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J'en rêve encore

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Auteur : Jean-Jacques Goldman
Compositeur : Gérald de Palmas
Editée par : JRG / Sur la route Productions

Version originale
Année : 2000
Interprétée par : Gérald de Palmas
Distribuée par : Polydor / Universal

Remarques :
Site officiel de Gérald de Palmas

 

Reprises Où trouver ce titre Retour au menu

Année Interprète Support Référence Pochette
2000 Gérald de Palmas CD Marcher dans le sable Polydor 543 973-2
2000 Gérald de Palmas CD promo 1 titre LC 00309
2000 Gérald de Palmas CD 2 titres Polydor 587 870 2
2001 Gérald de Palmas CD + DVD Marcher dans le sable Polydor 589 465-2
2002 Gérald de Palmas CD Live 2002; Polydor 527 330 2 2002_alum_gerald_de_palmas_live_2002_300.jpg non disponible.
2002 Gérald de Palmas 2 CD Live 2002 Polydor 527 326 2
2002 Gérald de Palmas 2 CD + livre Live 2002 Polydor 527 327 2

Adaptations étrangères Reprises Retour au menu

Année Interprète Support Référence Pochette
2003 Francis Cabrel, Lorie, David Hallyday 2 CD La Foire aux Enfoirés WEA 8287-650618-2
2003 Gérard Blanc CD "Retour gagnant" GLEM/ULM/UNIVERSAL 980 701-1
2004 Scala & Kolacny Brothers CD "Respire" 941 0155 026

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Les chansons sont souvent plus belles... Paroles Retour au menu

Encore un effort
Quelques mois suffiront
Je suis presque mort
Quelques mois et c'est bon

Supprimer les traces
La moindre trace
Ce qu'il reste de candeur
Un morceau de glace
A la place du coeur

Et même si je m'améliore
Oh j'en rêve encore
Même cassé, ivre mort
Oh j'en rêve encore
Encore, encore, encore

Ne plus rien sentir
Inconscient, minéral
Plus le moindre désir
Plus de peur, ni de mal

Mais même si je m'améliore
Oh j'en rêve encore
Même en sachant que j'ai tort
Oh j'en rêve encore
Encore, encore, encore

Vivant mais mort
N'être plus qu'un corps
Que tout me soit égal
Plus de mal

Ohh

Et même si je m'améliore
J'en rêve encore
Ton absence qui me mord
Oh j'en rêve encore
Encore, encore

Ton départ et mes remords
Oh j'en rêve encore
Son corps à lui dans ton corps
Oh j'en crève encore
Encore, encore, encore

Les chansons sont souvent plus belles que ceux qui les chantent Les chansons sont souvent plus belles... Retour au menu

Eric Chemouny : Le fait que les singles "J'en rêve encore" (signé Goldman) et "Tomber" (signé Le Forestier) se soient davantage fait remarquer que les autres titres t'a-t-il encouragé à travailler avec des auteurs à l'avenir ?

Gérald de Palmas : Je n'ai pas de règle établie : "J'en rêve encore" a effectivemment très bien marché grâce au texte de Jean-Jacques, d'autant qu'il s'agissait du premier single et qu'il a été l'élément déclencheur. Mais si je compare les passages radio de ces titres et ceux d'"Une seule vie", "Regarde-moi bien en face" ou même d'"Elle s'ennuie" (n.d.l.r : titre studio bonus sur l'album Live), il n'y a pas de différence. Au delà de ce que cela m'a apporté humainement et artistiquement, le fait de travailler avec Maxime et Jean-Jacques a eu une énorme influence en termes de notoriété et d'impact sur les gens, mais pas vraiment sur l'accueil des titres en radio. Cela m'a empêché d'avoir envie de continuer de travailler avec des auteurs comme eux.

La Folie De Palmas
Platine n° 96 / Décembre 2002


NRJ : Tu viens de traverser une période difficile ?

Gérald de Palmas : Oui, après le deuxième album qui n'a pas très bien marché, j'ai perdu confiance en moi, un vrai cauchemar. Deux ans et demi plus tard, j'avais quand même réussi quatre ou cinq musiques mais les textes ne venaient toujours pas. Je me suis pris par la main et je suis allé voir Jean-Jacques Goldman pour lui demander, si éventuellement, il accepterait de m'écrire un texte. Ça été le déclic. Le fait que quelqu'un comme lui accepte de travailler sur une de mes compositions m'a fait comprendre qu'elles ne devaient pas être si mauvaises que ça. Tout est revenu et j'ai composé en cinq mois dans mon home studio.

De Palmas "On the Road Again"
NRJ LIVE n°2 - décembre 2000


Eric Chemouny : Comment s'est passée la rencontre avec Jean-Jacques justement, qui a signé le texte de "J'en rêve encore" ?

Gérald de Palmas : J'avais passé deux ans et demi à galérer, ayant perdu toute confiance en moi. J'avais réussi à composer quatre ou cinq chansons, mais sans textes. J'avais besoin que quelqu'un m'aide, quelqu'un à qui parler surtout. J'avais tellement besoin d'être rassuré par rapport à ce métier... J'ai trouvé cette personne en Jean-Jacques que je connaissais et dont j'avais toujours bien aimé la façon de voir son travail. J'ai eu la chance qu'il accepte de faire ce texte. On a beaucoup discuté et il m'a redonné confiance. Le simple fait d'accepter d'écrire pour moi m'a rassuré sur la qualité de mes compositions. Il m'a dit "L'important, c'est de faire une musique par mois". Effectivement, on n'a pas besoin de faire des chansons tous les jours. Une fois par mois, c'est déjà pas mal. Ça a l'air un peu naïf comme ça, mais c'est pourtant ce qui s'est passé dans les faits. Il n' a pas cherché à se poser en donneur de leçons. Alors que je n'avais rien fait pendant plus de deux ans, il s'est passé un déclic psychologique en moi et j'ai écrit tout le reste de l'album en cinq mois.

Sur la route du bonheur
Platine n°77, janvier 2001


Télé Star : Le texte de "J'en rêve encore", le premier single de votre nouvel album "Marcher dans le sable", est signé Jean-Jacques Goldman. Comment est née cette collaboration ?

Gérald de Palmas : Après le succès mitigé de mon deuxième album, il y a trois ans, j'ai connu une période de creux. Commençant un peu à désespérer, j'ai fait appel à quelqu'un qui m'aiderait à écrire un texte sur une musique que j'avais composée et à qui je pourrais parler des affres de la création. Jean-Jacques Goldman m'a semblé le mieux placé.

Télé Star : Pourquoi ?

Gérald de Palmas : Parce qu'il a une vision du métier assez sereine et que discuter avec lui est très rassurant. J'ai retrouvé tout de suite confiance en moi. L'inspiration et l'envie de faire de la musique sont revenues : en cinq mois, l'album "Marcher dans le sable" était écrit.

Gérald de Palmas : "L'envie de faire de la musique est revenue"
Télé Star, 13 février 2001


Gérald de Palmas : Après mon deuxième album, j'ai essayé de composer, et ce que je faisais ne me plaisait pas vraiment. Je suis entré dans une espèce de cercle vicieux. Je suis allé voir Jean-Jacques Goldman, pour lui demander, éventuellement, de faire un texte sur une des quatre-cinq musiques que j'avais composées à l'époque.

Plus vite que la musique
M6, 17 février 2001


Jean-Jacques Goldman : On s'est croisés lors d'émissions de télé, des choses comme ça. On avait sympathisé. Il m'avait dit qu'il était un peu coincé sur le plan des textes, sur son album. Il m'a demandé si je pouvais l'aider. Il y a un côté obsédant dans le rythme de guitare du début. Pour moi, c'était clair, c'est quelqu'un qui essaie de se débarrasser d'une idée, d'une pensée, qui ne veut pas se laisser abandonner.

Plus vite que la musique
M6, 17 février 2001


Clara Oudy et Vincent Veauclin : Que s'est il passé depuis ton deuxième album paru en 1997 ?

Gérald de Palmas : En fait, après mon second album, j'ai d'abord essayé de composer de nouveaux titres, mais ce que je faisais ne me plaisais pas vraiment. Je suis alors rentré dans un espèce de cercle vicieux qui a fait que plus je composais et moins j'étais content de moi. Au bout d'un moment, je ne composais plus parce que ce n'est pas très agréable de ne faire que des choses qui ne te plaisent pas. Cette période un peu difficile a duré pendant 2 ans et demi jusqu'au moment où je me suis décidé à aller demander de l'aide à l'extérieur, parce que j'avais l'impression que je n'y arriverais pas tout seul, pour reprendre goût à la musique et refaire des choses qui me plaisent. Je suis donc allé voir Jean-Jacques Goldman pour lui demander éventuellement d'écrire un texte sur une des 4 ou 5 musiques que j'avais composées à l'époque.

Clara Oudy et Vincent Veauclin : N'était-ce pas un peu la solution de facilité d'aller chercher un tel faiseur de tubes ?

Gérald de Palmas : En fait, ça a dû probablement me traverser l'esprit, mais je pense réussir dans ce que je fais (et j'espère que ce n'est pas prétentieux de l'affirmer) à créer un type d'univers musical, car je mets justement mon grain de sel partout. J'ai donc un univers qui est ce qu'il est, mais qui a au moins le mérite d'être assez défini par rapport aux autres. Et je me disais que ça n'aurait que du bon que Jean-Jacques fasse le texte, que ce serait une vraie collaboration et pas seulement un interprète qui va encore chercher une chanson chez Goldman. Il est vrai que les gens peuvent raisonner comme ça. Et en même temps, je m'en fous un peu (rires) parce que je croyais vraiment à l'époque que c'était ce dont j'avais besoin, et j'étais un peu à 200 km de penser au "Qu'en dira-t-on ?".

De Palmas en rêve encore
M6 Music, 29 mars 2001


Gérald de Palmas : Après le succès de "Sur la route", j'ai cru pouvoir prendre mes aises. Avec les musiciens, on s'est tellement amusés en studio à faire ce second album qu'en fin de compte on s'est perdus. La forme a pris le pas sur le fond. Je m'étais habitué au succès et le fait que ça n'ait pas marché m'a profondément touché. Ce n'était pas le "désamour" des gens qui me troublait, j'avais plutôt l'impression de ne plus savoir pourquoi je faisais de la musique. J'ai totalement perdu confiance en moi. Je n'arrivais plus à composer la moindre chanson. C'est allé très loin. Il y a des moments où je pensais que je n'y arriverais plus jamais. J'étais désespéré. Ensuite, j'ai rencontré Jean-Jacques Goldman. On a beaucoup parlé du métier, des raisons pour lesquelles on avait commencé. Il m'a permis d'y voir plus clair. (...) Immédiatement avec Jean-Jacques Goldman, il a été question de collaboration. Il m'a écrit le texte de "J'en rêve encore" et tout de suite, la situation s'est débloquée. C'est des mots que je peux revendiquer. Il est très fort pour se mettre à la place des gens. Certaines personnes disent que c'est une collaboration improbable car nous sommes très différents. Il est maintenant vu par un certain public plus comme un tiroir-caisse que comme un véritable artiste. Il se trompe. Simplement, il a trouvé un rythme de croisière. Il s'est fixé d'écrire une bonne chanson par mois. C'est pour cela qu'il peut en distribuer autant. Moi, je n'écris que lorsque je dois rentrer en studio.

De Palmas au Parcours Chanté du Botanique
Télémoustique, 25 avril 2001


Gérald de Palmas : Après mon deuxième album qui avait moyennement marché, j'ai malheureusement commencé à penser un petit peu trop avec ma tête [sourire], au moment de la composition. Ça ne va pas avec mon caractère : je me suis perdu ! Le fait est aussi que ma vie privée a énormément changé. Pendant cette période, j'ai eu un petit garçon, j'ai déménagé. Mon style de vie a été chamboulé. Et quand tu composes et que tu écris des chansons, tu as des façons de faire. Moi, j'aimais bien travailler la nuit, voire très tard. Tout ça a été chamboulé par mon mode de vie qui a changé. Je me suis paumé. Je commençais à désespérer et à me poser [sourire] de sérieuses questions. Je m'étais renfermé sur moi-même. Il faut que je sorte de chez moi, que j'aille trouver quelqu'un qui m'aide à l'extérieur. En fait j'avais plusieurs fois rencontré Jean-Jacques Goldman. Je me suis dit : "si un type de ce calibre, tellement demandé partout, accepte de collaborer avec moi alors que je suis dans une mauvaise passe, c'est que musicalement je ne dois pas être si loin de la vérité. Je dois pas être si mauvais que ça. Ça n'a pas duré longtemps : ça m'a pris, je crois, une semaine à retrouver l'envie de faire la musique, des textes et j'ai composé l'album en cinq mois. En fait, j'avais passé trois ou quatre chansons à Jean-Jacques Goldman. Il en a choisi une, "J'en rêve encore". Il m'a dit "Bon, je vais faire le texte sur celle-là". Et on s'est revu un mois après et il avait fait une petite version où il chantait. Il a mis la cassette dans un petit magnéto et il m'a filé le texte. On a écouté ensemble. J'ai commencé la chanson super crispé et, au fur et à mesure, je voyais que le texte me plaisait, que je rentrais dans le texte. Pour moi, c'était un vrai soulagement, avant le bonheur d'avoir une chanson dont j'étais content. Soulagement que le texte me plaise, que je ne sois pas obligé de rentrer dans le genre d'explications désagréables en face de lui en disant "Oui, mais c'est pas ça que je voulais". Au début, je lui ai un peu cassé les pieds : il y avait 4, 5 trucs que je voulais changer. Il les a changés, m'avait proposé d'autres choses et en fait, en relisant, je me suis dit : "je me suis trompé, la version de base était mieux." Je m'en suis aperçu après. Je suis revenu sur ce que je lui avais dit et au fond, je crois qu'il n'y a qu'un mot qui a changé. Si tu écris une histoire de séparation, une histoire d'amour, tu prends le rôle de l'homme évidemment, puisque je suis un garçon. Si tu commences à faire un texte où tu as le beau rôle, ça tourne rapidement au texte macho, au prétentieux à mort. C'est plus intéressant, plus drôle de se mettre dans le rôle du type qui en prend plein la gueule. Je trouve ça plus marrant. L'imaginaire est quand même plus glamour que, tu vois, relater quelque chose qui se soit vraiment passé. Je trouve que de partir sur quelque chose qui te touche, qui t'est intime, sur tes peurs et tes craintes, il n'y a pas plus intime que ça. Tu rajoutes à ça l'imaginaire et tu arrives à quelque chose de plus émotionnel.

Galilée
Propos recueillis par Didier Varrod
La Cinquième, le 14 mai 2001


Animateur : J’ai découvert, il y a très peu de temps, que c’était vous qui aviez écrit les paroles de "J’en rêve encore".

Jean-Jacques Goldman : J’ai mis mon nom mais je n’ai pas fait beaucoup de promo. Je l’ai laissé faire tout simplement parce que dans l’album c’est lui qui a fait 95 pour cent des choses. Il y a un texte de Maxime Leforestier, un texte de moi et le reste c’est de Palmas ; donc c’est normal qu’on parle de lui.


Thierry Coljon : Es-tu toujours aussi sollicité ? L'exemple de De Palmas confirme une fois de plus que tout ce que tu touches devient de l'or...

Jean-Jacques Goldman : De Palmas était quelqu'un pour lequel j'avais beaucoup d'estime. Chaque fois que je l'avais croisé, je sentais que c'était un type très digne, très intègre, très entier. J'aime ça. Quand, au festival Solidays où je l'avais invité à nous rejoindre sur scène, il m'a dit qu'il était planté sur un texte, j'ai proposé de lui refiler un coup de main. C'est tout.


Dominique Simonet : Cette année, vous écrivez un texte pour Gérald De Palmas, il cartonne. Avant ça, c'était Céline Dion, Patricia Kaas, Johnny, Khaled. Comment vivez-vous le succès par l'entremise des autres ?

Jean-Jacques Goldman : Le succès est toujours jouissif. Ensuite, le succès de mes chansons, interprétées par moi, j'adore ça parce que je peux y dire des choses plus personnelles et qu'un rapport intime se crée avec les gens. La sensation d'être compris au quart de tour est extrêmement précieuse. L'autre bonheur, c'est le succès avec les très grands interprètes. Il m'arrive de chanter "Aïcha" dans ma salle de bains, mais quand j'entends Khaled la chanter à l'Olympia, devant son public qui danse, je ressens quelque chose de plus fort que si je l'interprétais moi-même. Quand j'entends Johnny commencer par "L'envie" au Stade de France, devant 80 000 personnes, je sais que je ne peux pas être à cette place-là, ni la chanter avec cette puissance-là comme ce personnage-là, et il se passe alors quelque chose de super jouissif. De Palmas, enfin, est un type tellement intègre, tellement vulnérable de candeur et d'honnêteté, qu'avoir participé à sa reconnaissance est un plaisir inouï aussi. Ce sont trois plaisirs différents, mais extraordinaires tous les trois.

Le grand bal de Jean-Jacques Goldman
La Libre Belgique, le 10 décembre 2001


Jean-Jacques Goldman : J'ai fait un texte. C'est-à-dire qu’il m’a amené des musiques. Il m'a dit : "Est ce que tu peux faire quelque chose ? Est-ce que tu as une idée ? Je suis un peu bloqué sur les textes !". Alors moi j’ai écouté les musiques et j'ai dit : "celle-ci me plait". Il est venu ici, on a travaillé ici [montrant sa table de cuisine], on a rectifié ici.

Fréquenstar
M6, le 16 décembre 2001


Jean-Jacques Goldman : Quand je faisais un album entier, comme avec Johnny Hallyday ou Céline Dion, il était clair que non seulement je signais de mon nom, je faisais la promotion avec, je les revendiquais, mais je trouvais dommage que lorsque que je faisais une chanson pour Patricia Kaas ou pour Khaled, qu’on ne parle que de cette association. Les médias sont paresseux ! Là, par exemple, on a l’impression que j’ai fait tout l’album de De Palmas alors que j’ai fait un texte sur toutes les chansons, et je trouve qu’il y a d’autres choses à dire sur cet album. Donc, le fait de signer par un pseudo permettait de gagner les deux, trois mois qui faisaient que les médias étaient obligés d’écouter l’album et d’y chercher autre chose. Maintenant comme ça ne marche plus, les gens me connaissent, je mets mon nom.

L'interview
M6 Music, décembre 2001


Jean-Jacques Goldman : On se connaît, lui connaît Michael Jones parce qu’il est guitariste et puis parce qu’ils parlent de guitaristes, comme nous on parle motos… Un jour, il nous dit "J’ai rien à faire", c’était le week-end des Solidays. "Est ce que je peux venir ? " ou Jones lui a dit : "Viens avec nous !", parce qu’on chantait des reprises. Il est venu, on a chanté ensemble deux, trois chansons. Après on a discuté dans les coulisses, et puis je lui ai demandé ce qu’il faisait et il m’a dit : "Je prépare un nouvel album, mais je rame un peu pour les textes, tu ne pourrais pas m’en faire un ?". Alors je lui ai dit : "Fais-moi écouter !". On s’est vus chez moi, il m’a fait écouter des trucs puis je lui ai dit : "Celle-ci, elle me plait !". C’est très simple, je vais essayer. Et puis voilà !

L'interview
M6 Music, décembre 2001


Jean-Jacques Goldman : Ce sont plutôt des rencontres et des coups de main que je donne, que la production de choses, entièrement.

B.P. : Pour De Palmas c'était plus qu'un coup de main. Vous l'avez carrément propulsé au sommet de sa gloire !

Jean-Jacques Goldman : Dans les faits, ça s'est passé un peu comme ça après, mais regardez juste la realité : on a joué de la guitare ensemble un jour, c'était à Solidays, je crois, on a fait des reprises. Et à la sortie, il m'a dit [il prend un air nonchalant] "J'suis un peu bloqué sur un texte…" Il ne m'a pas dit "est-ce-que tu peux relancer ma carrière" ! Mais "Est-ce-que tu aurais une idée de texte". Et je lui ai dit de me filer sa chanson et que j'allais essayer d'en faire une. Il m'a filé des maquettes et ensuite j'ai fait un texte avec lui. Je n'ai rien fait d'autre. C'est un peu dans cet esprit-là que je travaille, pour l'instant.

Haute Tension
JFM, février 2002


Etienne Louvin : Jean-Jacques, vous écrivez pour tout le monde, enfin tout le monde n'a pas la chance d'avoir une chanson écrite par vous. Mais par exemple quelqu'un comme De Palmas que j'ai rencontré il n'y a pas très longtemps pour son album, me disait que cette collaboration lui avait redonné confiance en lui. C'est quand même extraordinaire lorsque quelqu'un comme De Palmas vous dit cela.

Jean-Jacques Goldman : Oui, mais là, c'est un aspect strictement psychologique, puisque il était bloqué, il n'arrivait pas à écrire. Moi j'aime bien ce type-là depuis longtemps, il est venu chanter avec nous sur scène un jour à Solidays, et puis là, il me dit qu'il était bloqué. Je lui ai dit "fais voir ton truc", enfin ça ne va pas plus loin que ça. Je lui dit "écoute, je n'ai pas le temps mais si tu veux je peux faire un texte" alors il me file six, sept maquettes et puis je lui dit "tiens celle-ci elle me plaît, j'ai une idée". Bon, ça ne va pas plus loin que ça, mais ensuite que ça ait ces proportions pour lui, c'est-à-dire que j'ai lu dans des interviews… il dit "je me suis dit si quelqu'un comme ça s'intéressait à moi…", mais ça ça ne me concerne pas, c'est son histoire à lui. Je ne savais pas moi qu'il était bloqué comme ça puis tout à coup que ça allait lui redonner confiance. Moi, simplement, c'est un type que j'aime bien, je trouve qu'il chante bien, j'aime bien sa façon de voir la musique qui est extrêmement déterminée, c'est-à-dire c'est comme ça et ce n'est pas autrement alors qu'il y en a plein qui ne savent pas où aller. Lui, il sait exactement où il veut aller et il est juste malheureux que les gens le suivent ou ne le suivent pas, mais il ne va pas déroger à ça, il ne va pas commencer à faire du disco ou des trucs… Il a vraiment son univers, moi j'aime bien ces types-là et voilà. Puis, tout à coup j'ai une idée de texte, il se trouve que je n'avais rien à faire ce mois-là, et voilà, ça ne va pas plus loin que ça. Ensuite il a prouvé que tout seul il écrivait des très bonnes chansons et puis que ça plaisait autant, sinon plus.

Le rendez-vous des stars
Radio Contact (Belgique), le 18 mai 2002


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bientôt...

 

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