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Tous pour la musique
((émission de télévision), le 2 juin 1988)

Tous pour la musique
(émission de télévision), le 2 juin 1988
Retranscription de Céline Vallet

Tous pour la musique : En ce moment Jean-Jacques Goldman voyage dans Paris. C'est un voyage vraiment très original, je n'arrive pas à vous suivre à la trace... Je sais que vous êtes au Zénith en ce moment et que je vais devoir vous libérer dans quelques minutes parce que vous devez chanter. Que vous allez prolonger d'une semaine, tellement ça marche. Mais avant vous étiez au Bataclan... qu'est-ce que vous n'avez pas fait ?

Jean-Jacques Goldman : On a commencé par le Bataclan, la plus petite salle, après l'Olympia, après le Palais des Sports et là on commence le Zénith.

Tous pour la musique : C'est vraiment très original. Vous êtes le premier chanteur à essayer toutes les salles... et quand ça vous plaira, vous vous arrêterez définitivement ?

Jean-Jacques Goldman : Mais ça m'a plu déjà, ça m'a plu. On n'a pas le même rapport devant 700 personnes et 7 000 personnes, c'est bien de changer.

Tous pour la musique : Et on a besoin d'alterner ce contact avec un public plus réduit et un public plus massif ?

Jean-Jacques Goldman : On n'en a pas forcément besoin mais c'est marrant à faire, ça change complètement les chansons.

Tous pour la musique : Alors vous avez la particularité d'être un chanteur assez secret : vous vous exprimez très rarement, vous avoir sur un plateau de télévision, c'est un bonheur, donc je vous remercie. Et puis ensuite, d'être un chanteur modeste c'est-à-dire que vous dites « moi, je suis là pour faire de la chansonnette et pas pour faire des messages, pour laisser passer des messages ». Vous le dites par dérision ou vous le pensez vraiment ?

Jean-Jacques Goldman : Non, je ne trouve pas ça modeste. Parce que j'ai beaucoup d'estime pour ce métier et pour la chanson et donc je trouve que bien le faire, c'est déjà pas mal... Mais si on me demande si je suis là pour changer le monde, je ne crois pas être modeste en disant que non. C'est probablement pas moi qui vais changer le monde, je préviens les gens.

Tous pour la musique : Mais vous vous êtes senti complexé quand on vous a fait ce reproche permanent, justement, de ne pas essayer d'avoir des messges, des bouteilles à la mer comme certains de vos confrères le font ?

Jean-Jacques Goldman : C'est-à-dire quand on voit, par exemple, tout ce qu'à pu dire Dylan avec beaucoup de talent et que cela n'a pas empêché des choses comme la guerre au Vietnam ou l'avénement de Reagan... Je trouve que ça relativise terriblement. Moi, j'ai chanté « Je te donne » il y a deux, trois ans, qui a été un énorme tube et paf, le Front National est à 14%... Je trouve que ça relativise un peu tout ! Vous croyez pas ?

Tous pour la musique : C'est sûr. Je pense qu'un certain nombre de chanteurs dits à messages doivent être assez déçus par la portée de leur message.

Jean-Jacques Goldman : Non, mais je crois qu'il y en a très peu. La portée de nos messages c'est de distraire les gens, de les faire danser éventuellement et puis les toucher.

Tous pour la musique : Est-ce que vous connaissez un monsieur qui s'appelle Zucchero ?

Jean-Jacques Goldman : Oui.

Tous pour la musique : Comment ?

Jean-Jacques Goldman : Par hasard, en fait. Je ne le connaissais pas du tout et au cours d'une télévision en Belgique, il était là et on me l'a présenté. Et c'est incroyable de ne pas le connaître parce que l'Italie n'est pas très loin.

Tous pour la musique : Oui, je sais bien. Mais là, on va bientôt le connaître. Il va interpréter sa chanson, qui est belle... elle a quelque chose de chaleureux, de généreux, non ?

Jean-Jacques Goldman : Ouais, d'un peu américain. Enfin, ce qui est étonnant c'est qu'il est énorme en Italie, c'est une très très grande vedette et je ne le connaissais pas du tout.


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