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Jean-Jacques Goldman
(Salut mini mag' n° 2, 1991)

Jean-Jacques Goldman
Salut mini mag' n° 2, 1991
Nicole Korchia et Véronique Dokan
Retranscription de Jean-Michel Fontaine

Son enfance, ses débuts dans la chanson, sa carrière, ses plus beaux textes, ses déclarations, sa vérité.

Sa fiche d'identité Nom, prénom : Goldman, Jean-Jacques Né le : 11 octobre 1951 à Paris Poids : entre 56 et 62 kilos selon qu'il travaille ou pas. Cheveux : bruns. Yeux : marrons Famille : sa mère, Ruth, est d'origine allemande, son père, Alter, est d'origine polonaise, deux frères et une sœur. Situation de famille : marié avec Catherine, père de trois enfants, Caroline, Michaël et Nina. Musique : Jimmy Hendrix, Aretha Franklin, Michel Berger, Deep Purple, Status Quo, les Beatles, Chicago, Marc Coh,… Cinéma : Isabelle Adjani est la seule actrice qui peut vraiment lui donner envie d'aller voir un film. Profite des vacances scolaires pour aller voir tous les films qu'il a en retard. Etudes : Bac D, préparation HEC, EDHEC à Lille pendant trois ans. Jobs : Jusqu'en 1981 [sic], travaillait dans un magasin de sport de Montrouge avec son frère. Signes particuliers : a fait inscrire sur sa carte d'identité en face de profession : musicien. A toujours sur lui un petit carnet dans lequel il note ses idées. A besoin de dix heures de sommeil par nuit. Ses traits de caractère : Il se dit d'humeur égale. Ni particulièrement gai, ni particulièrement triste. Assez solitaire bien qu'il reconnaisse avoir beaucoup d'amis. Moyen de locomotion : le plus souvent en moto avec un casque intégral pour qu'on ne le reconnaisse pas.

Il aime : Le ski, le tennis, le jogging, le calme, les voyages, qu'on le fasse rire, les desserts.

Il n'aime pas : le star system, les cocktails mondains, les interviews, fumer.

Les années jeunesse

Enfant, sa famille l'avait baptise « le Chinois » parce qu'il avait les cheveux raides et les yeux bridés. C'est, dit-il lui-même « dans la plus grande banalité » qu'il a grandi au milieu de ses deux frères et de sa sœur. Enfant sage et sans révolte apparente, il s'est plié pendant dix ans à l'étude laborieuse du violon. Quant aux études, elles ne semblaient pas le passionner davantage. Mais ses bulletins scolaires n'étaient jamais mauvais, juste dans la moyenne. C'est à l'âge de 13 ans que ses parents l'inscrivent chez les scouts. Espérant ainsi le voir s'éveiller davantage à la vie sociale. Mais toujours extrêmement réservé et solitaire, aux boums il préfère son journal intime dans lequel il écrira ses états d'âme jusqu'à 18 ans. Il le jettera au feu lorsqu'il composera ses premières chansons, trouvant ainsi une autre façon de s'exprimer. En attendant, il grandit sans faire de vagues, sans même se sentir très impliqué dans la révolution estudiantine de mai 68. Il suit des études à Lille pendant trois ans et profite des vacances scolaires pour parcourir le monde avec son copain Jean-Max, un sac à dos sur l'épaule. C'est ainsi qu'ils découvriront en 1971 la Suède, en 1972 la Turquie et en 1973 les Etats-Unis, le Canada et le Mexique.

Après un service militaire dans l'armée de l'air, il travaille avec son frère dans un magasin de sport. Ça n'est qu'après le succès de « Il suffira d'un signe » qu'il consacrera tout son temps à son métier de chanteur.

Les années chanson

Dix années à étudier le violon et le piano, ça vous donne des bases bien sûr mais bien peu d'enthousiasme. « J'apprenais ça comme les sciences naturelles » se souvient Jean-Jacques. En revanche, lorsqu'à 17 ans il découvre la voix d'Aretha Franklin, il a un choc. C'est ça la musique qu'il aime. Celle qu'il fera avec ses groupes, Les Red Mountain Gospellers et Phalanster. Dans sa chambre d'étudiant à Lille, Jean-Jacques a accroché des posters de Jimmy Hendrix, son idole de l'époque, et entre deux révisions, il cherche l'inspiration sur une guitare acoustique achetée avec son argent de poche. Il faudra la rencontre en 1975 avec le groupe Tai Phong pour qu'il pense à enregistrer un disque. C'est le succès « Sister Jane » mais trois albums plus tard, c'est la séparation. Suivront [sic] trois 45 T en solo, trois flops et Jean-Jacques renonce à devenir chanteur. Ce qu'il veut lui, c'est « placer » ses titres, c'est-à-dire les faire interpréter par d'autres. Mais la maison de disques EPIC ne l'entend pas ainsi. C'est Jean-Jacques qu'ils veulent et c'est Jean-Jacques qu'ils auront avec un premier tube : « Il suffira d'un signe ». Depuis, il ne cesse d'accumuler les disques de platine et les succès. Il a également composé la bande originale du film d'Alexandre Arcady, « L'union sacrée » avec Patrick Bruel. Le titre phare « Brother » était interprété par Carole Fredericks (déjà). N'oublions pas l'album pour Johnny Hallyday (« Laura », « Je t'attends », « Je te promets »…) et la chanson des Enfoirés pour les Restaurants du Cœur. Jean-Jacques a également enregistré la version anglaise de « Il suffira d'un signe » (« Just a little sign ») et « Comme toi » (« Como tu ») en espagnol.

Paroles d'homme…

La chanson

« Je suis un chanteur de variété avec une culture anglo-saxonne ». « Si je suis devenu chanteur, c'est par obligation. Personne ne voulait chanter mes chansons ! » « Un chanteur est beau pour e qu'il fait, pas pour ce qu'il est ». « Il n'y a pas dans l'histoire du monde un chanteur qui ait changé la vie ».

Les textes à message « Ma démarche est un peu celle des clubs de vacances qui proposent à leurs clients de ne pas bronzer idiots. Quitte à faire des chansons, je préfère qu'elles ne soient pas trop idiotes ». « Il n'y a jamais vraiment eu de messages, de discours dans mes chansons. Je crois que c'était plutôt une attitude, une façon de penser qui a correspondu à ce que ressentaient certains à ce moment là ».

La médiatisation « Je ne désire pas qu'on parle de moi. Qu'on dise que je suis un type formidable qui fait des disques extraordinaires. Je n'ai jamais eu une nature à vouloir m'imposer ».

Le succès « J'étais très heureux avant le succès et je le resterais si cela devait s'arrêter ». « Je n'ai jamais été un forcené du succès et de la réussite. J'ai toujours apprécié énormément, mais ça n'a jamais vraiment été très essentiel ». « Je crois que je suis mieux armé pour l'insuccès que pour le succès ».

Le destin « On peut dire qu'on a choisi d'être vétérinaire en bossant, en passant le concours, mais personne ne choisit un jour d'être 'chanteur à succès'. On EST choisi ».

L'identification « Fini la génération Goldman. Je ne pense pas que quelqu'un de 15 ans puisse s'identifier à quelqu'un qui en a 40… comme moi ! »

Le changement dans la continuité « Tout le monde change. On ne peut pas vivre ce que j'ai vécu pendant dix ans et en sortir indemne. Au bout de ce chemin, on n'est pas pareil ».

Proverbe signé JJG « Les chansons sont souvent plus belles que ceux qui les chantent ».


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