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Nouvel album de Jean-Jacques Goldman
(Kadima, décembre 2001, janvier 2002)

Nouvel album de Jean-Jacques Goldman
Kadima, décembre 2001, janvier 2002
Article de Jérémy Uhr
Retranscription de Francine Godefroid

Oyez, oyez, bonnes gens, courez vite chez le disquaire du coin, car le nouvel album de Jean-jacques Goldman vient de sortir. Il est intitulé "Chansons pour les Pieds" et c’est une “Bonne idée”. C’est en effet un événement musical, car notre bon Jean-Jacques n’avait plus sorti d’album depuis quatre ans.

Voilà l’occasion de souffler avec lui ses bougies de cinquante ans. Peut-être vivra-t-il “Cent vies” ? On ne sait jamais avec lui. En tout cas, “On ira ” peut-être fêter çà à son prochain concert… mais ça, c’est “C’est une autre histoire”.Ceci dit “En passant”, il vient de se remarier assez récemment,“Là-bas”à Marseille, mais “Je ne vous parlerai pas d’elle” : c’est “Confidentiel”. En tout cas, “Mazel tov” !

Mais commençons par “Parler de sa vie”, il n’est pas “Né en 17 à Leidenstadt, sur les ruines d’un champ de bataille”, mais en 51, à Paris, de parents juifs immigrés de Pologne [sic]. Il a eu deux “Frères” et une sœur. Enfant, il était chez les scouts, et “Juste après” avoir passé le Bac, “Il part” faire des études de commerce à l’EDHEC à Lille (“Quel Exil”). Point de vue musical, au début, c’est un peu la galère. Enfant, il commence dans une chorale de Gospel. Ado, il joue dans un groupe de rocks – Les Phalansters –(en rapport avec les théories de Fourier)et parfois, en remplacement dans les soirées. “Long is the Road”, la consécration n’est par pour tout de suite.

Après ses études (il a aussi fait une maîtrise en sociologie), il repart à Paris, se met au chant (avant, il accompagnait surtout à la guitare) et joue un peu partout (dans des foyers d’étudiants, dans des bals ou des MJC). Après son service militaire, en 1976, il va créer “Ensemble” avec les deux frère Maï, le groupe “Tai Phong” (ils sont alors cinq dans le groupe). Michael Jones était aussi de la partie. Après “1, 2, 3” succès “Entre gris clair et gris foncé”, Goldman quitte le groupe en 1979 et se met à la chanson française. Il n’avait “Peur de rien blues”.

Il travaille comme compositeur dans une émission télé [sic] et comme “La musique est bonne”, on le remarque assez vite. Et “C’est sa chance” : on lui propose alors de signer chez Epic un contrat pour 5 albums solo. Il se lance la “Peur” au ventre. Ce n’est pas un “acte manqué”, car suite à de nombreuses “Nuits” blanches (il “Veille tard”), il sort finalement son premier album en 1981 et celui-ci s’avère “Être le premier” dans les hit-parades. Ça y est, sa carrière démarre à 30 ans ! Il est allé “Au bout de ses rêves”.

Dès le début, “Il y a” non-communication avec la presse. Elle voyait en lui un chanteur à minettes, avec des textes à deux balles. Comme beaucoup d’artistes de gauche, Goldman pensait que les journaux de même sensibilité politique le soutiendraient. Ça n’a pas été le cas. “Sans un mot”,il a pris les critiques de face. Mais “Comptez pas sur lui” pour se faire marcher sur les pieds ; dans sa tête, ce n’est pas de“L’indifférence”. “Juste après”, il s’est servi de ces articles pour retourner le public contre la presse (selon son biographe, Didier Varrod) : c’est le monde ”A l’envers” ! Entre lui et les média, “Tout était dit”…

Mais l’homme est plus complexe que l’image qu’il voudrait renvoyer, celle d’un mec gratouillant sa guitare (“Rouge” ?)avec ses potes. Jean-Jacques Goldman a bâti sa carrière autour d’une stratégie de communication basée sur l’humilité, la modestie ,la simplicité (c’est- à-dire aucune…). Cette image correspond bien évidemment à un message. Quand il chante “Je te donne toutes mes différences”, il ne faut y voir que la sincérité d’un chanteur aux yeux humides. Il a alors enchaîné les tubes et tous ses albums se sont retrouvés au sommet des hit-parades (ils sont albums de diamant, soit 1 000 000 d’exemplaires vendus).

“Plus fort” que les autres, il est plébiscité partout et à la demande de Coluche, il va s’occuper des Restos du Cœur (il compose en une nuit “La Chanson des Restos”.Il devient, dans tous les sondages, l’artiste préféré des Français. “Et l’on n’y peut rien”. Entre lui et le public, c’est comme une “Chanson d’amour”. Il n’a même plus besoin de lancer des campagnes d’affichage pour ses concerts, il fait salle comble. Pas une publicité n’est nécessaire pour vendre des albums. Rien que sa sortie est déjà un événement. Après ses 5 albums chez Epic, il se lance dans un trio avec Michael Jones et Carole Fredericks. Il écrit pour de nombreux artistes (comme Céline Dion). Puis vient le solo “En passant”, qui est peu son disque de la maturité avec du blues rock traditionnel. Quatre ans après, il revient à ce qu’il a toujours ambitionné : écrire pour faire danser. Ce dernier album est rythmé parce qu’il aime “Quand tu danses”.

Et des guitares… on en trouve partout. Les guitaristes sont toujours Patrice Tison, l’homme du studio qui accompagne Goldman plus que très régulièrement sur ses albums et Gildas Arzel. Michael Jones joue bien entendu sur le morceau rock du disque, un hommage à Status Quo. Elles sont acoustiques ou électriques, elles s’enchaînent bien, sans faille… On aime, quand, lorsque “Tournent les violons”, la mondoloncelle suit la mélodie. Les violons d’“Il changeait la vie” se retrouvent dans ce morceau, mais ce n’est pas un hasard, tout comme les vies qui se croisent et qui luttent.

Quant aux cordes, Yvan Cassar les a dirigées. Sur “Chansons pour les pieds”, “Il y a” un certain nombres de sonorités celtes parsemées sur les pistes des futures danses. Voilà, finis mes “Délires Schizo Maniaco Psychotiques”. Que, comme des “ Coureurs”, “ Nos mains” se ruent sur cet album pour y laisser “Un goût sur nos lèvres”. Ce sont ces petites choses de la vie qui nous font plaisir et nous entraînent hors de notre “Vie par procuration”.


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