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Maisons des Sports, Clermont-Ferrand
03 juin 1998

Récit par Isa M. :

C'était il y a dix ans, ma rencontre avec un homme merveilleux, je l'ai tout de suite aimé pour sa modestie, sa simplicité, sa discrétion. Comme un homme qui ne fait que passer, mais qui imprime sa trace dans nos mémoires. Et il nous l'a prouvé car dix ans après tout "En passant", il est un des seuls artistes de notre époque à remplir les salles sans promo, ni affiches ! ! ! Mais avant tout j'ai été subjuguée par ses mots qui sont si justes, si naturels. La mélodie de sa guitare me procure encore des frissons.

Cette année, c'est à Clermont-Ferrand, le 3 Juin 1998, que nous nous sommes revus, comme deux amis de lycée.

J'étais très bien placée, presque à deux mètres de lui, c'était le nirvana ! Je passe sur le détail de ses magnifiques chansons, mais je me pose une question: "Comment a-t-il pu penser une seule seconde que nous avions oublié les paroles de Là-bas ?

Quand il est entré sur scène, tout le public s'est levé pour une majestueuse ola en son honneur. On l'avait tellement voulu, tellement attendu.

Et puis, il nous a parlé d'une fille de sa connaissance, elle est un peu comme moi, elle vit sa vie par procuration, puis de Natacha. A nos actes manqués ... je n'oublierai jamais son regard, j'avais l'impression qu'il ne regardait que moi, qu'il lisait en moi comme dans un livre. Et avant le dernier morceau, il nous a fait frémir de bonheur quand il nous a avoué que Sache que je...

Et bien moi, je pourrais lui dire que quoi qu'il fasse, succès ou pas, moi je l'aimerai encore.

Isa M.

12 août 1998
Tous droits réservés


Récit par Fabien Baudoin :

Depuis le temps que j’attendais ce moment (j’ai découvert Jean-Jacques il y a dix ans avec Là-bas et Puisque tu pars), j’ai enfin pu assister à mon premier concert de Jean-Jacques Goldman. J’ai eu énormément de chance : quand j’ai su la date du concert, il était déjà complet mais le concert du lendemain à Montluçon venait d’être annulé et remplacé par un concert supplémentaire à Clermont-Ferrand qui fut lui aussi rapidement complet.

Effectuant mon service militaire dans cette ville (non, je n’habite pas un endroit aussi froid. Ceux qui ont déjà campé au pied du Puy de Dôme au mois de décembre comprendront ce que je veux dire), je ne peux me libérer avant 18 h. Repas rapide, douche, le temps d’enfiler une tenue correcte (t-shirt, jeans, baskets), il est déjà 18 h 35, La caserne étant à l’extérieur de la ville et du côté opposé à la maison des sports, j’arrive après 19 h. Je rentre aussitôt et, à mon grand étonnement, je trouve une place à 5 mètres de la scène à peu près au milieu. J’aurais pu tomber plus mal. (quand je pense qu’il y en a qui attendent pendant près d’une journée). Une heure plus tard Richard entre en scène pour son numéro : anniversaire, Noël, fête nationale Egyptienne et le reste... Puis arrive la seconde partie...

Une silhouette arrive dans la pénombre en jouant de la guitare, entre progressivement dans la lumière (c’est lui ! ! !) s’approche d’un micro et entonne On ira. Les musiciens traversent la scène de gauche à droite dans la pénombre puis disparaissent.

La scène s’éclaire un peu plus et l’on découvre Christophe Deschamps accompagnant aux percussions Jean-Jacques qui vient d’enchaîner sur Bonne idée où il a remplacé les matchs de rugby par des matchs de Tennis (on était en plein Roland Garros)

De nouveau seul sur scène il nous parle « d’une fille qu’on connaît sûrement même si c’est pas la même, c’est quand même un peu la même » et enchaîne sur La vie par procuration seul à la guitare. Ensuite, il commence Ne lui dis pas. Il est rejoint par Christophe Negre pour les passages à la flûte. A la fin les musiciens « sortent du sol » (Michaël joue du banjo) tandis que Jean-Jacques disparaît pour réapparaître au fond de la scène en jouant l’instrumental de cette chanson au violon.

Revenu sur le devant de la scène, il s’installe sur un tabouret et nous explique comment va se dérouler le spectacle : On a brainstormér » pour trouver quelque chose de mieux que la dernière fois mais on a rien trouvé. De toute façon, les tournées sont réussies une fois sur deux, c’est prouvé. La prochaine fois ça va être excellent. Alors, on est venu avec nos tabourets de répétitions et on va chanter comme ça pendant une dizaine de chansons. Pour vous fixer un repère : jusqu’à la chanson Quand tu danses. Ensuite, on va prendre des guitares électriques (C’est la même chose, ça fait plus de bruit c’est tout) et là faite attention parce qu’il va y’avoir LE mouvement du spectacle... On va se mettre debout.

Puis, ils interprètent Tout était dit prolongé par un instrumental accompagné par un film montrant la suite de la chanson.

Au moment où quelqu’un vient changer les guitares de Michaël et de Jean-Jacques, il nous explique : « comme on n’avait pas d’idée pour la mise en scène et le décor, on a eu l’idée de changer de guitare pour chaque chanson. Alors je vous présente « monsieur 6 cordes » » et il joue l’intro de Je commence demain puis nous présente « miss 12 cordes » Michaël joue aussi un morceau « on va essayer de les marier » et ils jouent Elle attend.

Ensuite, il annonce une antiquité : "c’est une chanson du premier album" : Le rapt.

Puis ils jouent Pas toi, en commençant par une version proche de l’original terminé par la version du New Morning. A la fin il nous dit : « c’est bizarre ce qui se passe avec certaines chansons à force de les jouer de différentes façons et d’entendre les versions des autres, on ne sait plus laquelle est la bonne, alors on va jouer celles auxquelles vous n’échapperez peut-être pas ». Ce sont les versions reggae, hard , rap, tango et jazz terminées par un instrumental enchaîné avec Elle a fait un bébé toute seule.

Jean-Jacques nous demande si nous voulons partir en voyage et nous chante Le coureur.

Un piano arrive sur le côté gauche. Jean-Jacques s’y installe pour interpréter Là-bas. Les couplets chantés par Sirima, sont chantés par le public, les paroles étant écrites sur les écrans. La chanson est prolongée par un instrumental au saxo.

Toujours au piano , il chante Natacha, Claude Le Péron est à l’accordéon et Michael Jones joue de la balalaïka. Pendant que les musiciens « Rentrent dans la scène », Jean-Jacques termine au violon en traversant la scène de gauche à droite où il s’approche des coulisses, donne son violon et prend une guitare pour interpréter, seul, Quand tu danses. La scène étant très peu éclairée.

Lorsque la lumière revient, tous les musiciens sont revenus mais occupent plus d’espace et sont debout. Ils chantent A nos actes manqués. A la fin, Jean-Jacques nous fait chanter puis taper des mains et des pieds pour donner le rythme à Nos mains prolongé par un instrumental où l’on voit des dessins faits avec les mains des enfants d’une école. Pour ces deux chansons Jean-Jacques et Michaël jouent de la guitare acoustique.

Jean-Jacques et Michaël, dos au public, commentent, amusés, des photos d’eux prises quand ils étaient tout petits. Puis sortent de scène tandis que les musiciens commencent Je te donne, Michaël revient avec une guitare électrique pour chanter le premier couplet, puis Jean-Jacques, ayant lui aussi changé de guitare, entre pour le deuxième couplet. Les photos changent avec les années, arrivé en 85, on voit des extraits du clip ; de 86 à 95 on les voit chanter sur scène ; pour 98, ils sont filmés en direct pendant le duo de guitares ; puis, les années continuent 2000, 2010, 2040... On les voit de plus en plus vieux avec de moins en moins de spectateurs. Puis, ce sont deux squelettes qui jouent de la guitare.

Ils enchaînent directement par un morceau très rock qui me fait penser a une musique irlandaise ou galloise mais non c’est Peur de rien blues suivie par une version très rock aussi de Au bout de mes rêves. Ils saluent et quittent la scène.

Le public, bien sûr, en redemande encore tandis que des éclairs, des bruits d’orage, du vent et de la neige commencent à envahir la salle. La lumière revient et Jean-Jacques chante Il suffira d'un signe a capella, Michaël chante le deuxième couplet. Pour le refrain, ils sont accompagnés par un synthétiseur, puis ils continuent avec leurs guitares et enchaînent sur Quand la musique est bonne. A la fin chaque musicien, filmé en gros plan, chante un refrain. Leur nom est inscrit en bas des écrans et Jean-Jacques fait le pitre derrière. C’est l’occasion pour Christophe Nègre de jouer de la flûte traversière.

Jean-Jacques nous annonce alors la dernière chanson : « on a beaucoup parlé de voyages ce soir avec On ira, Le coureur, Là-bas... Alors, on va terminer par une chanson d’amour, même si le texte est ambigü, je vous assure que c’est une chanson d’amour » et il entonne Sache que je. A la fin les musiciens s’arrêtent de jouer à tour de rôle et vont rejoindre Jean-Jacques au milieu de la scène. Ils saluent et quittent la scène mais au dernier moment Jean-Jacques revient, prend une bouteille d’eau et boit. Le public en redemande encore mais il fait non de la tête. Quand il a fini de boire, il demande : « bon qu’est-ce qu’on fait maintenant ? ». On lui répond « On chante ». Il réplique « Je sais bien qu’on chante, on demande toujours ça mais c’est hypocrite, on est là pour ça . Qu’est-ce qu’on pourrait chanter, il faudrait quelque chose d’original et que tout le monde connaît. J’ai une idée » Et il joue « Ils ont des chapeaux ronds... » à la guitare repris par tout le public. « Non, celle-là je la ferai quand je serai à Rennes. Non, j’ai trouvé autre chose et ça me permettra de vous dire des choses que je ne sais pas encore bien dire » et il chante Pour que tu m'aimes encore, seul, à la guitare mais accompagné par le public. La lumière revient avant la fin de la chanson.

Il n’a pas chanté En passant contrairement aux premières dates de la tournée.

Fabien Baudoin

6 avril 1999
Tous droits réservés

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