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Goldman : On n'a pas changé
(Ouest France, 25 mai 1994)

Goldman : On n'a pas changé
Ouest France, 25 mai 1994
Sylvie Paris
Retranscription de Maxime Toanen

[Récit du concert de Rennes le 24 mai 1994]

[Maxime Toanen : L'autre jour j'ai regardé pour la énième fois "Tour et Détours", et j'aime bien le passage durant lequel JJ raconte comment certains journalistes commentent ses concerts le lendemain dans la presse. Voici un article de Ouest-France]

Avec Fredericks et Jones à la salle omnisports GOLDMAN : "ON N'A PAS CHANGÉ"

Une salle omnisports pleine, mardi soir, a ovationné Jean-Jacques Goldman, Carole Fredericks et Michael Jones. Le public, conquis d'avance, a découvert sur scène le nouvel album du trio. Le point de fusion fut atteint des les premières notes.

Comme un coeur immense qui bat, les basses percutent les poitrines. La houle des mains levées accompagne l'impatience des spectateurs. Avant même l'apparition de Goldman, Fredericks et Jones, masqués derrière une palissade de bois, on pressent la communion musicale.

Le trio vient d'être précédé d'une première partie très démago. Deux guitaristes nous ont fait voyager sur des instruments à cordes (banjo, luth arabe, balalaika...) et sur des airs archiconnus tels que Hello Dolly, Delivrance ou Kalinka. Peu importe. Malgré le temps qui passe, ils donnent toujours autant de fourmis dans les jambes. Toutes générations confondues.

Car les fidèles de Goldman sont sans âge : de la gamine qui va bientôt flirter avec l'adolescence, aux têtes chenues parsemant la foule, en passant par l'étudiante qui hurle les paroles des chansons, sans omettre une virgule. Les nouvelles compositions, de l'album "Rouge", comme les anciennes s'enchaînent durant deux heures. Spectacle où l'on reprend haleine pendant des tempos plus lents. Mais on préfère Goldman et ses musiciens lorsqu'ils enfourchent des rythmes très jazzy ou rock. Les projections qui défilent sur écran sont les seuls intermèdes concédés à la musique.

Ici, on ne donne pas dans le superficiel ou le paraître. Il n'y a ni changement de costumes, ni entracte. Une authenticité que l'on retrouve dans les mots. Des mots pour raconter l'amour, la solidarité, la révolte. Dommage que la sono dilue parfois les paroles dans un magma vocal. De toute façon, la fusion est atteinte. On frôle même l'explosion lorsqu'apparaissent les choeurs de l'ex-Armée rouge. Un mixage détonnant et réussi.


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