voit, depuis toujours, ce côté joyeuse, jouisseuse, cet appétit d'existence, d'envie, de bonheur et de plaisir, elle le dégage à chacun de ses pas et à chacune de ses notes.

Maurane : Il est allé chercher, un peu comme [Jean-Claude] Vannier d'ailleurs, ces petits traits de caractères, qui lui semblaient évidents, plus qu'à moi.

Jean-Jacques Goldman : Le seul point d'interrogation pour moi, c'est son état d'esprit. Si elle a envie de chanter, elle est au plus haut niveau. Si elle est mal en point, si elle n'a pas envie, si elle ne le sent pas, si elle est méfiante, si elle a peur, si elle ne se sent pas bien, ça ne peut pas bien se passer. Là, ça s'est passé magnifiquement.

Making of de l'album "Quand l'humain danse"
La Deux (Belgique), 22 septembre 2002


Maurane : C'est mon premier gros blues qui tâche. Mais j'aime bien. Et je sais que ça fait plaisir à des gens qui pensent que je suis une chanteuse de blues qui s'ignore. Mon frère en premier ! Mais ce n'est pas non plus ce que j'écoute. J'écoute plus de flamenco, de musiques pakistanaises de Nusrat Fateh Ali Khan, ou du brésilen, de l'africain ou les éternelles Mystérieuses voix bulgares.

Maurane raconte son Goldman
La Dernière Heure, le 24 avril 2003


Philippe Adam : Il a la réputation d’écrire sur mesure. Il vous a fait parler ?

Maurane : Même s’ils n’ont rien en commun, Jean-Claude Vannier et Jean-Jacques ont la même manière de me radiographier. (...) "Ce que le blues a fait de moi" est plus un jeu où il me voit en vieille pute derrière son bar. (...) Il a saisi des choses sans qu’on en parle. On se croise depuis 20 ans, quand même. Il me voit heureuse, malheureuse, avec ma tonicité, ma mélancolie… (...) Il est très dirigiste et il m’a laissé mettre ma touche sur "Au clair de ma plume" et "Ce que le blues a fait de moi". On a commencé chez lui, un deux-pièces à côté de Marseille, avec un ordinateur minuscule et un micro en plastique. Je n’en revenais pas qu’il habite là. Je sais qu’il n’est pas du tout attaché aux signes extérieurs de richesse mais là, c’était presque démesuré dans l’autre sens. Je découvrais les textes. Il me chantait une phrase et je la répétais pendant qu’il enregistrait. C’était à mourir de rire. Les maquettes sonnaient comme dans la pire des salles de bain mais les chansons fonctionnaient déjà, et je me souviendrai toute ma vie de nos sourires en chantant.


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bientôt...

 

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