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Spécial Enfoirés - Un "patron" nommé Goldman
(La Dépêche du Midi, le 30 janvier 2004)

Spécial Enfoirés - Un "patron" nommé Goldman
La Dépêche du Midi, le 30 janvier 2004
Article de Bernard Lescure
Retranscription de Géraldine Clot

Portrait. Il est l'âme artistique des concerts du cœur.

On sait qu'il est partout, Jean-Jacques Goldman. Qu'il fait partie de cette poignée d'artistes sans qui, en France, les multinationales du disque n'existeraient sans doute pas. C'est donc aussi grâce à lui, grâce à Johnny Hallyday, grâce à Eddy Mitchell, grâce à Francis Cabrel, Michel Jonasz, Patrick Bruel, Sardou, grâce à Céline Dion, Patricia Kaas ou Pascal Obispo que l'industrie musicale a, depuis deux ou trois décennies et jusqu'à aujourd'hui, permis à bon nombre de jeunes artistes de montrer le bout de leur nez, voire d'exister. Qu'en sera-t-il demain ? Le monde aura toujours besoin de musique et de chansons (on ne pourrait pas imaginer la vie autrement), mais le monde de la chanson ne sera plus le même. Pour preuve, ce sont les émissions de télévision qui, aujourd'hui, font naître les vedettes. Ce sont elles qui décident de l'avenir des artistes. Et Jean-Jacques Goldman et tous ses potes n'échappent pas à la règle. Une belle preuve aujourd'hui au Zénith toulousain, avec ce rendez- vous des Enfoirés annoncé comme un concert – et considéré comme tel par tous ceux qui ont acheté leur place – mais qui, finalement, est avant tout une émission de télévision montée, scrupuleusement organisée, pour faire de l'audimat. Même si le but de la manœuvre est d'enrichir l'escarcelle des Restos du Cœur.

C'est drôle de voir ainsi la bande à Goldman aux ordres du petit écran quand on sait que ce "patron" de la chanson française n'a jamais trop aimé passer à la télévision. "Je n'aime pas la télé, nous confiait-il un jour. J'y suis vraiment mal à l'aise. Pour chanter, ça va, parce que je sais le faire, mais pour parler, c'est terrible. Je m'y ennuie beaucoup. Donc plutôt que d'y être en faisant la gueule, autant y aller juste pour chanter et laisser parler ceux qui en ont envie".

Alors autant dire qu'il fera comme si cette émission de télévision était un vrai... concert. Mieux, le genre de rendez-vous qu'il aime le plus dans son métier : se retrouver sur scène non pas avec des stars, mais entre amis. Avec ce côté boy-scout qu'il a toujours gardé dans son âme de "chat sauvage". Avec ce fier désir de nous montrer que quand il lève le petit doigt pour rester fidèle à son ami Coluche, ils sont tous avec lui. Prêts à donner le meilleur d'eux-mêmes pour nous offrir le plus beau des concerts du monde, celui de la solidarité, celui de l'amitié. Le c(h)oeur sur la main. Comme aux premiers jours du "tour de chauffe" des Enfoirés (Jean-Jacques Goldman, Véronique Sanson, Michel Sardou, Eddy Mitchell, Johnny Hallyday) venus, le 11 novembre 1989, enflammer le Palais des sports toulousain et reprendre, avec les Gold, la "Chanson des Restos du Cœur". Dans l'espoir, comme le soulignait déjà Eddy Mitchell, "qu'on en finisse avec cette misère". Quinze ans que les "saltimbanques" tendent la main.

La générosité avant tout

Si au début de la croisade des Restos du Cœur, les artistes montés sur scène se comptaient à peine sur les doigts d'une main (Goldman, Hallyday, Mitchell, Sanson et Sardou), 14 ans après, c'est le véritable embouteillage. Une "Foire aux Enfoirés" qui réunissait déjà l'année dernière à Lille, pas moins d'une quarantaine d'artistes. Alors viennent- ils tous chanter par pur désir de venir apporter leur contribution à l'association des Restos du Cœur ou bien parce qu'ils savent désormais qu'il y a aussi une grosse émission de télévision à la clé ? Difficile de savoir, mais Jean-Jacques Goldman qui, chaque année, met sur pied ce fabuleux spectacle sans jamais vouloir se mettre en avant lui-même, est bien conscient de tout ce que doivent donner les Enfoirés autour de lui : leur générosité avant tout.


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