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Back to the city again

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Auteur : Jean-Jacques Goldman
Compositeur : Jean-Jacques Goldman
Editée par : Warner Music

Version originale
Année : 1978
Interprétée par : Jean-Jacques Goldman
Distribuée par : Warner

 

Reprises Où trouver ce titre Retour au menu

Année Interprète Support Référence Pochette
1978 Jean-Jacques Goldman 45 T WEA 17076
1984 Jean-Jacques Goldman LP Les Années Warner WEA 240 516-1
1984 Jean-Jacques Goldman K7 Les Années Warner WEA 240 516-4
1984 Jean-Jacques Goldman CD Les Années Warner WEA 240 516-2

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Les chansons sont souvent plus belles... Paroles Retour au menu

J'avais lu les revues, écouté mes amis
J'étais convaincu, ça ne pouvait plus durer
La vie vidait ce qu'on nous faisait avaler
J'ai fait comme tout le monde et j'ai quitté Paris
Là-bas, on m'a présenté les moutons un par un
Entre nous, tu sais, ça n'accrochait pas très bien
J'ai tenu deux mois au régime végétarien
Et puis je me suis préparé un beau matin

Back to the city again
Retremper mes racines dans le goudron
Retrouver le coca et les néons
Les filles pleines de sun qui sentent bon
Back to the city again
Respirer le métro à plein poumon
Reparler de rien mais avec le ton
Me gaver de ketchup et de béton

A la gare déjà, je respirais bien mieux
Je retrouvais les peaux blanches, le rimmel aux yeux
Le bruit, les pubs, la pub, les bombes anti-sueur
Tous ces gens pressés qui ne sont jamais à l'heure
Les coiffeuses et les vendeuses des magasins
Tu te crois à Hollywood en achetant ton pain
Et toutes ces super Marylin secrétaires
La ville des lumières et des Folies Bergères

Back to the city again
Retremper mes racines dans le goudron
Retrouver le coca et les néons
Les filles pleines de sun qui sentent bon
Back to the city again
Respirer le métro à plein poumon
Reparler de rien mais avec le ton
Me gaver de ketchup et de béton

Et les folk-songs back to the roots à la terre
ça va bien cinq minutes en prenant un verre
Tout le monde chantait et tapait des mains ensemble
Moi, je m'endormais en rêvant de Mick Jagger
Je me suis considéré irrécupérable
Au retour à l'authentique bien incapable
J'étais honteux mais mon Dieu que c'était bon
Quand j'ai rebranché ma guitare, l'ampli à fond

Back to the city again
Retremper mes racines dans le goudron
Retrouver le coca et les néons
Les filles pleines de sun qui sentent bon
Back to the city again
Respirer le métro à plein poumon
Reparler de rien mais avec le ton
Me gaver de ketchup et de béton

Les chansons sont souvent plus belles que ceux qui les chantent Les chansons sont souvent plus belles... Retour au menu

Jean-Jacques Goldman : On a tous envie de temps en temps de partir sur une plage avec des cocotiers, de l'eau bleue, et de ne penser qu'à la couleur de notre bronzage, et au bout d'un mois, on en a marre. On a envie de retrouver Paris, son oxyde de carbone, son agressivité et son activité.

Evelyne Pagès : Vous êtes un homme des villes, pas de la campagne.

Jean-Jacques Goldman : Par habitude. J'ai toujours vécu en ville, je suis né en ville, mes parents étaient des gens de la ville, et je suis habitué, j'ai besoin de la ville.

Grand Format
RTL, 29 juillet 1991


Jean Mareska : Il y a cependant dans les trois premiers disques de Jean-Jacques en solo, les trois pôles autour desquels il va construire tout son répertoire futur. D'abord, le social familial : le papa qui rentre à la maison après avoir perdu son boulot et auquel les enfants répondent "c'est pas grave papa, chante nous une petite chanson". Ensuite, il y a le social humain : la tristesse et la solitude de l'homme isolé même quand il est entouré, "Les nuits de solitude". Enfin, il y a l'humour sur le social avec "Back to the city again", l'histoire de citadins qui partent élever des moutons à la campagne, se rendent compte de ce que sont les réalités à la campagne et reviennent vite à la ville respirer le bitume. Il y avait même un côté un peu provoc.

Jean Mareska : "Goldman a chanté les Platters et le Disco"
Platine, août 1994
Propos recueillis par J.-P. P.


Ludovic Lorenzi : En ce qui concerne les 45 tours de Jean-Jacques, on va revenir là-dessus. Comment lui est-il venu l'idée de faire un 45 tours en français ? Il chantait en anglais dans Taï Phong, est-ce qu'il avait déjà envie de faire de la variété ?

Jean Mareska : Oui, oui. Je pense que c'est à l'époque de "Windows". On était très proches à l'époque et on allait bouffer les uns chez les autres, il venait à la maison, j'allais chez lui ; j'ai vu grandir ses enfants, et il a vu grandir les miens par la même occasion. J'ai même une photo de mon fils aîné, qui a 28 ans aujourd'hui, qui devait en avoir quatre ou cinq à l'époque, accoudé sur un piano Fender sur lequel il y a Jean-Jacques en train de jouer. Alors, il garde la photo précieusement, bien sûr. Et Jean-Jacques m'a dit "Je veux faire des trucs en français". L'influence Berger. On a aménagé le contrat de Taï Phong de façon à ce que la sortie des singles de Jean-Jacques ne perturbe pas les éventuels futurs enregistrements, les futures sorties de Taï Phong et puis on est entrés en studio avec Jean-Jacques. Et puis, on a fait un premier single, et puis on s'est vautrés, et puis on a recontinué avec Taï Phong derrière, et puis on a fait un deuxième single et on s'est vautrés et puis on a fait un troisième… L'idée était peut-être pour Jean-Jacques d'avoir une espèce de carrière double, à vrai dire, à la Phil Collins, à l'époque où Phil Collins Faisait du solo et continuait à jouer avec Genesis. Et puis, bon, les singles en français de Jean-Jacques n'ont pas fonctionné. Et pourtant, il y avait tout dedans, tout ce que j'ai écouté et entendu de lui depuis. Il y avait l'humour, les préoccupations sociales. "C'est pas grave papa", c'est une vrai chanson avec une vrai préoccupation sociale. "Back to the city again", il y avait déjà l'humour de Jean- Jacques là dedans. Il y avait les prémices. C'était pas le moment, peut-être que les chansons étaient pas suffisamment abouties, affirmées. Et puis, peut-être que c'était pas le moment, tout simplement. Et puis, il avait quand même aussi, néanmoins, cette estampille Taï Phong. Il fallait expliquer aux médias, d'un seul coup, pourquoi le chanteur, leader d'un groupe qui chante en anglais et qui fait de la musique progressive se mettait à faire des chansons en français. Donc, ce n'était pas très simple.

Ludovic Lorenzi : Vous aviez dit que la maison de disques en avait pressé 1 000 ou 2 000 exemplaires, ce n'était peut-être pas assez pour faire un succès, sans compter le manque de promotion.

Jean Mareska : Si. Les choses ont relativement peu changé. Aujourd'hui, quand on sort un single d'un artiste, la maison de disque ne se risque pas à en fabriquer 100 000 d'un seul coup, même si elle pense qu'elle va les vendre. Elle commence à en fabriquer 2 000, à faire de la promo. Puis quand la promo commence à démarrer, on essaie d'estimer ce que les retombées promo vont générer en terme de ventes. Mais on ne fabrique jamais 200 000 disques d'un seul coup.

Ludovic Lorenzi : En ce qui concerne l'implication de Jean-Jacques dans ses titres solos, jusqu'où s'impliquait-il ? J'ai lu une interview de lui qui date de décembre 1981, donc, il sortait fraîchement de Taï Phong, il venait de sortir son album. Il n'avait pas encore de succès avec "Il suffira d'un signe", le succès ne viendra qu'en mars 1982. Il disait que pour ses trois singles, il n'avait pas grand chose à faire puisqu'il y avait un arrangeur qui orchestrait la chanson, et lui, il n'avait plus qu'à poser sa voix. Est-ce que c'est vrai ?

Jean Mareska : Oui, c'est vrai. Complètement. Avec Jean-Jacques, on rentrait dans un schéma de variété. Donc, qui dit variété dit généralement arrangeurs, musiciens de studio. Et même s'il était présent, il était là tout au long des enregistrements, il se voyaient avec l'arrangeur auparavant, ils parlaient un peu de la manière dont les choses allaient être, dont la ou les chansons allaient être arrangées. Et puis au bout d'un moment, on rentrait en studio, il était là, il donnait quelques indications, il amenait quelques corrections pour que ça sonne comme il avait envie que ça sonne. Mais, c'est vrai qu'on n'était plus dans un schéma d'un enregistrement de variété classique plutôt que d'un travail de groupe où les cinq musiciens sont supposés être en studio ensemble, où il y a beaucoup plus d'interactivité entre chacun des musiciens, si vous voulez.

Ludovic Lorenzi : Est-ce qu'il vous avait proposé plus de titres ? Là, ça fait en tout six titres. Est-ce qu'il vous proposait plus de titres et vous faisiez un choix ?

Jean Mareska : Oui, il proposait plus de titres et on faisait un choix comme ça, d'un commun accord, lui et moi.

Rencontre avec Jean Mareska
Issy-les-Moulineaux, 20 juillet 2001


Ludovic Lorenzi : Donc, ça a marché. Le succès a un peu porté ses fruits aussi par rapport à Taï Phong puisque en 1984, grâce au succès de Jean-Jacques Goldman, Taï Phong ressuscite puisque WEA ressort les disques de Taï Phong et une compilation appelée "Les années Warner". Est-ce qu'on vous en a parlé ? On vous a consulté pour ça ? Jean Mareska : En 1984, on se voyait encore pas mal avec Jean-Jacques. Moins, parce qu'il commençait à être vraiment hyper occupé, mais on se voyait de temps en temps. Et un jour, il m'appelle et me dit "Ecoute, il y a un truc bizarre chez Warner, les gros malins, bien sûr. Ils vont sortir un albun qui s'appelle "Jean-Jacques Goldman / Taï Phong, les années Warner". Ils m'ont envoyé le test pressing de l'album et je trouve ça vraiment bizarre. Ça t'embête de l'écouter ?". Non, bien sûr. Donc, on se voit, il me file le test pressing, je rentre chez moi, je l'écoute. Il y a les six chansons en français de Jean-Jacques sur une face et trois titres de Taï Phong sur l'autre. Sur les six chansons en français de Jean-Jacques, il y avait deux chansons qui n'étaient pas les masters originaux mais qui étaient des playbacks télé. Jean-Jacques avait, et a toujours, une manière très simple mais très efficace de construire des chansons. Généralement, vous avez une intro, vous avez un premier couplet où il chante lead, vous avez un deuxième couplet où il double sa voix, où il harmonise sa voix, vous entrez dans un refrain et là, comme c'était les playbacks télé où il était supposé chanter en direct, ça donnait qu'on avait l'intro et tout le premier couplet, il n'y avait pas de voix. Puisque la voix avait été retirée pour faire le playback télé. Et d'un seul coup, au deuxième couplet, on entendait le doublage de voix seulement. Alors, je le rappelle, je lui dis "Effectivement, ils ont fait… Il y a ça et ça". Il les rappelle, il le leur dit, ils refont un pressage, ils retrouvent des bandes… Et puis finalement, ils ont fait cet album. Il y a eu encore d'autres péripéties, des erreurs sur la pochette… Jean- Jacques a demandé à ce que mon nom y figure, ce à quoi Warner n'avait pas pensé. Et puis le directeur du marketing de Warner à l'époque, pour l'accumulation de gaffes faites sur cet album, a envoyé une pile d'une vingtaine d'albums de Gaston Lagaffe à Jean-Jacques… pour la petite histoire [rires].

Ludovic Lorenzi : C'est vrai que ces disques dont vous parlez, avec les versions playback, sont sortis dans le commerce puisqu'on en trouve encore chez les collectionneurs.

Jean Mareska : Je ne savais pas que c'était sorti dans le commerce.

Ludovic Lorenzi : Il y a "Back to the city again", "Jour bizarre" et "Les nuits de solitude". Il y a ces trois-là mais sur des pressages différents. C'est assez éparpillé, on ne retrouve pas les trois mêmes sur le même disque.

Jean Mareska : Ça aurait été beaucoup plus simple, même si je ne faisais plus partie de WEA à l'époque, de me passer un coup de fil en me disant "Jean, tu ne veux pas assurer la supervision de ce disque". Et en plus, j'avais les doubles chez moi, j'avais les doubles de toutes les bandes. Je pouvais rapidement rattraper l'affaire.

Rencontre avec Jean Mareska
Issy-les-Moulineaux, 20 juillet 2001


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bientôt...

 

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