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Accueil de star pour Goldman
(Les Dernières Nouvelles d'Alsace, le 15 mai 1998)

Accueil de star pour Goldman
Les Dernières Nouvelles d'Alsace, le 15 mai 1998
J.M. Thiébaut
Retranscription de Nadine Bellec

Sept mille personnes ont repris en coeur ses chansons : Strasbourg a réservé un accueil de star à Jean-Jacques Goldman.

En achetant ce drôle de billet en forme de négatif (avec trois clichés de l'intéressé), chacun s'attendait à passer avec Jean-Jacques Goldman une soirée pour le moins aussi remarquable que ce ticket de concert. Les sept mille personnes qui ont transformé mardi soir le Rhénus en piste de danse ne se doutaient pas, en revanche, qu'ils en auraient à ce point pour leur argent.

Animé par cette rare simplicité qui rend parfois les grands artistes attachants, Jean-Jacques Goldman (avec ses sempiternels jeans et T-shirt noirs) a offert au public ce qu'il attendait de lui : une image parfaitement conforme à sa réputation. Discret à la ville mais volubile sur scène, il ne se dépare jamais d'une modestie bon enfant et complice, même quand du premier au dernier rang, il ne voit plus qu'une forêt de bras tendus qui ondulent en criant son nom.

***************************** Quand le musique est bonne... *****************************

Commencé et achevé dans le dépouillement, au milieu du rai orange d'un pinceau de lumière, juste avec une guitare autour du cou, le concert de Jean-Jacques Goldman a pris - entre ce "On ira" hautement apéritif et un "Pour que tu m'aimes encore" plus que symbolique - la forme d'un remuant et coloré voyage dans le temps et l'espace. Entouré par une formation qui connait son métier sur le bout des doigts (Michaël Jones est toujours aux guitares), Goldman a savamment fait progresser son show, pour l'amener d'une longue partie acoustique à un déferlement rock'n roll et dansant, inondé de lumières et si communicatif que les vendeurs des stands de frites se sont joyeusement joints à la foule, sans enlever leurs tabliers rouges. Passant lui-même de la guitare au violon et de l'harmonica au piano, il a conduit avec charisme et un charme naturel le public à travers son univers. Un monde généreux, habité par des textes en forme de poésie et des chansons en forme de refrains, où s'expriment la tendresse, la tolérance mais aussi le plaisir de danser "quand la musique est bonne...".

La quarantaine passée, Goldman n'oublie pas sa culture rock ("Je ne crains rien une guitare à la main"), et n'affiche pas comme d'autres un cynisme ou une distance parfois jugés de bon aloi : en rappel, il chante toujours "J'irai au bout de mes rêves", avant de terminer, les yeux dans les yeux avec le public, sur un "Pour que tu m'aimes encore..." popularisé par Céline Dion. Jean-Jacques Goldman n'a pas de souci à se faire : son prochain concert au Rhénus, prévu au mois d'octobre, n'aura pas lieu devant des tribunes vides.


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