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PPDA : "Je me sens un peu de la famille"
(Le Parisien, 21 février 2003)

PPDA : "Je me sens un peu de la famille"
Le Parisien, 21 février 2003
Article d'Aude Dassonville
Retranscription de Stéphanie Morel

Juste après le spectacle des "Enfoirés 2003", diffusé ce soir sur TF1, un "débat", programmé vers 23h30, tentera de lever les zones d'ombre qui, parfois, ternissent l'image des Restos du Coeur. Des bénévoles de l'association ou des artistes fidèles au concert répondront à Patrick Poivre d'Arvor.

Aude Dassonville : Pourquoi avoir accepté d'animer cet échange ?

Patrick Poivre d'Arvor : Anne Marcassus, la réalisatrice du spectacle, et Jean-Jacques Goldman sont venus me voir parce qu'ils avaient envie de transparence, mais craignaient d'être confus. Ils me l'ont demandé comme un service, or, moi, je me considère un peu de la famille...

Aude Dassonville : Quel souvenir gardez-vous du lancement des Restos ?

Patrick Poivre d'Arvor : C'était très fort. J'avais reçu Coluche dans l'émission "A la folie, pas du tout". Je me souviens d'un joyeux bordel sur le plateau, qui ressemblait au personnage principal, venu avec plein de monde. Comme, dans mon métier, on a souvent affaire à des bulles médiatiques, je n'ai jamais pensé qu'on en arriverait là. Certes, il y avait une générosité incontestable, un désir et un bonhomme derrière tout ça. Mais je ne pensais pas que ça deviendrait cette institution. D'autant que Coluche est mort peu de temps après, et que les choses se font en sa mémoire... C'est formidable.

Aude Dassonville : Pourquoi les Restos durent-ils ?

Patrick Poivre d'Arvor : Parce qu'il y a le désir de respecter la mémoire et les dernières volontés d'un homme, et que les gens se sentent investis d'une mission. La deuxième raison est plus matérialiste : il y a toujours un fossé très net entre les gens bien dans leur vie et ceux qui ne sont pas montés dans le train. Ça me frappe.

Aude Dassonville : Avez-vous pour habitude de regarder le concert des Enfoirés à la télévision ?

Patrick Poivre d'Arvor : Pas tous les ans, mais assez souvent. Je le regarde chez Anne Marcassus, justement, avec quelques artistes qui y ont participé. C'est toujours un très beau moment. Dans ce spectacle, chacun s'efface derrière l'autre, laisse son ego sous son mouchoir... Cette année, je suis hors de France, alors je le regarderai seul.

[Encadré : Patrick Poivre d'Arvor avait reçu Coluche dans son émission lors du lancement des Restos du Coeur. (LP/Alain Auboiroux)]


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