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Le Rendez-vous des stars
(Radio Contact, le 18 mai 2002)

Le Rendez-vous des stars
Radio Contact, le 18 mai 2002
Emission animée par Etienne Louvin
Retranscription de Sandrine Dutrieux

Bienvenue dans le Rendez-vous des Stars et, vous le savez sûrement, nous inaugurons aujourd'hui la nouvelle formule du Rendez-vous. Nous allons rester ensemble toute la journée avec un invité de choix, puisqu'il s'agit de Jean-Jacques Goldman que nous avons rencontré lors de son récent passage à Bruxelles.

Etienne Louvin : Bonjour Jean-Jacques ! C'est incroyable, on voyait Forest National tout à l'heure, c'est bourré "massacre" comme on dit chez nous !

Jean-Jacques Goldman : Vous dites ça ? J'espère qu'il n'y aura pas de massacre, en tout cas. Ça se passe même avant, quand on apprend que les salles sont déjà pleines alors que les gens ne savent pas ce qu'il se passe dans le concert. Ça nous met encore plus de responsabilités parce qu'on se dit qu'il va pas falloir les décevoir…

Etienne Louvin : Jean-Jacques Goldman, sur scène, aujourd'hui, comment ça se passe ?

Jean-Jacques Goldman : Il y a six musiciens, on est six sur scène, donc c'est une petite équipe. Il y a un petit peu plus d'intervenants, c'est-à-dire qu'il y a une trentaine de personnes tout à coup qui se baladent… donc il y a une mise en scène des chansons, de temps en temps il y a des gens qui viennent… que je ne dise pas trop de détails… Voilà… et sinon, comment ça se passe ? Là, on a commencé à la mi-mars, le début a été catastrophique… enfin, quand je dis catastrophique, c'est-à-dire très difficile. C'est un spectacle qui est assez difficile techniquement donc, nous on avait vraiment le nez dans le guidon, comme disent les cyclistes, et là on commence quand même à dominer un petit peu mieux techniquement et à commencer à prendre un peu de plaisir…

[Comme toi version live '86]

Etienne Louvin : Nous voici de retour dans le Rendez-vous des Stars avec Jean-Jacques Goldman que nous recevons toute la journée. Jean- Jacques, est-ce que vous avez des souvenirs avec la Belgique ?

Jean-Jacques Goldman : Oui, le souvenir principal, c'est que lorsque j'ai commencé, donc dans les années 80, il y avait - vous allez vous souvenir de ça assez précisément - il y avait deux publics : il y avait un public qui était très très branché, donc qui était très branché sur l'Angleterre qui est à une demi-heure d'ici, sur les Etats-Unis, enfin disons sur la musique anglaise, en général beaucoup plus en avance qu'en France même, et il y avait un public très traditionnel, c'est-à-dire avec des Frédéric François, des Adamo, etc., de chansons traditionnelles qui n'existaient déjà presque plus chez nous, et donc pour les quelques personnes - on va dire comme Téléphone, comme Balavoine, ou moi - je me situais un peu là-dedans, c'est-à-dire les jeunes qui arrivaient avec une musique un peu rock mais avec des mots français. On n'avait pas vraiment notre place, donc ça a été plus lent qu'ailleurs, ça a été plus difficile, mais par contre quand ça a commencé, ça a pris des proportions… C'est ça le souvenir que j'ai.

Etienne Louvin : Les artistes ont souvent tendance à dire que le public du nord, à savoir le nord de la France et la Belgique est assez chaleureux. Est-ce que vous trouvez ça aussi ?

Jean-Jacques Goldman : Je mentirais si je disais qu'il est plus chaleureux qu'ailleurs. Quand on va dans le sud de la France, les gens sont chaleureux, quand on va dans l'ouest aussi. Ça dépend plus maintenant des villes, c'est-à-dire en particulier si on est dans des villes universitaires ou des villes plus, on va dire, de la "France profonde", où les adolescents sont partis, où là ce sont des concerts plus calmes, c'est plus ça qui fait la différence, mais il est vrai par contre qu'ils n'ont jamais failli à la chaleur, c'est vrai qu'ils ont toujours été présents.

[Pas toi]

Etienne Louvin : Le Rendez-vous des Stars continue aujourd'hui, nous sommes toujours avec Jean-Jacques Goldman. Alors, Jean-Jacques, votre musique a évolué énormément pendant ces années, comment est-ce que vous la définiriez maintenant, et comment est-ce que vous la définissiez avant ?

Jean-Jacques Goldman : Bon, ce qui est clair, c'est que j'ai été formé par le blues et le rock. Je suis né en 50, en 51, donc c'est les années 60-65, je peux dire que j'ai découvert la chanson française bien après. Au début, j'ai commencé à jouer dans des groupes de lycées. On jouait les Stones, on jouait Jimmy Hendrix. Il en reste ce qu'il en reste, mais c'est vrai qu'on utilise plus des guitares électriques que des guitares acoustiques, par exemple…

Etienne Louvin : Cela dit, dans ce dernier album il y a vraiment un univers qui s'est vraiment élargi – enfin, vous aviez déjà fait pas mal de choses très larges avant - mais ici, il y a des gigues, il y a du folklore, il y a d'autres choses…

Jean-Jacques Goldman : Oui, oui. Il me semble que quand même, toutes ces musiques sont plus ou moins contenues dans l'histoire du rock. Que ce soit évidemment le folk song avec Bob Dylan, avec les Birds, avec tous ces gens-là ; que ce soit la musique irlandaise avec des gens comme U2, etc. Je n'ai pas l'impression d'avoir énormément dérogé. Peut-être la seule chose un peu plus nouvelle que j'ai apprise avec mes tournées, c'est peut-être tout ce qui est un peu musique antillaise, ce qui est zouk, etc. que je ne connaissais pas du tout avant. Mais globalement, de "Ensemble" qui n'est rien d'autre qu'une chanson scout, "The Quo's in town tonite" ou même les chansons comme "Tournent les violons" ou la gigue qui sont quand même d'inspiration folk song, je crois que je suis resté un peu dans le même style. Cela aurait été différent si j'étais parti sur des musiques plus soul ou un peu rap ou techno, mais je pense que je suis resté tout à fait dans le même domaine, quand même.

[Je marche seul]

Etienne Louvin : Nous sommes de retour dans Le Rendez-vous des Stars avec Jean-Jacques Goldman. Jean-Jacques, aujourd'hui après toutes ces années de carrière déjà, vous arrivez toujours à toucher les tout jeunes et fatalement, comme les années de carrière continuent, vous touchez les gens plus âgés aussi. C'est extraordinaire d'avoir un panel aussi large.

Jean-Jacques Goldman : Oui, enfin globalement quand même, l'essentiel, c'est d'essayer de garder le public des débuts et de vieillir avec. Ensuite quand y a des gamins qui s'y branchent parce qu'ils ont été mal élevés, c'est-à-dire [rires] les parents leur ont mis les disques depuis le début, bon c'est super de vivre ça ! Mais le but quand même d'une carrière, c'est déjà d'essayer de conserver les gens qui nous ont suivis au début. Quand on va à un concert des Stones ou de Johnny Hallyday, Mc Cartney ou Bob Dylan, il y a quand même plus de gens de mon âge que de gamins, ce qui n'empêche pas qu'il y ait des gamins aussi.

Etienne Louvin : Et si je vous demandais de présenter "Ensemble" qui est le premier extrait de l'album qui est superbe d'ailleurs, "Chansons pour les pieds", vous en diriez quoi ?

Jean-Jacques Goldman : Je dirais que c'est une chanson scout. Il y avait déjà une chanson qui s'appelait "Ensemble", [il chante] "ensemble nous avons… na na na na…" qui n'était pas terrible d'ailleurs [rire] mais qu'on chantait tout le temps, et puis surtout il y avait les canons. Moi j'adorais chanter les canons avec toutes ces voix qui se répondaient, et ça fait longtemps que je me demande s'il serait possible de faire un canon en variétés, qui passerait à la radio… En plus il y a eu un concours de circonstances qui a été la rencontre avec cette chorale d'Alès avec laquelle j'ai enregistré tout ça, qui a fait que cette chanson est arrivée.

[Ensemble]

Etienne Louvin : Cet album, vous l'avez enregistré en partie chez vous, c'est un grand progrès ça parce que vous ne devez plus vous taper les studios. Vous préférez faire ça comme ça que ce que vous faisiez avant, c'est-à-dire avec les gros studios ?

Jean-Jacques Goldman : Ce n'est pas fondamentalement différent pour moi parce que je passe peu de temps en studio. Je pense que ce qui a le plus changé pour moi, ce sont les petits ordinateurs pour composer, c'est-à-dire les petits enregistreurs. Je peux le mettre dans ma valise et travailler dans une chambre d'hôtel. Ça, le fait de pouvoir se promener avec un tout petit micro, un petit ordinateur, et puis un tout petit clavier, et d'être libre, ça a beaucoup changé dans la facilité de travail, mais effectivement, c'est plus marrant de se lever, de prendre ses croissants puis d'aller faire une voix plutôt que d'aller prendre sa moto ou sa voiture puis d'aller au studio, c'est vrai.

Etienne Louvin : Ça veut dire quoi, ça veut dire que vous avez réuni toute une série de copains chez vous et puis que vous avez enregistré cet album ?

Jean-Jacques Goldman : Voilà, oui oui, enfin ce n'est pas toute une série de copains parce que je travaille juste avec Erick Benzi. On fait à peu près tout tout seuls, les claviers, les programmations, les guitares, on se débrouille, même certains chœurs, et puis après on est sorti de notre trou lorsque il fallait beaucoup de copains puisque mes voisins n'étaient pas d'accord, donc quand on a fait une section cuivres, quand on a fait 500 choristes, quand on a fait un bagad avec des cornemuses et des tambours… Là aussi, la technique permet, non pas d'aller en studio, mais d'aller les voir, c'est-à-dire on a été enregistrer à Lorient, on a été enregistrer à Alès, sur place.

[Tournent les violons]

Etienne Louvin : Jean-Jacques, vous écrivez pour tout le monde, enfin tout le monde n'a pas la chance d'avoir une chanson écrite par vous. Mais par exemple quelqu'un comme De Palmas que j'ai rencontré il n'y a pas très longtemps pour son album, me disait que cette collaboration lui avait redonné confiance en lui. C'est quand même extraordinaire lorsque quelqu'un comme De Palmas vous dit cela.

Jean-Jacques Goldman : Oui, mais là, c'est un aspect strictement psychologique, puisque il était bloqué, il n'arrivait pas à écrire. Moi j'aime bien ce type-là depuis longtemps, il est venu chanter avec nous sur scène un jour à Solidays, et puis là, il me dit qu'il était bloqué. Je lui ai dit "fais voir ton truc", enfin ça ne va pas plus loin que ça. Je lui dit "écoute, je n'ai pas le temps mais si tu veux je peux faire un texte" alors il me file six, sept maquettes et puis je lui dit "tiens celle-ci elle me plaît, j'ai une idée". Bon, ça ne va pas plus loin que ça, mais ensuite que ça ait ces proportions pour lui, c'est-à-dire que j'ai lu dans des interviews… il dit "je me suis dit si quelqu'un comme ça s'intéressait à moi…", mais ça ça ne me concerne pas, c'est son histoire à lui. Je ne savais pas moi qu'il était bloqué comme ça puis tout à coup que ça allait lui redonner confiance. Moi, simplement, c'est un type que j'aime bien, je trouve qu'il chante bien, j'aime bien sa façon de voir la musique qui est extrêmement déterminée, c'est-à-dire c'est comme ça et ce n'est pas autrement alors qu'il y en a plein qui ne savent pas où aller. Lui, il sait exactement où il veut aller et il est juste malheureux que les gens le suivent ou ne le suivent pas, mais il ne va pas déroger à ça, il ne va pas commencer à faire du disco ou des trucs… Il a vraiment son univers, moi j'aime bien ces types-là et voilà. Puis, tout à coup j'ai une idée de texte, il se trouve que je n'avais rien à faire ce mois-là, et voilà, ça ne va pas plus loin que ça. Ensuite il a prouvé que tout seul il écrivait des très bonnes chansons et puis que ça plaisait autant, sinon plus.

[Elle a fait un bébé toute seule]

Etienne Louvin : Jean-Jacques, avoir la possibilité d'écrire pour Johnny Hallyday ou Céline Dion, c'est quand même un privilège extraordinaire ?

Jean-Jacques Goldman : Ah oui, ça c'est un super privilège, oui. Enfin, Céline Dion elle était disponible quand je suis allé lui demander, personne ne lui demandait rien du tout – ça, les gens ont oublié - mais quand j'ai demandé à Céline Dion si je pouvais travailler avec elle…

Etienne Louvin : C'est comme ça que ça s'est passé ? C'est vous qui êtes allé lui demander ?

Jean-Jacques Goldman : Oui oui, c'est la seule personne à qui j'ai demandé, c'est-à-dire les autres en général, ce sont des demandes qui ont été faites et il y avait cette fille-là qui était - il faut bien le dire - un peu méprisée par tous les médias, ça faisait dix ans qu'elle ne faisait plus beaucoup de succès, et donc quand je suis allé lui demander, n'importe quel auteur-compositeur français, je pense qu'elle était ouverte à toutes les propositions.

Etienne Louvin : Ça veut dire que vous êtes quand même à la base de plein de choses même si vous restez complètement modeste !

Jean-Jacques Goldman : Ça veut dire que je suis un bon auditeur, c'est-à-dire que moi, quand j'entends Céline Dion je me dis - et je n'ai pas besoin que les journalistes ou les spécialistes du métier me disent - que c'est une des plus grandes voix du monde. Je l'entends à la radio, et je dis, "tiens, une des plus grandes voix du monde, ça serait pas mal de lui faire des chansons" [rire] mais visiblement, il n'y avait pas grand monde, et quand je lui demande de venir chanter "Là-bas" avec moi aux Enfoirés, je vous assure que tout le monde me demande, "mais qu'est-ce que tu fais avec cette fille-là, habillée n'importe comment", et j'ai dit, "c'est juste une des plus grandes voix du monde", "ah bon,… ah bon,… il est fou !…" [rire]. C'est comme ça, hein [rires] !

[Puisque tu pars]

Etienne Louvin : Jean-Jacques, aujourd'hui, on le disait tout à l'heure, vous êtes un des auteurs-compositeurs les plus recherchés de la chanson française, alors, est-ce que vous vous en rendez compte, comment faites-vous vos choix, et y a-t-il des gens avec lesquels vous aimeriez travailler ?

Jean-Jacques Goldman : Alors, oui, je me rends bien compte qu'il y a plein de gens qui me le demandent, il y en a plein qui ne me le demandent pas aussi… Il y en a quand même beaucoup qui me le demandent, alors évidemment je ne peux pas le faire pour tout le monde. En général, je le fais pour des voix qui m'intéressent. Il se trouve que moi, je suis intéressé par des voix. Je vous donne un exemple : il y a des artistes pour lesquels j'ai beaucoup d'estime, quelqu'un comme Jane Birkin par exemple, mais je ne vois pas trop ce que je pourrais écrire pour des gens qui sont plus des interprètes comme ça, plus que des puissances vocales. Moi j'aime bien les gens qui chantent fort, qui sont des techniciens de la voix. Et ce que j'aime bien aussi, c'est quand j'ai l'impression que je peux leur amener quelque chose. Alors, il y en a plein qui chantent très bien mais où je me dis, "je ne vois pas trop ce que je peux leur faire", et puis d'autres je me dis, "tiens on ne leur a pas fait ça". Alors là par exemple il y a Maurane qui m'a demandé quelques chansons alors je lui en ai proposé quelques-unes, parce que évidemment je suis fan comme tout le monde de sa voix et j'ai l'impression qu'il y a des choses qu'elle pourrait faire qu'elle ne fait pas. Et il y a Patrick Fiori, par exemple, que plein de gens méprisent. Moi, ça m'intéresse beaucoup de travailler pour lui parce que c'est un type qui est très sympa et qui est quand même un très grand chanteur. Là, j'ai l'impression qu'il y a un challenge.

[C'est ta chance]

Etienne Louvin : Jean-Jacques, vous avez travaillé avec Khaled, dans le contexte international actuel, cela prend naturellement une dimension politique, alors est-ce que vous pensez que la musique doit être un vecteur de pacification politique ?

Jean-Jacques Goldman : Je pense que ça montre quand même des choses, qui peuvent apaiser. Là j'ai fait une chanson avec Idir qui est un chanteur kabyle, et on a enregistré une télé il n'y a pas longtemps, puis elle va arriver maintenant, sur une spéciale Zidane. Je me suis dit, au vu de tout ce qui s'est passé en France, pas uniquement les élections, mais aussi les attaques de synagogues qu'il y a eu, et les écoles juives, que c'était bien quand même que tous les deux on chante une chanson sur les larmes des hommes. Je pense que quand même, ça peut avoir un petit rôle à jouer.

Etienne Louvin : Est-ce que vous pensez que les artistes ont le devoir de parler de la politique ou pas du tout ?

Jean-Jacques Goldman : Je ne pense pas du tout qu'ils en ont le devoir, mais je pense qu'ils en ont le droit. Donc j'estime beaucoup ceux qui le font et j'estime beaucoup ceux qui ne le font pas aussi. Je pense que c'est comme un citoyen, certains se sentent obligés de le faire et disposent d'une tribune. Je pense qu'ils ont le droit de le faire, c'est aux gens de zapper ou de pas zapper - ce qu'ils font d'ailleurs tranquillement - mais je ne me suis jamais posé de questions sur les idées politiques de Maurice Chevalier, d'Edith Piaf, ou de Status Quo, et ça me va très bien.

[Tournent les violons]

Etienne Louvin : Jean-Jacques, on va revenir un petit peu sur les concerts. Sur scène, vous interprétez beaucoup de chansons du nouvel album ?

Jean-Jacques Goldman : Il y en a six ou sept je crois, mais c'est toujours ce qui se passe. En général, on prend six, sept chansons du dernier album et puis une quinzaine d'anciennes.

Etienne Louvin : Jean-Jacques, cela vous fait plaisir, ce qui se passe avec le public ? En effet, on ne peut pas dire que vous soyez surmédiatisé et pourtant le public vous suit tout le temps !

Jean-Jacques Goldman : Il est vrai que quand on a une longue carrière, comme ça commence à être, on noue des relations de confiance, et presque d'intimité avec le public qui fait que c'est effectivement beaucoup plus facile qu'au début. C'est-à-dire que quand je rentre sur scène, là moi j'ai l'impression de voir des amis et effectivement je ne m'adresse pas à eux comme je me serais adressé à eux il y a vingt ans.

Etienne Louvin : Aujourd'hui, dans votre discothèque vous avez quoi, vous écoutez quoi ?

Jean-Jacques Goldman : J'écoute beaucoup de vieux trucs, c'est vrai, beaucoup de Clapton, beaucoup de blues, plutôt des vieilles choses.

Etienne Louvin : Aujourd'hui, qu'est-ce qu'on peut encore vous souhaiter ?

Jean-Jacques Goldman : Une bonne santé [rire], comme à tout le monde !

Etienne Louvin : Merci beaucoup Jean-Jacques Goldman !

[La vie par procuration, version live 1986]


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