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Un challenge : conserver son public
(Tohu-Bohu n°4, juillet/août 2003)

Un challenge : conserver son public
Tohu-Bohu n°4, juillet/août 2003
Propos recueillis par Jessica Weil
Retranscription de Myriam B.

Le double CD de la tournée 2002 de l'artiste vient de sortir : "Un tour ensemble" qui n'est pas un simple tour de plus.

Jessica Weil : Certaines chansons de votre album live donnent envie de se lever, de danser, de tourner. Etait-ce le but ?

Jean-Jacques Goldman : C'était le but de l'album précédent, qui s'appelait "Chansons pour les pieds". Il était clair que cet album-là sur scène allait prendre une autre dimension. Prenez des chansons de bal en studio : c'est anecdotique. Mais un groupe de bal chantant dans une salle, ça change tout.

Jessica Weil : Vous même vous dansez !

Jean-Jacques Goldman : (rires) C'est vrai qu'il y a une période où l'on faisait boys band ! (L'époque Taï Phong, groupe avec lequel Jean- Jacques Goldman a commencé sa carrière, en 1972)

Jessica Weil : A l'écoute de l'album, on a l'impression que vous êtes de plus en plus à l'aise sur scène, où vous multipliez les échanges avec le public.

Jean-Jacques Goldman : C'est une question de temps. J'ai l'impression qu'il y a une fidélité du public. Ils m'ont déjà vu en concert. Il y a une intimité qui se crée. C'est comme de recevoir quelqu'un à manger. La première fois, il y a une petite distance. La deuxième fois, ça va un peu mieux. Au bout de la quatrième fois, il y a une vraie connivence. C'est ce qui se passe : je peux faire des allusions aux concerts précédents. Je sais comment le public va réagir.

Jessica Weil : Au delà des fans qui vous ont suivi, vous avez un nouveau public : des enfants de 8-9 ans et des adolescents. Quel regard portez-vous sur cette nouvelle génération ?

Jean-Jacques Goldman : Ceux qui ont 8-9 ans, j'aurais tendance à leur dire d'aller se coucher parce qu'un concert se termine à 23 heures, et je trouve ça un peu tard ! Les 12-14 ans, je trouve ça presque anormal. J'ai l'impression que le grand challenge d'un chanteur, c'est déjà de conserver le public qu'il a eu au début. C'est ce que j'essaie de faire. Il y a des gens avec lesquels j'ai commencé, un public plutôt féminin. Elles avaient 15 ans à l'époque. Maintenant, elles ont 30-35 ans. Je veux les conserver, ne pas les décevoir. Pas tellement séduire les rappeurs, ceux qui écoutent de la techno ou ceux qui sortent tout juste de Chantal Goya.

Jessica Weil : Quel regard portez-vous sur la techno, justement ?

Jean-Jacques Goldman : J'ai du respect pour cette musique. Si j'avais 20 ans maintenant, je ferais sûrement de la techno. Je retrouve dans cette musique une espèce de violence, un coté hypnotique qu'on pouvait retrouver dans le rock progressif ou dans le blues. Il y a un coté presque lancinant dans lequel on aime se plonger à l'adolescence.


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