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Carton plein pour Jean-Jacques Goldman
(Ouest France, 29 avril 2002)

Carton plein pour Jean-Jacques Goldman
Ouest France, 29 avril 2002
Mamadi Sagare
Retranscription de Nadine Poirier

Carton plein pour Jean-Jacques Goldman. 14 000 voix ont acclamé l'artiste ce week-end.

La salle Antarès a rarement autant vibré que pour la venue de Jean- Jacques Goldman ce week-end. L'artiste a enchaîné deux concerts qui ont rassemblé 7 000 personnes par soir. Les spectateurs, se remuant sans temps mort de la tête aux pieds, seront allés au bout de leur rêve, car la musique était vraiment bonne, bonne, bonne.

En attendant l'artiste, les spectateurs effectuaient des tours de ola avant de se voir invités à participer à un match de basket géant pour se mettre dans l'ambiance. L'atmosphère allait atteindre son point culminant à l'extinction des lumières annonçant le début du concert.

Une immense ovation.

C'est une immense ovation qui a accueilli l'entrée en scène de Jean- Jacques Goldman, guitare à la main, jouant les premiers accords de "Je marche seul" que les 7 000 choristes d'un soir ont chanté avec beaucoup de punch, illuminés par des lumières flamboyantes et des centaines de briquets ; il était rapidement rejoint par ses fidèles complices : Michaël Jones, Christophe Nègre, Charly Mescane [sic], Christophe Deschamps et Claude Le Péron.

Les six musiciens, en pleine forme, étaient accompagnés d'une troupe de danse folklorique qui a offert des chorégraphies exceptionnelles. Antarès a pris l'allure d'un grand bal populaire, lorsque JJG a joué des titres enjoués que sont "Et l'on y peut rien" et "Tournent les violons".

Certains spectateurs se sont même laissés entraîner par le groupe dans une grande farandole.

La salle s'est également métamorphosée en discothèque géante sur les rythmes disco de "C'est pas vrai". Faisant constamment des allers- retours entre la scène principale et un autre plateau installé au milieu de la fosse, le chanteur et sa formation ont revisité son répertoire de "Petite fille" à "Puisque tu pars" en passant par "Je te donne", "Né en 17 à Leidenstadt", "En passant", "Ensemble" et bien d'autres que la foule reprenait en chœur avec beaucoup d'entrain.

Hommage à Carole Fredericks.

L'un des temps forts du spectacle restera le vibrant hommage rendu à Carole Fredericks sur le morceau "Juste après". Des images de la chanteuse disparue étaient projetées sur l'écran géant et l'assistance a pu ré-entendre sa voix pleine de chaleur et d'émotions.

A la fin du concert, une bonne partie du public resta longtemps dans le hall d'Antarès, souhaitant sans doute prolonger un moment qui restera gravé dans les mémoires.

Avant de monter sur scène.

Une heure avant de monter sur scène, Jean-Jacques Goldman s'est prêté au jeu des questions-réponses. Morceaux choisis.

Mamadi Sagare : Sur quelques titres du dernier album, il existe un contraste entre le fond et la forme. As-tu appréhendé la lecture du public ?

Jean-Jacques Goldman : Je n'ai jamais eu le moindre doute là-dessus car je savais que les gens allaient être très attentifs aux textes. Pour moi, le but principal d'une chanson est avant tout de ne pas ennuyer. Ensuite, si on peut y trouver quelque chose en plus, c'est tant mieux.

Mamadi Sagare : Dans "C'est pas vrai", il est question des 100 000 vérités. Lesquelles t'agacent plus particulièrement ?

Jean-Jacques Goldman : Là, très rapidement, je pense que l'on ne peut pas ne pas être agacé par les kilomètres d'éditoriaux, d'articles et de déclarations qui se posaient la question de savoir qui de Jospin ou Chirac allait l'emporter au deuxième tour, sans envisager une seconde qu'il y avait un autre risque. Il me semble que les médias et analyses politiques ont été négatifs sur ce point.

Mamadi Sagare : Envisages-tu de mettre la chanson de côté pour te consacrer uniquement à un rôle d'auteur ?

Jean-Jacques Goldman : Je suis allé voir Claude Nougaro récemment. J'ai trouvé le spectacle magnifique et il affiche une belle présence sur scène à 70 ans. J'ai trouvé le rapport entre lui et son public digne et cohérent. Evidemment, il y a des cas exceptionnels comme Henri Salvador. Je pense que l'on peut continuer à faire ce métier tant que l'on prend toujours du plaisir et qu'on en donne encore au public.

Mamadi Sagare : Tu as composé pour une pléiade d'artistes. Envisages- tu de collaborer avec de jeunes talents ?

Jean-Jacques Goldman : Quel que soit le succès, je crois qu'à cinquante ans on est dépassé par rapport à la nouvelle génération. Cela me paraît absolument inutile qu'un jeune vienne nous demander conseil car nous faisons la musique de nos années. Celle des années à venir, il n'y a qu'eux qui pourront la faire. Je suis incapable de faire du funk, de la techno et le rock tel qu'il est aujourd'hui. Les nouvelles chansons de variétés seront forcément imprégnées de ces musiques.

Mamadi Sagare : Suis-tu de près l'évolution des nouvelles technologies ?

Jean-Jacques Goldman : Je ne suis pas attiré par la technologie. Je ne m'y mets que contraint et forcé. L'informatique musicale m'a facilité l'existence sur le plan des maquettes. Je ne me suis pas encore mis à l'internet, c'est encore de l'inconnu pour moi. Mais je ne vais pas y échapper.

[Légende photo 1] "En deux soirs, 14 000 spectateurs ont ovationné le chanteur, ses fidèles musiciens et les danseurs d'Antarès"

[Légende photo 2] "Jean-Jacques Goldman, un des artistes les plus populaires en France, a fait le plein ce week-end à Antarès".


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