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(Ouest France, 24 mai 1994)

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Ouest France, 24 mai 1994
Yvon Lechevestrier
Retranscription de Maxime Toanen

Jean-Jacques Goldman, Carole Fredericks et Michael Jones chantent ce soir à la salle omnisports. Première date après leur triomphal succès pendant plus d'une semaine au Zénith a Paris. L'occasion de découvrir sur scène les morceaux de leur dernier album "Rouge" déjà vendu a plus de 700 000 exemplaires.

Voilà trois ans maintenant que Jean-Jacques Goldman a choisi de jouer, sur disque comme sur scène, avec la chanteuse noire américaine Carole Fredericks et le guitariste gallois, Michael Jones. "Je ne suis pas un solitaire", explique-t-il, un brin nostalgique des groupes rock qui, a 20 ans dans les années soixante-dix, lui donnèrent envie de faire ce métier. D'ailleurs, comme un clin d'oeil dans "Des vies", extrait de son nouvel album, il rend hommage a Mark Knopfler de "Dire Straits", un de ses groupes préférés. "Ce groupe n'est-il pas un dénominateur commun muscial a toute une population ?". C'est avec un autre morceau de "Rouge" que débute ce nouveau spectacle. "Serre-moi", chante le trio. Invitation, sans qu'il y en ait besoin, a se rapprocher d'eux. Trois ans après leur dernière tournée, la communion reste parfaite entre les artistes et leur public. Jeunes ou quadragénaires, on apprécie leurs chansons chaleureuses, positives. "Je ne suis pas un auteur-compositeur de chansons à message, mais j'aime partager mes bonheurs ou mes doutes". N'allez pas croire, pour autant, que "Rouge", chantée avec le choeur de l'Armée rouge, serait un hymne nostalgique et révolutionnaire. "C'est juste un hommage à la foi, à l'altruisme de ceux qui pensent qu'on ne peut pas s'en sortir tout seul".

Lucide, fin observateur de l'actualité, Jean-Jacques Goldman cultive la discrétion. Volontairement il accorde peu d'entretiens aux médias, "Sauf à ceux qui m'ont écouté au début". Et il s'engage pour les restos du coeur ou pour Amnesty International, il le fait avec efficacité mais discrètement. "La notoriété n'a pas changé mon attitude. Avant, déjà, je ne parlais pas beaucoup. Je suis plutôt quelqu'un qui écoute". De cette écoute et de son regard naissent beaucoup de ses textes. Que ce soit d'anciennes chansons comme "La vie par procuration" ("A côté de chez moi en banlieue, il y avait une vieille femme qui essayait d'attirer l'attention des oiseaux pour ne pas être seule"), ou "Juste après", son dernier succès. "Celle-là, je l'ai écrite après avoir vu, une nuit à la TV, un reportage sur une infirmière en afrique qui sauvait de la mort un nouveau-né". Le public, son public, aime ce regard d'amour, de tendresse sur les autres. Ses mots respirent l'air du temps, cette envie ou rêve de bonheur que nous portons tous en nous. Ils nous touchent d'autant plus Goldman-Fredericks et Jones les collent sur des musiques qui nous parlent. Rock'n'roll ou rythm'n'blues. "C'était nos slogans, nos idée, on n'a pas changé"


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