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Sache que je

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Auteur : Jean-Jacques Goldman
Compositeur : Jean-Jacques Goldman
Editée par : Editions J.R.G.

Version originale
Année : 1997
Interprétée par : Jean-Jacques Goldman
Distribuée par : Columbia / Sony Music

 

Reprises Où trouver ce titre Retour au menu

Année Interprète Support Référence Pochette
1997 Jean-Jacques Goldman K7 En passant COL 488791-4
1997 Jean-Jacques Goldman CD En passant COL 488791-2
1997 Jean-Jacques Goldman CD 2 titres COL 664921-1
1997 Jean-Jacques Goldman CD 2 titres promo SAMPCS 4532
1997 Jean-Jacques Goldman Maxi 45 T hors commerce SAMP MS 4547 non disponible.
1998 Jean-Jacques Goldman CD En passant (Canada) CK91184 non disponible.
1999 Jean-Jacques Goldman K7 En passant Tournée 1998 COL 494 829-4
1999 Jean-Jacques Goldman CD En passant Tournée 1998 COL 494 829-2
2000 Jean-Jacques Goldman 8 CD Intégrale 1990-2000 CD5 COL 498 836-2
2000 Jean-Jacques Goldman 8 CD Intégrale 1990-2000 CD6 COL 498 836-2

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Les chansons sont souvent plus belles... Paroles Retour au menu

Il y a des ombres dans "je t'aime"
Pas que de l'amour, pas que ça
Des traces de temps qui traînent
Y'a du contrat dans ces mots-là

Tu dis "l'amour a son langage"
Et moi "les mots ne servent à rien"
S'il te faut des phrases en otage
Comme un sceau sur un parchemin

Alors sache que je
Sache-le
Sache que je

Il y a mourir dans "je t'aime"
Il y a "je ne vois plus que toi"
Mourir au monde, à ses poèmes
Ne plus lire que ses rimes à soi

Un malhonnête stratagème
Ces trois mots-là n'affirment pas
Il y a une question dans "je t'aime"
Qui demande "et m'aimes-tu, toi ?"

Alors sache que je
Sache-le
Sache que je

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Jean-Jacques Goldman : Vous savez, le "Je t'aime" est une chose extrêmement particulière parce que quand on ajoute quelque chose, ça dénature totalement le sens. alors : Je t'aime bien, Je t'aime beaucoup, Je t'aime profondément,... C'est des choses qu'on peut dire. Mais "Je t'aime" comme ça,... Ça, c'est un mot terrible.

Interviewer : Vous le murmurez ?

Jean-Jacques Goldman : Même pas ! non.

Déjeuner de gala à Astaffort
Nostalgie, 23 mai 1995


Jean-Jacques Goldman [qui lit son petit carnet] : Y'a d'la trahison dans "je t'aime", y'a du contrat dans ces mots-la.

Sorj Chalandon : Ça veut dire quoi ?

Jean-Jacques Goldman : Ça veut dire que je trouve quand on dit "je t'aime", parce que, je me suis posé la question pourquoi j'ai jamais écrit une chanson où on dit "je t'aime". Et je trouve que "je t'aime" est un mensonge par essence parce que, dans ces mots-là, il y a, que tu le veuilles ou pas, une connotation de temps. Tu vois ? Tu dis "je t'aime", un peu implicitement ça veut dire "je t'aimerai toujours". Tu vois ? Et voilà. Je me suis posé la question pourquoi je ne le disais jamais.

[extrait de "C'est pas d'l'amour" en concert]

Jean-Jacques Goldman : Mais qu'on soit contre ou qu'on soit pour...

Carole Fredericks et Michael Jones : En tout cas, c'est pas d'l'amour.

Jean-Jacques Goldman : Pourtant ça ressemble à la Toscane.

Carole Fredericks et Michael Jones : En tout cas, c'est pas d'l'amour.

Jean-Jacques Goldman : "Je t'aime" est un mot, dès que tu rajoutes quelque chose, ça le diminue. Par exemple...

Sorj Chalandon : "Je t'aime beaucoup".

Jean-Jacques Goldman : "Je t'aime beaucoup" c'est rien ! Tu comprends ? "Je t'aime bien" c'est pire !

[Second extrait de "C'est pas d'l'amour" en concert]

Jean-Jacques Goldman : C'est un peu comme ces musiques qu'on entend sans écouter...

Carole Fredericks et Michael Jones : En tout cas, c'est pas d'l'amour.

Jean-Jacques Goldman : Qu'est-ce que c'est ?

Carole Fredericks et Michael Jones : En tout cas, c'est pas d'l'amour.

Jean-Jacques Goldman : Ça a bien un nom pourtant ?

Carole Fredericks et Michael Jones : En tout cas, c'est pas d'l'amour.

Jean-Jacques Goldman : Pour les femmes, c'est très clair parce qu'elles disent : Il m'a dit "Je t'aime".

- Tu m'aimes ou tu m'aimes pas ?

- Je t'aime.

- Ah bon ! [il claque des doigts] Donc, ça y est !

Sorj Chalandon : C'est fait.

Jean-Jacques Goldman : Voila, c'est fait ! Bon, maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?

[Troisième extrait de "C'est pas d'l'amour"]

Carole Fredericks et Michael Jones : En tout cas, c'est pas d'l'amour.

Jean-Jacques Goldman : C'est mal ou c'est bien ?

Carole Fredericks et Michael Jones : En tout cas, c'est pas d'l'amour.

Jean-Jacques Goldman : C'est plus d'l'amour.

Jean-Jacques Goldman [en plein délire] : Voilà, voilà. Tu peux dire "Je t'aime". Ooouuuh... Je t'aime, là ! (rires) ou alors là ! Ooouuuh !... (rires) Et puis, peut-être un quart d'heure après, elle te dit : "Tu m'aimes ?" Tu la regardes, tu dis : "Quoi ?!" (rires). [Quatrième extrait de "C'est pas d'l'amour"]

Jean-Jacques Goldman : C'est plus d'l'amour. Ouh, ouh, ouh...

Tours et Détours, 1995


"Il y a des ombres dans je t'aime / Y'a du contrat dans ces mots-là. / Tu dis l'amour a son langage, / Et moi les mots ne servent à rien. / S'il te faut des phrases en otage, / Comme un sceau sur un parchemin, / Alors sache que je."

"On ne ment qu'avec des mots, / Des phrases qu'on nous fait apprendre. / Mieux vaut de beaucoup se fier aux apparences."

Artist News : Tout au long de l'album, ce qui nous a marqué, ce sont les textes. Et premières chansons, premier paradoxe. Ces mots qui sont ton "arme" principale, tu sembles dénoncer leur caractère illusoire, tout au moins t'en méfier. Goldman et les mots, c'est "je t'aime moi non plus" ?

Jean-Jacques Goldman : "Les mots peuvent être des habits personnels comme des uniformes. Pleins de toi ou de vide de toi, des mots d'"autres". C'est la gamine qui, cet été, a dit "je t'aime" de toute son âme ou Michael Jackson "I love you" comme chaque soir à 21 h 18. Je me méfie des mots vides sans personne derrière. Mais on apprend à les détecter. Et les autres, ceux qui sont pleins de nécessité, de vérité, de moelle, sont délicieux.

Entretien avec Sony Music
Propos recueillis par Vincent Blaviel, Eric Ferrua et Philippe Bonnin
(c) Sony Music France août 1997


Joëlle Lehrer : Préférez-vous écrire une chanson comme "Sache que je" plutôt que de dire "Je t'aime" à la femme de votre vie ?

Jean-Jacques Goldman : "Sache que je" lui explique pourquoi je ne lui dis pas "Je t'aime" et que cela n'empêche pas... C'est une réponse au fait que je n'ai dit "Je t'aime" dans aucune de mes chansons. Beaucoup de gens me demandent pourquoi je ne fais pas ou peu de chansons d'amour. Il est souvent question de fin d'amour, d'amour fini (rires) mais cela veut dire qu'il y en a eu. J'ai un peu de mal à écrire "You are the sunshine of my life".

Joëlle Lehrer : Vous n'êtes pas un expansif ?

Jean-Jacques Goldman : Je trouve que ces mots sont tellement dévoyés. Michael Jackson qui dit [il prend la voix de M.J.] : "I love you!" ou Carl Lewis qui dit la même chose. Moi, je ne peux pas le dire. Je ne pense pas la même chose qu'eux. C'est comme s'ils s'étaient accaparés ces mots et les avaient vidés de leur sens.

Joëlle Lehrer : Dans cette chanson, vous semblez un peu méfiant, un peu parano en amour.

Jean-Jacques Goldman : J'admets. Je ne suis pas un peu méfiant, je suis très méfiant.

Le Soir Illustré, le 24 septembre 1997


Gilles Médioni : Parlez-nous de "Sache que je".

Jean-Jacques Goldman : J'ai répondu à une question : 'pourquoi ne dites-vous jamais "Je t'aime" dans vos chansons ?'

Gilles Médioni : Pourquoi ?

Jean-Jacques Goldman : Pas par manque d'amour, non. Parce qu'il y a du contrat dans ces trois mots là, une question aussi.

Gilles Médioni : Vous écrivez qu'"on ne ment qu'avec des mots".

Jean-Jacques Goldman : Les mots peuvent être la plus belle des réalités ou le pire des masques. Rocard dit : "Les faits sont têtus". Lorsque Kouchner lance aux infirmières : "Je ressens vos revendications dans mon coeur", c'est quoi ? Lorsque Michael Jackson répète "I love you, I love you", l'expression devient vide. J'ai du mal à dire "Je t'aime", dans la vie et dans mes disques.

Goldman, un homme juste
L'Express, 25 septembre 1997


Bertrand Dicale : Sache que je, le premier titre de votre album à passer à la radio, est une chanson plutôt désenchantée, assez dubitative quant à l'amour.

Jean-Jacques Goldman : Je ne suis pas d'accord. Le refrain est une déclaration d'amour. Simplement, il explique pourquoi il ne va pas dire : Je t'aime. C'est une chanson sur la forme mais pas sur le fond. Il ne dit pas qu'il y a mourir dans le fait d'aimer, mais qu'il y a mourir dans "je t'aime", qu'il y a du temps qui traîne dans je t'aime. Ce n'est pas douter de l'amour.

Un entretien avec le chanteur et auteur-compositeur français le plus prospère
Jean-Jacques Goldman : "Forcément je tourne en rond"
Le Figaro, 29 septembre 1997


Fabrice Guillermet : Intimiste et plus personnel. Vous arrivez enfin à chanter "je t'aime" ?

Jean-Jacques Goldman : Non, dans "Sache que je", je tente plutôt d'expliquer pourquoi je ne parviens pas à le dire !

Jean-Jacques Goldman : "le bonheur est obscène"
Télé 7 Jours, 7 octobre 1997


Hervé Beaudis : Cette chanson représente toute la difficulté qu'on peut avoir à dire "je t'aime" à quelqu'un. C'est j'imagine ce qui se produit pour toi ?

Jean-Jacques Goldman : C'est une réponse à des questions qu'on me posait. On me disait, "pourquoi y a jamais 'je t'aime' dans tes chansons ?" par exemple. Certains extrapolaient, et me demandaient "est-ce que tu le dis dans la vie ?". C'était une question, et puis même une discussion, parfois, avec des musiciens ou des amis. "Est-ce que toi tu dis 'je t'aime' ?" "Oui, moi je l'ai dit une fois", etc. Je suppose que vous avez le même genre de conversations. J'ai donc essayé de réfléchir, pourquoi j'avais tellement de mal à le dire.

Wit FM, 23 octobre 1997


Gilbert Jouin : Le premier titre de l'album, "Sache que je", est une chanson d'amour. Pourquoi est-elle si grave ?

Jean-Jacques Goldman : On m'a souvent demandé pourquoi je n'écrivais pas ou peu de chansons d'amour et pourquoi je répugnais à dire "je t'aime"... Ce n'est pas facile de dire "je t'aime". Le sentiment est presque trop sacré pour ces trois mots. C'est trop lié aux conséquences que l'on y met, que l'on en attend. Il y a une notion de temps dans "je t'aime" qui sous-entend le mot "toujours". C'est un peu effrayant.

Jean-Jacques Goldman sait enfin dire "je t'aime"
Télé Magazine n° 2189, 24 octobre 1997


Hans-Maarten Post : Votre nouveau CD "En passant" commence avec la phrase "Il y a des ombres dans je t'aime". Cela peut presque être seulement une chanson de quelqu'un qui a déjà vécu et déjà écrit des chansons. Quelqu'un qui compose sa première chanson n'écrit pas : "Il y a des ombres dans je t'aime".

Jean-Jacques Goldman : Oui, un jeune groupe britannique qui en est à son premier CD écrira "I hate you" ou "I just wanna make love to you". (rires) Je comprends ce que tu veux dire. Quelque part c'est juste. Les thèmes sur lesquels j'écris ne sont pas les mêmes à 45 ans qu'à 25. Surtout dans mon cas : chacun de mes CD est une photo des trois années qui ont précédé. Si 10 thèmes se trouvent dans un de mes CD, ce sont aussi les 10 thèmes qui ont dominés ma vie durant cette période. "Sache que je", la chanson d'où tu tires cela, est aussi surtout une réponse aux critiques qui disent que je n'écris pas assez de chansons d'amour. Si il y a déjà quelque chose de surprenant dans ce que j'écris, c'est qu'il n'y a pas de chansons d'amour dans mes CD. On m'a déjà souvent demandé pourquoi il y a si peu de "Je t'aime" dans ma vie. Cette chanson est un peu une réponse. Une tentative d'expliquer pourquoi je reste distant de "Je t'aime".

Jean-Jacques Goldman : La boucle est bouclée
Het Nieuwsblad (Belgique), 10 décembre 1997


"Il y a des ombres dans "je t'aime" / Pas que de l'amour, pas que ça".

Jean-Jacques Goldman : C'est la chanson d'un chanteur qui ne veut pas chanter "je t'aime". Je suis "remarquable" par mon très petit nombre de chansons d'amour écrites. On m'a souvent demandé pourquoi cette phrase-là, "je t'aime", me gêne. C'est ma réponse.

J'aurais pu rester dans mon magasin de sport et être heureux
Télé Moustique 3771, 06 mai 1998


Isabelle Giordano : "Sache que je", la célèbre chanson, est-ce qu'on peut savoir à qui elle s'adresse ?

Jean-Jacques Goldman : Mais elle s'adresse pas à quelqu'un, ah oui, si, elle s'adresse à quelqu'un, oui.. Je sais pas, j'ai pas réfléchi à ça ! Elle s'adresse aux personnes à qui je suis susceptible de le dire. Donc je préviens d'avance que je ne le dirai pas. Mais en fait, le thème de la chanson, c'est pas vraiment ça, le thème c'est : est-ce qu'on peut dire qu'on est amoureux de quelqu'un avec les mots "je t'aime". C'est ça la question. A mon avis, non, parce que les mots sont plus... Je crois que si je disais ça, ça ferait éclater de rire. Mais donc le sentiment est là, les mots sont plus là pour le dire. Je dirais donc "sache que je", mais je sais pas à qui!

Le Journal des Spectacles
Europe 1, 19 juin 1998


Paul Ferrette : Quand on écoute "Sache que je..." le réflexe nous vient naturellement de terminer la phrase à ta place : Sache que je… t'aime ! Pas pour toi ?

Jean-Jacques Goldman : Je suis sûrement un des chanteurs qui a écrit le moins de chansons d'amour et jamais le mot "je t'aime". On m'a demandé pourquoi ?. Je ne le savais pas. J'en parlais déjà dans un reportage effectué sur la tournée de "Rouge" en remarquant que c'est une expression où l'on ne peut pas rajouter d'adjectif. "Je t'aime beaucoup" est beaucoup moins fort que "je t'aime" tout seul. Finalement, tout le thème était déjà là. "Sache que je" veut exprimer des sentiments mais sans cette expression peut-être trop galvaudée. Quand quelqu'un te dit "je t'aime", ce n'est pas aussi simple. Ce n'est pas forcément qu'il vous aime. Le mot est dangereux. D'autant plus dangereux que ce sentiment est si important.

Paul Ferrette : En remplaçant "je t'aime"par "j'existe", "je suis à tes côtés", on exprime autre chose, une autre vérité. Comment réagirais-tu à ce détournement de sens ?

Jean-Jacques Goldman : Il ne me dérange pas du tout, je le trouve même très intéressant. Une fois terminée, la chanson ne m'appartient plus. Celui qui j'écouter la joue, la chante, se l'approprie. Beaucoup de mes chansons, comme "Puisque tu pars", "Confidentiel" ont été comprises dans des sens extrêmement différents. En écrivant mes chansons, je ne me préoccupe pas du tout de ce phénomène. J'essaie d'exprimer, le mieux possible, ce que je ressens. Je lance des propositions et ceux qui les écoutent en font ce qu'ils veulent. Moi, j'ai commencé par aimer des chansons anglaises. Je prenais deux mots et je me faisais tout un scénario, qui neuf fois sur dix n'avait rien à voir avec l'histoire originale ! Mais peu importe : les chansons sont des propositions et chacun y prend ce dont il a envie.

Paul Ferrette : Et jusqu'où peut aller cette dérive ?

Jean-Jacques Goldman : Elle n'a pas de limites. Ce n'est pas grave. Encore une fois, la' chanson appartient à celui qui l'entend. Moi, "Foxy Lady" de Jimmy Hendrix, je ne sais pas du tout de quoi elle parle, mais ma version est bonne, puisque c'est ma version.

Livre de partitions de "En passant"
Hit Diffusion, juin 1998


Jean-Jacques Goldman : Et même si l'on n'écrit pas de chansons d'amour où l'on dit "je t'aime", peut-être que toutes les chansons parlent d'Amour. Forcément.

Livre de partitions de "En passant"
Hit Diffusion, juin 1998


Erick Benzi : J'avais terminé l'arrangement, on avait tout "chécké" avec Jean-Jacques, et puis je sais pas, une mauvaise "manip" informatique avec mon assistant ,et on a tout effacé, tout perdu !... il a fallu tout refaire.

Paul Ferrette : Erick Benzi, la question qui s'impose à moi concerne la façon dont a travaillé le tandem Goldman / Benzi pour cet album.

Erick Benzi : Comme d'habitude, Jean-Jacques me remet ses maquettes et à partir de là, je travaille seul. Il y a déjà beaucoup de choses dessus, l'ambiance générale notamment. C'est plutôt à un travail de mise en forme que je me livre. Ensuite, nous nous retrouvons. Les yeux fermés, il écoute et c'est alors que nous travaillons : ici la guitare rentre trop tôt ; attention la musique couvre la voix, etc... Ainsi, par touches successives, on ajuste. Mais Jean-Jacques n'est pas derrière moi lorsque je travaille. Il me laisse aller au bout de mes idées, quitte à en proposer d'autres et à les retirer par la suite. Etant seul j'ai beaucoup de temps pour travailler, les nappes de synthétiseur enfin tout l'habillage. J'y attache une grande importance. Maintenant je connais bien Jean-Jacques, je sais très rapidement où il veut en venir. Bien sûr, il est primordial de coller à la mélodie. Sur certaines chansons, je prends parfois le risque de présenter des choses différentes, voire nouvelles. La première fois que j'ai travaillé avec lui, c'était pour le premier album "Fredericks, Goldman, Jones". Il m'avait demandé, ainsi qu'à d'autres, d'arranger deux chansons. Mes arrangements lui ont plu car j'avais apporté quelque chose de nouveau tout en gardant la personnalité de l'auteur : c'est de cette symbiose que naît le feeling entre un arrangeur et un auteur- compositeur.

Livre de partitions de "En passant"
Hit Diffusion, juin 1998


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