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Fredericks - Goldman – Jones : Studio 22
(RTL, 11 septembre 1991)

Fredericks - Goldman – Jones : Studio 22
RTL, 11 septembre 1991
Nagui Reetranscription de Christine Tascher

Nagui [entrecoupé par les acclamations du public] Studio 22 avec un public chaleureux, nombreux, un public propre, et propre au public, oui, un public content d'être là, un public qui aime la musique, qui veut encore de la musique ! Par quels moyens de locomotion êtes-vous venus ? Ah oui voilà, forcément !

Aujourd'hui, nous allons accueillir Alain Lanty, que vous pouvez applaudir... Il y aura également Gildas Arzel, Marc Lavoine, France Gartini, Christophe Deschamps, Andrew Rushford, Carole Fredericks, Michael Jones et Jean-Jacques Goldman.

Alors, doucement, doucement, doucement, doucement, un... deux... trois... musique !

[Un, deux, trois]

Nagui : Carole Fredericks, Michael Jones et Jean-Jacques Goldman, "Un, deux, trois" avec, s'il vous plaît, des voix évidemment en direct, ce qui nécessite double applaudissement comme ce sera souvent le cas pour nos invités dans Studio 22. Eh bien, écoutez, merci à vous trois d'avoir eu la gentillesse de venir faire ce Studio 22 parce que je sais qu'il y a eu beaucoup de concerts depuis... combien de mois maintenant que vous êtes sur les routes ? Carole, ça fait combien de mois ? [s'adressant à Carole] dans le micro, dans le micro ! Carole !

Carole Fredericks : D'abord, je réfléchis ! Attends !

Nagui : Ah oui d'accord !.. Dépêche-toi, l'émission ne fait qu'une heure et demie ...

Michael Jones : Il y a longtemps!

Nagui : Il y a longtemps ?

Carole Fredericks : Voilà ! Merci, Michael.

Nagui : Ah, excuse-moi ! Si ça t'embête, je ne te pose plus de questions ! Bon, enfin, bref, vous avez eu beaucoup de boulot, beaucoup de tournées, et puis là, ça va revenir les 25, 26, 27 et 28 septembre au Zénith, puisque c'est complet et que vous avez rajouté la date du 25. Moi, ce que j'aimerais savoir, c'est ce que vous avez ressenti dans tous ces concerts ? Jean-Jacques, au début, vous vouliez absolument être en plein air pour avoir des sensations d'été, des sensations nouvelles ?

Le public : La pluie !!!

Jean-Jacques Goldman : On en a eu, oui...

Nagui : Alors, à Paris... Non, mais, attendez ! A Paris, il y a eu des sensations nouvelles ? C'est-à-dire que la pluie c'est vrai que...

Michael Jones : C'était l'été en Ecosse, quoi !

Nagui : Voilà, on était en Ecosse, c'était spécialement le temps pour Michael Jones ! Non, mais, à part ça, ça s'est bien passé, dans les arènes, dans le Sud, et un peu partout, non ?

Jean-Jacques Goldman : Non, ça a été.

Nagui : Alors, les sentiments que tu recherchais, tu... vous les avez retrouvés sur scène, tous les trois ? C'est-à-dire, ce côté plein air, de chanter à la belle étoile...

Jean-Jacques Goldman : Oui, disons que plus généralement, c'est vrai qu'au début, tu penses aux choses, même quand tu composes les chansons et tout ça, puis tu te dis, normalement ça devrait faire comme ça... comme ça... Bon, je connais Carole, à ce moment-là elle vient sur scène, il doit se passer ça, Michael à tel moment, joue tel chorus, mais c'est vrai que quand tu le vis pour de vrai et quand tu te rends compte que tout ce qu'on a pu penser au départ en répétition et tout ça, ça se passe, c'est effectivement une autre sensation et là, c'est vrai, ça s'est passé tel qu'on l'espérait et même au-delà un peu de ce qu'on imaginait.

Nagui : Oui, ça s'est même très très bien passé ! Nous, en tous cas, c'était au-delà de ce qu'on imaginait et ça fait toujours autant de frissons par où ça passe, ça fait toujours même du bien. Il y a des concerts qui vont débarquer là, d'ici le mois de décembre, et si on regarde toutes les dates et toutes les villes visitées, j'ai l'impression qu' il y a beaucoup de villes dans lesquelles vous retournez. Alors évidemment, il y en avait qui n'avaient peut-être pas pu assister aux premiers concerts et là, pendant ces mois-ci, ce sera dans d'autres salles, fermées cette fois-ci, pour les mois d'hiver ou toujours dans les mêmes lieux, genre patinoire, genre Zénith, genre trucs comme ça ?

Jean-Jacques Goldman : C'est-à-dire qu'il y avait des villes que, traditionnellement, on faisait plusieurs fois parce que les salles sont...

Nagui : ...comme Bordeaux, Toulouse, Marseille ?

Jean-Jacques Goldman Voilà, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lyon, etc, et donc on ne les a faites qu'une fois sur la pré-tournée, disons, et donc on y retourne pour de bon, là.

Nagui : D'accord: 25, 26, 27 et 28: ça c'est le début à Paris et puis après, vous repartirez. Alors, je pensais ne pas en parler si tu veux, mais là, je vois: lundi 30 - Quimper. Je m'étais dit que...

Carole Fredericks : Tu savais pas, hein ?

Jean-Jacques Goldman : Ah, je savais pas, non !

Carole Fredericks : Ah oui !

Nagui : Tu savais pas ? Si, si ! Bon, donc, euh... Non, je sais pas : on n'en parle pas ou on en parle ?

Jean-Jacques Goldman : Le 30 quoi ?

Carole Fredericks : Le 30 septembre !

Nagui : Le 30 septembre, tu es à Quimper... Tu avais prévu autre chose peut-être ?!

Jean-Jacques Goldman : Non, non .

Nagui : Bon, écoute, on va le marquer sur ton agenda. En tous cas, il y a eu des mecs assez nuls du côté de Quimper quel que soit le côté politique ou pas politique de l'histoire, mais je pense que - pour revenir en deux mots là-dessus - il faut distinguer dans les budgets de concerts ce qui est assurance, budget et cachet, non peut-être ?

Jean-Jacques Goldman : En gros, on était invités par... enfin, l'organisation était une organisation nouvelle qui s'occupait d'un festival qui s'appelle Le Festival de Cornouailles et l'organisateur local traditionnel, ça ne lui a pas plu, que tous les trois on passe par ce canal là et donc il a dit que on se foutait des gens de Quimper, que finalement on avait un cachet quadruple, que je touchais moi, personnellement cent vingt briques pour un soir [huées du public], voilà, c'est bien, hein ?

Nagui : C'est vrai que ça serait bien n'empêche !

Jean-Jacques Goldman : Ouais, moi je serais d'accord !

Nagui : Moi, je veux bien venir présenter des chansons si tu veux, je ne prends que 10 % !

Jean-Jacques Goldman : Et encore ! Tu ne connais pas le tarif de Carole et de Michael !.. Et donc, les gens se faisaient avoir puisqu'ils payaient en même temps leur ticket de concert et en même temps... enfin, bon, ce genre de choses qui font que, la seule façon de prouver que tu ne viens pas pour le blé, c'est de ne pas venir !

Nagui : Ceci étant dit, Carole Fredericks, Michael Jones et Jean-Jacques Goldman gratuitement ! [ovation du public] Et je vous le précise: ils sont venus gratuitement !

Avec Michael Jones, Carole Fredericks et Jean-Jacques Goldman, tout de suite la première chanson qui avait été extraite de cet album, c'est-à-dire "Nuit".

[Nuit]

Nagui : Fredericks, Goldman, Jones : "C'est pas d'l'amour"

[C'est pas d'l'amour]

Nagui : Carole, Jean-Jacques et Michael, donc toujours avec les voix en direct, ça nous fait du bien et c'est pour ça que je suis content de le souligner. "C'est pas d' l'amour" et c'est sur ce dernier album, alors dans le texte de cette chanson, il y a cette phrase : "ces choses qui n'existent jamais tant que le manque qu'elles ont laissé", c'est un thème d'ailleurs qui revient de temps en temps en filigrane comme ça tout au long de l'album. Il y a quelque chose qui va manquer à la fin de la tournée comme ça, quand cette bande va s'arrêter - entre guillemets - alors est-ce qu'il va y avoir une suite, une résonance ? Il y avait eu "Traces", l'album live, est-ce que là on va avoir une trace de cette tournée, est-ce qu'il va y avoir des vidéos, est-ce qu'il va y avoir une réponse à ma question, enfin...

Michael Jones : Il y a quelqu'un qui va nous manquer déjà, mais je crois qu'il va chanter tout à l'heure.

Nagui : Ah oui, d'accord, çà on en reparlera avec lui tout à l'heure, mais sinon Jean-Jacques, est-ce qu'il va y avoir une résonance à tout ça ?

Jean-Jacques Goldman : Alors, on ne sait pas. Une vidéo, c'est sûr que non parce que moi j'aime pas qu'on filme... [huées du public]

Carole Fredericks : Et nous alors ?

Nagui : J'ai même entendu un verbe là, qui était pas... eh oh, il fait... il fait ce qu'il veut... alors ? donc, vidéo non. Disque ?

Jean-Jacques Goldman : Non, parce que, j'ai une explication: je trouve qu'il se passe des choses dans les concerts que le film ne peut pas traduire et donc, une vidéo, ce n'est jamais qu'une... oui, c'est juste une...

Nagui : Un moment précis, une ambiance précise alors que chaque soir il y a des ambiances différentes.

Jean-Jacques Goldman : Voilà. Enlevé de son contexte, je ne trouve pas ça très très bien.

Nagui : Et le live ?

Jean-Jacques Goldman : Maintenant, le live, on a déjà enregistré les deux dernières dates et ce qu'on va faire, c'est qu'on va écouter, si ça nous semble intéressant, on le fera, voilà, si on trouve que ça n'a pas d'intérêt on ne le fera pas.

Nagui : J'ai jamais vu ça n'empêche, c'est vrai, c'est marrant, c'est assez surprenant quand même, je ne sais pas si.... non, c'est quand même rare des gens qui partent comme ça en tournée, en concert, et disent "non, finalement, j'ai écouté le live, c'est les mêmes chansons, bon... non, c'est vrai que c'est assez spécial comme raisonnement. Tu as toujours voulu ça ? C'est pas nouveau comme raisonnement ?

Jean-Jacques Goldman : On fait des disques pour s'amuser et puis pour en être fiers quoi, au départ ! Donc, si c'est pour...

Nagui : ... si c'est pour faire pareil en live, c'est pas... Ceci dit, nous on est rassurés, comme on a entendu le concert, parce que nous, on l'a écouté, toi tu l'as peut-être pas encore écouté, parce que ... voilà... mais nous on l'a écouté, on sait quand même qu'il y a des trucs qui sont différents, des arrangements qui sont différents, des ambiances différentes, donc ça sera bien, donc il y aura un live, c'est gentil !

[S'adressant à Carole Fredericks]: Tu as croisé en coulisses, backstage, Mademoiselle Carole, quelqu'un que tu aimes bien sur le CD, je te propose de le présenter toute seule comme une grande, tu vas voir c'est facile d'être présentateur, vas-y, fais-le.. oui...

Carole Fredericks [riant] : Christophe Deschamps !

Nagui : Non ! Mais, non !

Carole Fredericks [riant de plus belle]: Non ? J'ai demandé à toi, tu as dit "non" !

Nagui : Mais non ! Ça, je t'aurai dit "un copain", j'ai dit "quelqu'un que tu as croisé"...

Carole Fredericks : Ah, excusez-moi !

Nagui : Tu es même allée faire [caricaturant l'accent américain] "ah, I love very much want, blah, blah, blah"!

Carole Fredericks : Ah oui, ah là là !

Nagui : Tu as même rajouté... [borborygmes imitant l'accent américain] ! Ce à quoi, lui a répondu... [borborygmes] Tu vois ? Il y a même eu une discussion vachement sympa entre vous tout à l'heure, hein ? Donc, tu nous le fais à l'américaine !

Carole Fredericks : Oui: ladies and gentlemen, Andrew Rushford !

Nagui : Andrew Rushford, voilà, qui est là! "Get ready" !

[Get Ready]

[Interview d'Andrew Rushford] (…)

Nagui : Justement à propos de Paris, Jean-Jacques, tu dis sur scène à un moment donné, tu dis sur scène que tu es né à Paris un peu par hasard, est-ce que cette notion aussi des droits de l'homme - on n'est pas tous égaux forcément, ça dépend de l'endroit où l'on naît - c'est ce que veut dire cette chanson ?

Jean-Jacques Goldman [laconique] : Oui. [Rires du public]

Nagui : C'est une bonne réponse. C'est vrai. Non, mais attendez, il aurait pu dire non ! Et ç'aurait été pire d'ailleurs un "non" !

Jean-Jacques Goldman [rigolard] : Non, mais comment veux-tu que je parle de quelque chose où je mets déjà quatre minutes pour essayer de me faire comprendre ?

Nagui : Bien ! "Né en 17 à Leidenstadt" donc, Fredericks, Goldman et Jones !

[Né en 17 à Leidenstadt]

Nagui : "Né en 17 à Leidenstadt" qui est une ville qui n'existe pas, je vous le rappelle. A tout de suite !

[Suite de Studio 22]

Nagui : Vous l'avez compris depuis le début de ce Studio 22, il y a eu deux / trois allusions, tout à l'heure Carole avait déjà envie qu'il vienne chanter, il va venir, tout à l'heure Michael a dit qu'il leur manquait déjà pour cette fin de tournée, il s'agit de Monsieur Christophe Deschamps dans le Studio 22 ! Batteur sur la première partie de la tournée et chanteur également : "Chacun pour sa peau".

[Chacun pour sa peau]

Nagui : Christophe Deschamps, "Chacun pour sa peau". Christophe Deschamps avec - pour le visuel, mais ça c'est le privilège du public qui vient assister à cette émission de Studio 22 - avec, Christophe, une sensation nouvelle pour toi ?

Christophe Deschamps : Ah oui, tout à fait !

Nagui : Les rôles étant inversés: toi, devant, en train de chanter et, à la batterie, Jean-Jacques Goldman !

Christophe Deschamps : Ça tombe bien, je cherchais un groupe justement pour faire les tournées avec moi ! Jean- Jacques, tu veux bien ?

Nagui : Alors oui, justement, pourquoi tu ne la finis pas cette tournée, c'était déjà prévu que tu t'arrêtes comme ça fin août pour te consacrer à ta carrière solo de chanteur ?

Christophe Deschamps : C'est-à-dire que ça faisait plusieurs fois que Jean-Jacques me demandait de tourner avec lui et on ne tombait jamais d'accord parce que en fait, je trouvais ça un petit peu long, disons que de faire le métier de batteur toujours à Paris et de faire du studio, et de partir un an / un an et demi comme il fait à chaque fois en tournée, donc j'avais un petit peu peur de m'éloigner de Paris. Cette fois-ci, il m'a proposé de faire la première partie de la tournée et de m'arrêter donc cet été comme ça. Moi, j'avais prévu de sortir l'album aussi, il fallait que j'en fasse la promo...

Nagui : Comme ça tu peux faire les deux intelligemment !

Christophe Deschamps : Donc, j'ai fait les deux.

Nagui : Alors sur cet album qui s'appelle "Connivences" justement, il y en a des connivences, puisqu'il y a tout le... enfin, des amis que tu as côtoyés, avec lesquels tu as joué que ce soit sur scène ou en studio...

Christophe Deschamps : Toute la famille de musiciens à Paris.

Nagui : Voilà, et puis des gens connus cette fois-ci du grand public, c'est-à-dire... bon, Jean-Jacques a fait les choeurs notamment sur cette chanson...

Christophe Deschamps : Disons que j'ai eu la chance d'avoir Jean-Jacques qui est venu, Francis Cabrel, Laurent Voulzy, Alain Souchon. Ce sont tous des gens avec qui j'ai travaillé [acclamations admiratives du public]...

Nagui : Heureusement qu'ils sont venus gratos, parce que sinon... hein ?

Jean-Jacques Goldman : Qu'est-ce-que tu en sais ?

Nagui : Sinon, quand même, alors sur cet album, j'allais dire c'est pas seulement un album de batteur ? On est d'accord ?

Christophe Deschamps: Non, non, pas du tout.

Nagui : La batterie n'est pas omniprésente.

Christophe Deschamps : De toutes façons, je ne suis pas, je ne pense pas être un batteur démonstratif, donc çela aurait été très court.

Nagui : Ah, physiquement, si, quand même ! Avec le débardeur et tout !

Christophe Deschamps : Bon, on dira visuellement alors !

Carole Fredericks : Oh, mais non Christophe !

Jean-Jacques Goldman : C'est vrai, il est très discret comme batteur [rires]

Carole Fredericks : Jamais il n'enlève sa chemise !

Jean-Jacques Goldman : Jamais, non.

Nagui: Et il ne joue pas trop fort, non ?

Carole Fredericks : Jamais.

Christophe Deschamps : Moi, je trouve ça un petit peu ennuyeux les albums de batteurs, c'est-à-dire instrumental, ça ne plaît qu'aux musiciens, donc c'est... en fait, c'est pas la peine de sortir un disque !

Nagui : Eh bien, là, ça tombe bien, ça plaît à un peu tout le monde et ça nous plaît bien aussi, merci d'être venu nous le présenter, Christophe Deschamps, "Chacun pour sa peau" de batterie évidemment, il fallait le faire !

Christophe Deschamps: Merci.

Nagui : Et puis, puisqu'on parle de la tournée, puisqu'on parle des amis, on va rester dans la même ambiance de la tournée et des concerts avec Gildas Arzel. Un nouvel extrait des "Gens du voyage", "Le temps me vole" : Gildas !

[Le Temps me vole]

Nagui : Gildas Arzel et "Le temps me vole", paroles, musique, auteur-compositeur-interprète, la totale ! Ça va, Gildas ?

Gildas Arzel : Ça va, oui, ça va mieux.

Nagui : Alors, il y a eu une presse dithyrambique à ton propos, j'ai lu tout ça, tout ce qui a été publié cet été: "révélation de l'été", "la vraie bonne surprise"...

Gildas Arzel : Ils exagèrent toujours, dans un sens ou dans l'autre de toute façon...

Nagui: Oui, en bien ou en mal : c'est de la fausse modestie, c'est vrai que tous les papiers étaient bons quand même !

Gildas Arzel: Oui, oui.

Nagui : Très positifs, et l'accueil du public, où que ce soit, a été plus que chaleureux. Je voudrais juste qu'on dise un truc, ça ne va pas du tout lui faire plaisir, à Jean-Jacques, mais enfin on n'est pas là que pour lui faire plaisir non plus ! Tu m'as dit que la manière dont il traitait la première partie au niveau de la balance, du son, tout ça, a été d'un accueil, j'allais dire, plus différent que certains autres chanteurs ?

Gildas Arzel: Eh bien, c'est simple: c'est le seul. C'est-à-dire qu'en faisant la première partie de Jean-Jacques, on a exactement les mêmes conditions, c'est un cas unique.

Nagui : Il faut simplement expliquer que généralement, les premières parties, on les met à un niveau, disons sur une échelle de 0 à 10, on les met genre à 5, puis quand le chanteur arrive pour la vraie partie, on la pousse à 10 en disant "la sono plus fort"...

Gildas Arzel: Oui, et puis il n'y a pas que ça !

Nagui : Techniquement, tout était plus agréable...

Gildas Arzel: Il n'y a pas que ça, il y a tout ce qui est derrière, en backstage: toutes les conditions techniques, ne serait-ce que le catering, ce qu'on appelle le catering: c'est les repas, les trucs comme ça, tout... Les loges, c'est exactement les mêmes pour tout le monde, c'est un cas unique, ça n'existe pas, c'est pour ça que j'ai fait cette première partie.

Nagui : Eh bien, écoute, ça ne lui fait vraiment pas plaisir, mais on le dit quand même, bravo ! Et puis, il y aura aussi ta tournée, ta propre tournée, tout seul, comme un grand ?

Gildas Arzel: Le plus tôt possible, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de miracle, pour faire une tournée, il faut qu'elle soit relativement rentable, c'est-à-dire qu'il faut qu'il y ait des gens dans les salles, et pour qu'il y ait des gens dans les salles, il faut bien qu'ils nous connaissent, donc...

Nagui : Donc achetez "Les gens du voyage" dans toutes les bonnes pharmacies, s'il vous plaît, de Gildas Arzel. Merci d'être venu Gildas !

Gildas Arzel: Merci à toi.

Nagui : Si vous avez envie de partager des moments d'exception comme ça, comme si vous passiez une soirée entre copains avec du sourire, des émotions, des frissons, un spectacle dans la vue et dans les oreilles, ne ratez pas cette dernière partie, entre guillemets, de la tournée de Fredericks, Goldman et Jones, je vous le rappelle: ça démarre le 25 au Zénith, je pense qu'il doit rester une, voire deux places pour le 25, donc faites vraiment vite et puis... parce que les autres jours sont complets, ça c'est sûr, et puis ensuite, toutes ces dates dont on vous avait donné un petit aperçu que ce soit en octobre, en novembre, et tout ça finira le 22 décembre ... ouh là là, ça fait loin ça ! 22 décembre ! Oui, à Bordeaux, il y en a qui savent déjà, ils connaissent tout par coeur ! 22 décembre...

Michael Jones : C'est gentil, il nous ont laissé deux jours pour faire les courses pour Noël...

Nagui : C'est limite, hein ? Les enfants, il va falloir les gâter, en tout cas nous, on a été gâtés, merci de votre visite, de votre présence, de votre humour de tout, quoi... Bah oui, excusez-moi mais quand on aime, on ne le cache pas, si vous voulez... donc, merci à vous d'exister ! Fredericks, Goldman and Jones "A nos actes manqués" pour terminer !

[A nos actes manqués]


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