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Jean-Jacques Goldman séduit par la belle histoire de la Bécède
(Midi Libre, édition Ales, mardi 10 août 1999)

Jean-Jacques Goldman séduit par la belle histoire de la Bécède
Midi Libre, édition Ales, mardi 10 août 1999
Caroline Froelig retranscription de Valérie Augey

Jean-Jacques Goldman séduit par la belle histoire de la Bécède

Rencontre avec un chanteur, un professionnel, un homme tout simple.

Un peu plus d'une heure avant le concert. Devant la scène, la foule se presse déjà depuis un bon moment. Jean-Jacques Goldman est assis dans sa loge, au rez-de-chaussée d'une petite maison, à quelques mètres de là.

Vêtu de noir : en tee-shirt, jean, converses, il répond aux questions des journalistes. L'entretien est détendu et ouvert. C'est d'abord le professionnel qui parle : de la relation forcément personnelle entre un chanteur et son public ou du plaisir qu'il prend sur scène.

Sur les murs de la pièce, il y a les dessins que les enfants de la colonie de la Bécède ont faits pour lui.

Il est là pour eux, pour faire bouger les choses et aider cette association qui se bat "sur des valeurs différentes... sur le principe de vacances sociales au service des enfants", et qui refuse de devenir "un club de vacances rentable". Et cette fois-ci, c'est tout simplement l'homme, un homme au regard brun empli de conviction qui parle.

Ce qui l'a convaincu de venir, ce sont les gens, mais aussi toute l'histoire de la Bécède, colonie fondée pour les enfants des mineurs de la région.

Il explique : "Le premier métier de mon père, c'était mineur...en Bretagne, dans une mine à ciel ouvert". Etudiant, il a aussi connu un pays minier dans le Nord, où il a vécu trois ans.

Par contre, c'est la première fois que le chanteur vient dans les Cévennes. La Grand-Combe ? "J'ai regardé sur une carte où c'était". Arrivé sur place vers 17 heures, il a juste eu le temps de recevoir la médaille de la ville de la Grand-Combe, de goûter un peu de pélardon et d'effectuer les réglages techniques, avant le concert.

Les balades et la découverte des Cévennes, ce sera donc pour le lendemain, lundi : "l'organisation m'a proposé d'aller voir les enfants".

En attendant, ce soir, c'est le dernier concert d'une tournée débutée en avril 1998. "C'est le dernier, dernier !" Il insiste et s'amuse : "C'est la fin des vacances ! Pendant les tournées, on a des excuses pour ne rien faire !"

Alors place au repos. Pour "retrouver de nouvelles idées, des horaires normaux. En tournée, la vie est tout à fait artificielle". Le prochain album est encore loin. Quant au prochain concert, ce ne sera pas avant quatre ans.

Ce qui compte ce soir pour Jean-Jacques Goldman, c'est le concert et de transmettre son coup de coeur pour l'association de la Bécède au public. Ce soir et sans doute d'autres.

[second article] Ils sont tous allés au bout de leur rêve

Dimanche soir, à la Grand-Combe, plus de 4 000 spectateurs ont applaudi Jean-Jacques Goldman.

Le puits de mine de la vallée Ricard qui surplombe le musée du mineur n'a pas dû en croire ses écrous rouillés, dimanche soir, en voyant déferler les 4 000 spectateurs du concert-événement de l'été organisé à la Grand-Combe par et pour l'association de la Bécède !

Dès l'ouverture des portes, à 19 heures, ils étaient des centaines à courir vers la scène pour obtenir les meilleures places. Certains avaient même commencé à faire la queue dès 9 heures du matin. Comme la blonde Anne-Claire, surexcitée à l'approche du concert : "C'est la première fois que je vois Jean-Jacques Goldman; c'est la première fois qu'il y a un concert comme ça à la Grand-Combe. C'est exeptionnel !"

Elle n'a pas dû être décue ! Pendant plus de deux heures et une vingtaine de chansons, le public s'est régalé ! Goldman et toute son équipe lui ont donné à voir un spectacle extrèmement bien rôdé, plein d'humour et de complicité avec les spectateurs.

Pour la première partie, le guitariste et complice de Goldman, Michael Jones, avait promis avant le spectacle : "Ils seront très nombreux... c'est une surprise." Et effectivement, ils ont été nombreux : depuis la scène, une caméra filmait le public, qui pouvait se voir sur un écran géant où défilaient des messages : "Concours de grimaces !", "Ne soyez pas timides".

Puis c'est Jean-Jacques Goldman qui est apparu dans la fumée sur les notes de "On ira". Se sont alors succédé la plupart des chansons du dernier album "En passant", mais aussi des succès des précédents comme "Le rapt", un titre du tout premier album de Goldman, ou les inévitables "Elle a fait un bébé toute seule", ou "Je te donne", en duo avec Michael Jones.

Pendant que tous deux s'en donnaient à coeur joie sur scène, défilaient sur l'écran des images des deux hommes, chantant sans relâche ce titre, jusqu'en l'an 2040, vieux chanteurs en costume puis carrément squelettes, mais toujours la guitare à la main !

Goldman s'est amusé avec le public et les paroles de ses chansons, comme lorsque le Johnny Winter du titre "Bonne idée" s'est transformé en Laurent Blanc ! Ou encore lorsqu'il a décidé de "jouer toutes les versions auxquelles nous n'échapperons peut-être pas" de "Pas toi" : reggae, hard-rock, rap, jazz... tout y est passé !

C'est seul sur scène qu'il a conclu deux heures de plaisir et d'émotion, en interprétant "Pour que tu m'aimes encore", chanson écrite pour Céline Dion et adressée au public.

Et demain ? L'appel de J.J. Goldman Juste avant d'entamer une dernière chanson, Jean-Jacques Goldman a remercié le public d'être venu soutenir l'association de la Bécède avant de lui lancer un appel, ainsi qu'au président du conseil général, Alain Journet, présent dans la tribune : "La Bécède a quelques soucis. J'espère simplement que les pouvoirs publics auront le même enthousiasme que vous avez eu, que nous avons tous eu quand nous avons appris comment marchait cette association..."

La joie des bénévoles Coup de chapeau aux bénévoles ! Ils étaient plus de deux cents sur le terrain dimanche soir, et depuis trois jours, pour que tout soit parfait pour le concert. Nathalie, la secrétaire de l'association de la Bécède, est enchantée : "C'est une réussite au niveau du public. Et pour l'organisation, on s'en sort pas mal. Maintenant, il faut atterrir. C'est une super aventure que l'on vient de vivre ! (...) J'espère que l'aventure et la complicité ne s'arrêteront pas à ce concert. D'ailleurs c'est ce que Jean-Jacques Goldman nous a fait comprendre !" Alors, à bientôt !

Contact de l'association la Bécède : 1 rue du Repos 30 110 La Grand-Combe. 04 66 54 82 56.

Réactions Les enfants de la colo étaient là Une soixantaine d'enfants, sur les 80 qu'accueille actuellement la colonie de vacances de la Bécède, a assisté à ce concert exeptionnel. Dans un périmètre réservé et accompagnés de leurs moniteurs, un foulard de tissu provençal jaune noué au cou, ils se sont régalés. Les moyens, les grands, les pré-ados et les ados sont repartis "crevés, mais heureux".

A l'issue du concert, Karen et Anais, 10 ans n'attendaient plus qu'une chose : rencontrer J.J. Goldman le lendemain, à la colo : "Ça va être super !"

La fan ! Nathalie a une vingtaine d'année et déjà 37 concerts de Jean-Jacques Goldman dans les oreilles ! Pas un de moins. Elle est venue juste pour un soir avec une dizaine d'amis de tout le sud de la France. Elle vit dans un village entre Nice et Monaco et ce soir, à la Grand-Combe, elle était au premier rang.

"C'était bien. C'était un bon concert. Mais le public n'était pas assez chaud. Derrière moi, il y avait des gens qui chantaient n'importe quoi. Mais c'était bien."

Dur non ? Petite précision : Nathalie a déjà acheté depuis longtemps le live de la tournée. Mais il parait qu'il est déjà usé...


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