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Le Grand Bazar RTL 2, 02 juin 2003 Propos recueillis par Charlotte Pozzi
Retranscription de Virginie Allard, Christel Matrat et Laurent Pagès

Charlotte Pozzi : Bonjour Jean-Jacques. Comment ça va ?

Jean-Jacques Goldman : Bonjour Charlotte. Ça va pas mal. Et vous ?

Charlotte Pozzi : Très bien merci. Je suis ravie de vous revoir. On s'était vus pour la sortie de "Chansons pour les pieds", on se retrouve pour l'album. Alors entre temps, il y a eu combien de temps ?

Jean-Jacques Goldman : Je ne sais pas, au moins deux ans, non ?

Charlotte Pozzi : En tous cas, une grosse tournée. La tournée en elle- même, c'était combien de temps ?

Jean-Jacques Goldman : Ça s'est étalé sur huit, neuf mois, je crois. C'était plutôt plus court que d'habitude. Oui, j'ai fait court...

Charlotte Pozzi : Alors à chaque fois que sort un album de Jean- Jacques Goldman, vous rivalisez d'idées et d'originalité pour présenter cet album. Pour vous, c'est aussi laisser quelque chose d'un peu plus personnel qu'une simple boîte en plastique ?

Jean-Jacques Goldman : Ah oui, moi, je déteste les CD en boîte plastique, par rapport à l'époque de nos vinyles où j'étais vraiment attaché à ces objets. Là, je les trouve tellement impersonnels que je suis content qu'il y ait autre chose.

Charlotte Pozzi : Alors quelle est la nouvelle trouvaille de Jean- Jacques ?

Jean-Jacques Goldman : Non, ce n'est pas moi, franchement, je n'y suis pour rien. Je suis juste entouré d'une bande de cinglés [rire] qui ont quinze idées à la minute et quinze propositions. Et donc mon seul talent dans l'affaire, c'est de dire : "bon, écoutez, votre idée, on va la faire !", et c'est moi qui vais voir la maison de disques en disant : "voila ce qui va se passer !". Et on se fait détester par les disquaires, on se fait détester par les grossistes, on se fait détester par les stations-service qui ne peuvent pas les mettre... [rires] Donc ça pose un gros problème. Mais bon, je les trouve tellement enthousiastes et sympas que l'on va au bout de leurs idées.

Charlotte Pozzi : Là, effectivement, c'est hors format ! Vous pouvez nous le décrire ce double live ?

Jean-Jacques Goldman : C'est comme un boîtier de double live traditionnel, mais quand on l'ouvre, ça fait comme une table de photo qui s'allume. A côté il y a une petite enveloppe avec quinze diapos qui sont les moments-clés du concert, on peut les mettre sur la petite table lumineuse et on voit les diapos, voilà.

Charlotte Pozzi : Il vous reste quoi de cette tournée, de ces quelques mois sur scène ?

Jean-Jacques Goldman : Je me souviens plutôt de moments un peu particuliers.

Charlotte Pozzi : Et donc Carole était là...

Jean-Jacques Goldman : Oui... [silence] C'était un moment... en même temps douloureux du fait qu'il mettait en évidence son absence. Et puis entendre sa voix tout à coup, ce n'est pas une idée, c'est palpable, on l'a vraiment... Et au fur et à mesure, c'est devenu vraiment un plaisir, comme un rendez-vous, une fois qu'on est vraiment prévenu. Nous, on vivait ça tous les soirs, on savait qu'à un moment, on terminait cet accord-là, que sa voix allait arriver…

Charlotte Pozzi : C'était sur quelle chanson ? Vous avez reformé le trio ?

Jean-Jacques Goldman : C'était "Juste après". On n'a pas vraiment reformé le trio, mais disons qu'il y avait tout un pont musical au milieu, très planant où elle faisait des vocalises et on a laissé ça. Donc, elle ne fait que des "hou-hou". Elle dit juste "une cigarette", et elle fait ses impros un peu gospel. Ça, c'était un super moment à la fin. Au début, un peu douloureux, presque impudique, mais à la fin, c'était vraiment un rancart avec elle, comme si elle était là... Mais il faudrait que je réécoute l'album pour que tout revienne.

Charlotte Pozzi : Vous dites quand même dans le livret où il y a les cd que tout a été compliqué, la musique, les textes, la techniques, etc. C'était particulièrement compliqué, ou une tournée quoi qu'il arrive c'est compliqué ?

Jean-Jacques Goldman : Non, non, celle-ci elle a été vraiment compliquée. C'était difficile.

Charlotte Pozzi : Pour quelle raison ?

Jean-Jacques Goldman : D'abord parce qu'il y avait deux scènes, une grande scène et une petite scène au milieu des gens, donc deux systèmes de son, déjà techniquement, ça posait beaucoup de problèmes. Ensuite techniquement c'était difficile parce que les parties de guitare étaient difficiles pour moi. Ensuite, il a fallu que je réapprenne le violon, enfin, que je me remette au violon, ce qui était vraiment un boulot de six mois pour pouvoir faire à peu près les parties qui étaient difficiles. Ensuite, sur le plan des textes, j'ai eu du mal à les apprendre, je pense que c'est l'âge, le début de la sénilité... [rires] Enfin, donc, c'était super compliqué. La mise en scène ensuite, il y avait vingt-quatre danseurs qui venaient, c'était la première fois que je travaillais comme ça avec des mises en scène. Je ne voulais pas que ça fasse trop nul, je voulais qu'ils arrivent de façon... pas trop "Chantal Goya" quoi ! Enfin, tout ça était difficile.

[Question manquante : merci de contacter stephanie@parler-de-sa- vie.net]

Jean-Jacques Goldman : Ça dépend de quels concerts il s'agit. Si ce sont les premiers concerts, c'est du soulagement que ce soit terminé. Parce qu'on est tellement concentré, on a tellement peur, on est tellement peu sûr de soi, que de terminer en n'ayant pas fait trop de "pains", ni d'oublis de texte, ni de fautes, d'être là alors qu'on devrait être là, et qu'il n'y ait pas eu de panne technique... là c'est du soulagement ! Au bout du vingtième concert, c'est vraiment un vrai plaisir d'être avec les gens, d'avoir eu cette connivence, de s'être marré avec eux, d'avoir pu obtenir certaines qualités de silence, tout à coup sur un saxo ou un solo de guitare... Il y a ces moments-là où tout à coup, on est avec les gens très profondément et ce sont vraiment des moments super privilégiés, effectivement. Sur les premiers concerts, une faute peut faire tout foirer ! Et même techniquement une panne peut être vraiment tragique... Quand tout à coup, le micro s'arrête, on a vraiment l'air con ! Ou une panne de cinéma au moment où vous vous retournez et que normalement il y a... je sais pas, le visage de Carole comme c'est arrivé et puis qu'elle n'est pas là.... Enfin des choses comme ça, c'est vraiment des gros moments d'adrénaline.

Charlotte Pozzi : Vous avez eu vraiment de gros "pains" ?

Jean-Jacques Goldman : En particulier le deuxième concert à Montpellier, je crois qu'il y a eu - j'avais fait la liste à la fin - quinze ou vingt trucs qui n'ont pas marché. Ne serait-ce que des choses toutes bêtes... Par exemple, on a nos retours dans les oreilles, il n'y a pas de sons sur scène, et par exemple il y a eu tout un morceau où le bassiste n'avait pas de son ! Alors là, c'est une catastrophe. Des trucs comme ça...

Charlotte Pozzi : Et là on se dit : "C'est la loi des séries et vivement demain !" ?

Jean-Jacques Goldman : On se dit qu'il y a des problèmes techniques, qu'il va falloir les résoudre et surtout prévoir les pannes ! Par exemple mettre un peu de son sur scène de façon à, s'il y a une panne, pouvoir avoir une solution de rechange.

Charlotte Pozzi : On continue avec les photos ?

Jean-Jacques Goldman : Oui.

Charlotte Pozzi : Ah ! Donc ça, c'est "Flûtiau et violon approximatifs". Donc le titre d'une chanson que je ne connaissais pas et dont vous allez nous parler ! [rire]

Jean-Jacques Goldman : C'est l'intro où je joue du violon et où Christophe fait la partie flûte. Bon à partir du moment où je joue du violon, c'est approximatif... Puis surtout ce qu'il y a, c'est les danseurs derrière ! C'est ça qui me fait aussi ces souvenirs-là ! Donc cette photo-là, en fait, c'est deux souvenirs... D'une part la proximité, on est à cinquante centimètres des gens. Je n'ai jamais été aussi près sauf quand j'ai joué en club ou que je faisais du bal. Mais là, c'était vraiment impressionnant. Et puis, ces danseurs, c'est la première fois que je travaille avec des gens qui font autre chose que la musique.

Charlotte Pozzi : Alors, on va parler de la disposition de la scène. Ce n'était pas une scène au fond et le public devant...

Jean-Jacques Goldman : C'est ça. C'est-à-dire, il y avait la scène du fond où l'on faisait une partie du spectacle de façon, on va dire, conventionnelle. Et ensuite, il y avait cette espèce de petit corridor où l'on marchait au milieu des gens, comme sur une presqu'île, et on arrivait sur cette île au milieu des gens.

Charlotte Pozzi : Et là, vous avez essayé de faire croire que vous ne saviez pas jouer du violon !

Jean-Jacques Goldman : Oui, enfin je l'ai prouvé aussi après à plusieurs reprises mais malgré moi ! [il rit]

Charlotte Pozzi [tout bas, hors micro] : C'est pas vrai, vous jouez super bien du violon Jean-Jacques.

Jean-Jacques Goldman : Non je joue pas super bien mais c'étaient des parties super difficiles à faire, franchement.

Charlotte Pozzi : Alors il y avait une troupe de combien de danseurs aussi pour vous accompagner ?

Jean-Jacques Goldman : Ils étaient vingt-quatre. Il y avait douze filles et douze hommes.

Charlotte Pozzi : Ils sont impressionnants avec leurs pieds.

Jean-Jacques Goldman : Oui. Moi, je n'ai pas du tout l'impression d'être capable de tenir une scène tout seul ni par ma puissance vocale ni par mon "charisme", entre guillemets. Donc, j'ai absolument besoin d'un beau spectacle autour. Et ça c'est ce que j'essaie de faire... voilà !

[Question manquante : merci de contacter stephanie@parler-de-sa- vie.net]

Jean-Jacques Goldman : C'est un peu intuitif de se dire que je peux commencer par "Je marche seul" tout seul à la guitare, c'est évidemment bizarre... et terminer avec "Puisque tu pars", pareil, presque qu'à la guitare, alors que ce sont deux chansons qui sont très très orchestrées. Je ne sais pas, des intuitions... Et puis des fois ça ne marche pas, alors on arrête, on change...

Charlotte Pozzi : Et donc c'est l'occasion aussi de les revisiter ces tubes. C'est une partie de plaisir, ça ?

Jean-Jacques Goldman : Plus ou moins oui ! Quand ce n'est pas une partie de plaisir et quand ça me gonfle bah je ne la fais pas ! Parce que je trouve que c'est difficile de chanter... on a 125 concerts, avec les répétitions, ça doit faire chanter 300 fois la même chanson ; quand on n'a pas envie, même si c'est "Comme toi", même si c'est "Là- bas", même si c'est "Pas toi"... des chansons que l'on a beaucoup aimées, mais les chanter sans avoir envie, je trouve que c'est leur manquer de respect, puis c'est insoutenable à la fin.

Charlotte Pozzi : Et est-ce qu'il vous est arrivé de faire des trouvailles, de retravailler une ancienne chanson et de vous dire à la limite que cette nouvelle version vous plaît peut-être plus que la première ?

Jean-Jacques Goldman : L'exemple type qui m'est arrivé, c'était sur "La vie par procuration", c'est il y a longtemps. C'est une chanson que l'on faisait avec un "clic", c'est-à-dire que le batteur a comme un métronome de façon à ce qu'on la prenne toujours au même tempo. Et donc, on l'avait jouée, c'était juste après qu'elle soit sortie, à ce tempo-là et un soir, le truc n'a pas marché. Donc je me suis retourné vers lui et je lui ai dit "allez on y va !". Donc, il fait "trois, quatre" et on est partis deux fois plus vite ! Sauf que ça a été une version beaucoup plus vivante, beaucoup plus forte et qui a été la version single qui était la version extraite, qui était une version live en fait. Et si vous écoutez la version de "La vie par procuration" qui est passée à la radio, que tout le monde connaît et si vous écoutez la version originale qui est sur l'album studio avant, elle est deux fois plus lente, elle a beaucoup moins de moelle. Donc il y a parfois des hasards qui redonnent la vérité à la chanson.

Charlotte Pozzi : Il y a toujours cet ambiance en tout cas "grande chorale" dans vos concerts. D'ailleurs au début il y a une petite répétition avec le public pour que tout soit bien rodé... [rire]

Jean-Jacques Goldman : Oui, un concert c'est ça. C'est sûr que les concerts qu'on préfère sont ceux où l'on a pu participer aussi... On adore chanter avec le chanteur, on adore "y être", quoi ! Ce n'est pas la salle Pleyel, ce n'est pas un concert de Beethov. On ne fait pas que recevoir, on donne aussi ! Donc oui, moi je me dis que les gens sont là pour ça, ils sont là pour qu'on soit ensemble, ils ne sont pas là pour assister à une symphonie, me semble-t-il. Alors, il y en a peut-être qui sont déçus par ça, mais moi en tout cas c'est ce que j'aime dans les concerts quand je vais les voir... Et puis je crois que c'est ce qu'ils souhaitent aussi...

Charlotte Pozzi : C'est super agréable parce qu'il y a plein de concerts où l'on a l'impression que le chanteur va se battre pour essayer de gagner son public et là on arrive, il n'y a même pas à se battre pour rien, voilà... c'est ensemble !

Jean-Jacques Goldman : Oui, mais je me suis battu ! Le premier concert, ce n'était pas comme ça ! Le premier concert, c'est : noir, salle, silence. Comme dans un théâtre. C'était il y a longtemps, vous n'étiez pas née à l'époque, mais cette connivence et cette confiance se sont construites petit à petit... Là, oui ça fait déjà quelques années que quand la lumière s'éteint, les gens montrent plutôt qu'ils sont contents et puis qu'ils ont plutôt confiance mais ça, ça se construit avec le temps...

[Question manquante : merci de contacter stephanie@parler-de-sa- vie.net]

Jean-Jacques Goldman : Alors la première partie, c'est parce qu'un jour je suis allé voir [il réfléchit] Eddy Mitchell ou Michel Jonasz - l'un des deux – mais en tout cas c'était la même première partie : c'était Jean-Jacques Milteau, un harmoniciste qui, au lieu de faire chier tout le monde avec les chansons d'un chanteur qu'on n'a pas choisi, qu'on n'a pas envie de voir, nous faisait l'"histoire du blues" à l'harmonica. Et là, tout à coup, je me suis rendu compte que les premières parties pouvaient, d'une part, ne pas être chiantes, et pouvaient ne pas être un abattoir pour "jeune chanteur en panne de première partie", que je n'ai jamais faite d'ailleurs. Mais elles pouvaient avoir un rôle, c'est-à-dire mettre les gens dans un état d'esprit de gaieté et de connivence qui était extrêmement profitable au spectacle d'après. Et donc, on a commencé à se poser la question : comment faire pour que les gens soient bien ensemble et qu'ils puissent oublier qu'ils étaient, il y a exactement quinze minutes, dans les embouteillages ou avec leur belle-mère qui les engueulait, ou des trucs comme ça... mais qu'ils se trouvent dans un concert. Comment faire pour que, quand ils arrivent, ils soient déjà détendus...

Charlotte Pozzi : Et pour ça, rien de tel qu'un match de basket ?

Jean-Jacques Goldman : Oui... La dernière fois, c'était pas ça mais l'état d'esprit était le même : préparer la deuxième partie.

Charlotte Pozzi : Alors là, c'est incroyable ! Racontez moi, plus que la photo, cette nouvelle attraction de la Foire du Trône que vous avez inventée ?

Jean-Jacques Goldman : Oui, je cherchais une idée comme ça un peu spectaculaire, et puis un matin, j'ai rêvé de ça... enfin non, j'y ai pensé ! Alors j'ai fait un petit dessin - je dessine très mal - avec des petits bonhommes sur le truc, une flèche qui montrait que ça devait aller vers le haut... J'ai envoyé ça à Xavier qui s'occupe de la scène et je lui ai dit : "Est-ce que ça, c'est possible ?" Et c'est le genre de type, plus c'est compliqué et plus ça l'intéresse...

Charlotte Pozzi : Donc, eux, ils vous demandent l'impossible pour les boîtiers, mais vous, vous vous vengez bien pour les spectacles !

Jean-Jacques Goldman : Voilà !

Charlotte Pozzi : Donc c'est pour quelle chanson et il se passe quoi ?

Jean-Jacques Goldman : C'est sur "Envole-moi" et il faut imaginer qu'à un moment la scène commence à se lever à la verticale : la scène qui est horizontale tout à coup bouge sur un axe et se met à quatre-vingt- dix degrés. Bon, je vous le dis franchement, au début, il y en avait un ou deux - que je ne citerai pas - qui avaient le vertige. Donc, on n'allait que jusqu'à quarante-cinq degrés en s'entraînant, parce que c'est quand même très difficile de jouer en étant accroché comme ça. Et on a terminé au taquet : à la fin, ils faisaient ça en se frisant les moustaches. Mais au début, c'était vraiment dur. Enfin, pour certains...

Charlotte Pozzi : Et vous étiez tenus par des liens dans le dos ?

Jean-Jacques Goldman : Oui, c'est-à-dire que pendant le rappel, on mettait des harnais. En fait, c'était juste une ceinture sécurisée avec un crochet, et derrière nous il y avait des pylônes, qu'on ne voit pas trop mais qu'ils installaient au dernier moment. Et nous, on était accrochés par un câble très fin en métal par ce pylône et avec les pieds, on trouvait le point d'équilibre et on pouvait jouer. En fait, le plus dur c'était, d'une part, pour le batteur parce qu'en fait il se tenait sur un pied, et avec l'autre, il faisait la grosse caisse. Et c'était très difficile aussi pour le saxophoniste parce qu'il devait placer le harnais de façon à ce qu'il ne lui enlève pas de souffle... Eux, ils ont souffert !

Charlotte Pozzi : Ils ont dû vous adorer, à ce moment-là...


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